Dexkétoprofène (trométamol) 25 mg + tramadol chlorhydrate 75 mg granulés pour solution buvable en sachet
Informations générales
Substances
Forme galénique
Granulés pour solution buvable
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Posologie
Posologie
La dose recommandée est d'un sachet (correspondant à 75 mg de chlorhydrate de tramadol et 25 mg de dexkétoprofène). Des doses supplémentaires peuvent être prises si nécessaire, avec un intervalle minimum de 8 heures. La dose totale journalière ne doit pas dépasser trois sachets par jour (correspondant à 225 mg de chlorhydrate de tramadol et 75 mg de dexkétoprofène).
SKUDEXUM est uniquement destiné à un usage de courte durée, strictement limité à la durée des symptômes, et sans dépasser 5 jours. La substitution de l'association par un agent analgésique seul doit être évaluée selon l'intensité de la douleur et la réponse du patient.
Les effets indésirables peuvent être minimisés par l'utilisation du nombre de doses le plus faible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).
Patients âgés
Chez les patients âgés, la dose initiale recommandée est d'un sachet ; des doses supplémentaires peuvent être prises si nécessaire avec un intervalle minimal de 8 heures, sans dépasser la dose totale journalière de 2 sachets (correspondant à 150 mg de chlorhydrate de tramadol et 50 mg de dexkétoprofène). Uniquement après qu'une bonne tolérance générale a été établie, la dose peut être augmentée à un maximum de 3 sachets par jour, comme recommandé pour la population générale.
Les données disponibles chez les patients de plus de 75 ans sont limitées ; SKUDEXUM doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique
Les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée doivent commencer le traitement avec un nombre réduit de doses (dose totale journalière de 2 sachets de SKUDEXUM) et faire l'objet d'une surveillance étroite.
SKUDEXUM ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).
Insuffisance rénale
La dose totale journalière initiale doit être réduite à 2 sachets de SKUDEXUM chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine comprise entre 60 et 89 ml/min) (voir rubrique 4.4).
SKUDEXUM ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine ≤ 59 ml/min) (voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de SKUDEXUM chez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Par conséquent, SKUDEXUM ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents.
Mode d'administration
Voie orale.
Dissoudre la totalité du contenu d'un sachet dans un verre d'eau ; bien agiter/remuer pour aider la dissolution.
La solution préparée est incolore et opalescente. La solution obtenue doit être immédiatement ingérée après reconstitution.
La prise concomitante de nourriture ralentit l'absorption du médicament (voir rubrique 5.2). Pour un effet plus rapide, SKUDEXUM peut être pris au moins 30 minutes avant les repas.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Angiœdème
Bronchospasme
Crise d'asthme
Dépression respiratoire
Déshydratation
ou prise insuffisante de liquidesEnfant et Adolescent
Epilepsie non contrôlée
Grossesse
Insuffisance cardiaque
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Intoxication alcoolique
Intoxication par analgésique
Intoxication par hypnotique
Intoxication par opiacés
Intoxication par psychotrope
Maladie de Crohn
Patient à risque convulsif
Patient à risque hémorragique
Perforation digestive
Perforation digestive, antécédent
Polypose nasale
Projet conceptionnel
Rectocolite hémorragique
Rhinite
Saignement gastro-intestinal en cours
Saignement gastro-intestinal, antécédent
Trouble de la coagulation
Trouble de la digestion
Trouble hémorragique
Ulcère digestif
Ulcère gastro-duodénal, antécédent
Urticaire
hémorragie
Source : ANSM
Interactions
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> mifamurtideContre-indication
morphiniques <> oxybate de sodiumContre-indication
tramadol <> IMAO irréversiblesContre-indication
analgésiques morphiniques de palier II <> morphiniques agonistes-antagonistesAssociation DECONSEILLEE
analgésiques morphiniques de palier II <> morphiniques antagonistes partielsAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> anticoagulants orauxAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> autres anti-inflammatoires non stéroïdiensAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)Association DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> lithiumAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> méthotrexateAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> nicorandilAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> pémétrexedAssociation DECONSEILLEE
médicaments sédatifs <> alcool (boisson ou excipient)Association DECONSEILLEE
tramadol <> IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylèneAssociation DECONSEILLEE
tramadol <> bupropionAssociation DECONSEILLEE
tramadol <> cinacalcetAssociation DECONSEILLEE
tramadol <> duloxétineAssociation DECONSEILLEE
tramadol <> fluoxétineAssociation DECONSEILLEE
tramadol <> paroxétineAssociation DECONSEILLEE
tramadol <> quinidineAssociation DECONSEILLEE
tramadol <> terbinafineAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine IIPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> diurétiquesPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs de l'enzyme de conversionPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> tacrolimusPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ténofovir disoproxilPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
