Dexaméthasone phosphate 4 mg