analgésiques morphiniques agonistes <> antitussifs morphine-likeA prendre en compte
analgésiques morphiniques agonistes <> antitussifs morphiniques vraisA prendre en compte
analgésiques morphiniques agonistes <> autres analgésiques morphiniques agonistesA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antiagrégants plaquettairesA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> déférasiroxA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses préventives)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonineA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiquesA prendre en compte
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiantsA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
morphiniques <> barbituriquesA prendre en compte
morphiniques <> benzodiazépines et apparentésA prendre en compte
morphiniques <> médicaments atropiniquesA prendre en compte
médicaments abaissant le seuil épileptogène <> autres médicaments abaissant le seuil épileptogèneA prendre en compte
médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium) <> autres médicaments sédatifs (sauf oxybate de sodium)A prendre en compte
médicaments à l'origine d'un syndrome sérotoninergique <> autres médicaments à l'origine d'un syndrome sérotoninergiqueA prendre en compte
tramadol <> IMAO-BA prendre en compte
tramadol <> anticoagulants orauxA prendre en compte
tramadol <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonineA prendre en compte
tramadol <> ondansétronA prendre en compte
tramadol <> venlafaxineA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucun cas de grossesse n'a été observé au cours du développement clinique de SKUDEXUM. Le profil de sécurité de SKUDEXUM pendant la grossesse n'a pas été établi dans les études cliniques incluses dans cette rubrique. Les données rapportées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapie doivent être prises en compte.
Dexkétoprofène
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines est susceptible d'avoir des effets néfastes sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/fœtal. Des données issues d'études épidémiologiques ont soulevé des inquiétudes portant sur un risque accru de fausse couche, de malformations cardiaques et de laparoschisis après utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformations cardiovasculaires est passé de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il est supposé que ce risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez les animaux, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation de la perte pré-implantatoire et post-implantatoire et de la létalité embryofœtale. De plus, il a été fait état d'incidences accrues de diverses malformations, notamment cardiovasculaires, chez des animaux auxquels un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines a été administré pendant l'organogenèse. Néanmoins, les études animales portant sur le dexkétoprofène n'ont mis en évidence aucune toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
A partir de la 20 semaine d'aménorrhée, l'utilisation de dexkétoprofène peut provoquer un oligoamnios résultant d'une dysfonction rénale fœtale. Cet effet peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt de celui-ci. En outre, des cas de constriction du canal artériel ont été observés après le traitement au cours du deuxième trimestre, dont la plupart ont disparu après l'arrêt du traitement.
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines sont susceptibles d'exposer le fœtus à :
-
une toxicité cardiopulmonaire (constriction/ fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
-
un dysfonction rénal (voir ci-dessus) ;
À la fin de la grossesse, la mère et le nouveau-né sont susceptibles d'être exposés à :
-
un allongement possible du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à très faibles doses ;
-
une inhibition des contractions utérines pouvant retarder ou allonger le travail.
Tramadol
Des études animales portant sur le tramadol ont montré des effets, à très fortes doses, sur le développement des organes, l'ossification et la mortalité néonatale. Aucun effet tératogène n'a été observé. Le tramadol traverse la barrière placentaire. Les données disponibles portant sur la sécurité du tramadol pendant la grossesse humaine sont insuffisantes.
Le tramadol, administré avant ou pendant l'accouchement, n'altère pas la contractilité utérine. Chez le nouveau-né, il est susceptible d'induire des modifications de la fréquence respiratoire qui ne sont généralement pas cliniquement significatives. L'utilisation chronique pendant la grossesse peut conduire à un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
Compte tenu des informations ci-dessus, SKUDEXUM est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.3).
Allaitement
Aucun essai contrôlé n'a été mené afin d'étudier l'excrétion de SKUDEXUM dans le lait maternel. Les données rapportées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapie doivent être prises en compte.
Dexkétoprofène
On ignore si le dexkétoprofène est excrété dans le lait maternel.
Tramadol
Le tramadol et ses métabolites sont retrouvés en faibles quantités dans le lait maternel. Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu'à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3 % de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel.
Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d'interrompre l'allaitement lors d'un traitement par tramadol. L'interruption de l'allaitement n'est généralement pas nécessaire à la suite d'une prise unique de tramadol.
Compte tenu des informations ci-dessus, SKUDEXUM est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique 4.3).
Fertilité
Comme les autres AINS, le dexkétoprofène peut altérer la fertilité féminine ; il est déconseillé chez les femmes qui tentent de concevoir. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou faisant un bilan d'infertilité, l'arrêt du traitement par dexkétoprofène doit être envisagé.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : opioïdes en association avec des analgésiques non opioïdes, code ATC : N02AJ14.
Mécanisme d'action
Le dexkétoprofène est le sel de trométhamine de l'acide S-(+)-2-(3-benzoylphényl) propionique, un médicament analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique appartenant au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (M01AE).
Le mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens est lié à la réduction de la synthèse des prostaglandines par inhibition de la voie de la cyclo-oxygénase. Plus précisément, il y a inhibition de la transformation de l'acide arachidonique en endoperoxydes cycliques, PGG2 et PGH2, qui produisent les prostaglandines PGE1, PGE2, PGF2α et PGD2 ainsi que la prostacycline PGI2 et des thromboxanes (TxA2 et TxB2). De plus, l'inhibition de la synthèse des prostaglandines pourrait affecter d'autres médiateurs de l'inflammation tels que les kinines, entraînant une action indirecte qui s'ajouterait à l'action directe.
Des études animales et humaines ont démontré que le dexkétoprofène est un inhibiteur des activités de COX-1 et de COX-2.
Le chlorhydrate de tramadol est un analgésique opioïde de synthèse à action centrale. Il s'agit d'un agoniste partiel et non sélectif des récepteurs opioïdes μ, δ et κ, avec une affinité particulière pour les récepteurs µ. L'activité opioïde est due à la fois à une liaison de faible affinité de la molécule et à une liaison de plus grande affinité du métabolite O-déméthylé M1 aux récepteurs opioïdes µ. Dans les modèles animaux, M1 possède un effet analgésique jusqu'à 6 fois plus puissant que celui du tramadol et une affinité pour les récepteurs opioïdes µ 200 fois supérieure. Dans plusieurs tests réalisés sur les animaux, l'analgésie induite par le tramadol n'était que partiellement antagonisée par la naloxone, un antagoniste des opiacés. La contribution relative du tramadol et de M1 à l'analgésie humaine dépend des concentrations plasmatiques de chaque molécule.
Il a été démontré que le tramadol inhibe la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine in vitro, comme cela a été le cas pour certains autres analgésiques opioïdes. Ces mécanismes sont susceptibles de contribuer de manière indépendante au profil analgésique global du tramadol.
Le tramadol possède un effet antitussif. À l'inverse de ce qui est observé pour la morphine, une large gamme de doses analgésiques de tramadol ne présente pas d'effet dépresseur respiratoire. La motilité gastro-intestinale est également moins affectée. Les effets sur le système cardiovasculaire tendent à être légers. La puissance du tramadol serait de 1/10 (un dixième) à 1/6 (un sixième) de celle de la morphine.
Effets pharmacodynamiques
Des études précliniques ont montré une interaction synergique entre les substances actives observée dans des modèles d'inflammation aiguë et chronique et suggèrent que des doses plus faibles de chaque substance active permettent d'obtenir une analgésie efficace.
Efficacité et sécurité clinique
Des études cliniques réalisées sur plusieurs modèles de douleur nociceptive modérée à sévère (y compris douleurs dentaires, somatiques et viscérales) ont montré l'activité analgésique effective de SKUDEXUM.
Dans une étude randomisée en double aveugle, à doses multiples et en groupes parallèles menée auprès de 606 patientes âgées en moyenne de 47,6 ans (25 à 73 ans) présentant des douleurs modérées à sévères consécutives à une hystérectomie abdominale, l'efficacité analgésique de l'association thérapeutique a été comparée à celle des composants individuels sur la base de la somme des différences d'intensité de la douleur au cours des 8 heures suivant l'administration de la première dose du médicament à l'étude (SPID8), l'intensité de la douleur (ID) étant évaluée à l'aide d'une échelle visuelle analogique (EVA) de 100 mm, une valeur plus élevée de la SPID indiquant un soulagement supérieur de la douleur. Le traitement par SKUDEXUM a montré un effet analgésique significativement supérieur à celui obtenu avec les composants individuels administrés à la même dose (dexkétoprofène 25 mg) ou à une dose plus élevée (tramadol 100 mg), les résultats étant les suivants : SKUDEXUM (241,8), dexkétoprofène 25 mg (184,5), tramadol 100 mg (157,3).
Au cours des 8 premières heures suivant l'administration de SKUDEXUM, l'intensité de la douleur ressentie par les patientes (ID-EVA moyenne = 33,6) était, de façon statistiquement significative (p < 0,0001), plus faible que celle des patientes auxquelles avaient été administrés 25 mg de dexkétoprofène (ID-EVA moyenne = 42,6) ou 100 mg de tramadol (ID-EVA moyenne = 42,9). Au cours d'une période de 56 heures avec administration répétée selon le schéma posologique auprès d'une population en intention de traiter dans laquelle les patientes n'ayant reçu aucun traitement actif en tant que première dose unique étaient exclues, SKUDEXUM a également montré, de façon statistiquement significative (p < 0,0001), un effet analgésique supérieur à celui du dexkétoprofène 25 mg (-8,4) et du tramadol 100 mg (-5,5).
Les patientes traitées par SKUDEXUM ont nécessité moins de traitements de secours pour soulager la douleur (11,8 % des patientes) que celles traitées par dexkétoprofène 25 mg (21,3 %, p = 0,0104) et tramadol 100 mg (21,4 %, p = 0,0097). Si l'on prend en compte l'impact des traitements de secours, l'effet analgésique supérieur de SKUDEXUM dans le cadre d'une administration répétée pendant 56 heures est encore plus flagrant, avec une différence d'ID-EVA en faveur de SKUDEXUM statistiquement significative (p < 0,0001) de -11,0 pour le dexkétoprofène et de -9,1 pour le tramadol.
Dans une étude randomisée en double aveugle, à doses multiples et en groupes parallèles menée auprès de 641 patients âgés en moyenne de 61,9 ans (29 à 80 ans) présentant des douleurs modérées à sévères consécutives à une arthroplastie totale de la hanche, l'efficacité analgésique de l'association thérapeutique a été comparée à celle des composants individuels sur la base de la somme des différences d'intensité de la douleur au cours des 8 heures suivant l'administration de la première dose du médicament à l'étude (SPID8). Le traitement par SKUDEXUM a montré un effet analgésique significativement supérieur (SPID8 = 246,9) à celui obtenu avec les composants individuels administrés à la même dose (dexkétoprofène 25 mg, SPID8 = 208,8) ou à une dose plus élevée (tramadol 100 mg, SPID8 = 204,6). Au cours des 8 premières heures suivant l'administration de SKUDEXUM, l'intensité de la douleur ressentie par les patientes (ID-EVA moyenne = 26,3) était, de façon statistiquement significative (p < 0,0001), plus faible que celle des patientes auxquelles avaient été administrés 25 mg de dexkétoprofène (ID-EVA moyenne = 33,6) ou 100 mg de tramadol (ID-EVA moyenne = 33,7).
Au cours d'une période de 56 heures avec administration répétée selon le schéma posologique auprès d'une population en intention de traiter dans laquelle les patients n'ayant reçu aucun traitement actif en tant que première dose unique étaient exclus, SKUDEXUM a également montré, de façon statistiquement significative (p < 0,0001), un effet analgésique supérieur à celui du dexkétoprofène 25 mg (-8,1) et du tramadol 100 mg (-6,3).
Des traitements de secours pour soulager la douleur ont dû être administrés à 15,5 % des patients traités par SKUDEXUM, contre 28,0 % (p = 0,0017) de ceux traités par dexkétoprofène 25 mg et 25,2 % (p = 0,0125) de ceux traités par tramadol 100 mg. Si l'on prend en compte l'impact des traitements de secours, l'effet analgésique supérieur de SKUDEXUM dans le cadre d'une administration répétée pendant 56 heures est encore plus flagrant, avec une différence d'ID-EVA en faveur de SKUDEXUM statistiquement significative (p < 0,0001) de -10,4 pour le dexkétoprofène et de -8,3 pour le tramadol.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec SKUDEXUM dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour le traitement de la douleur aiguë modérée à sévère (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Source : BDPM
Effets indésirables
diarrhée
douleur abdominale
fatigue
nausée
sensation vertigineuse
sécheresse buccale
vomissement
Source : ANSM
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Source : BDPM
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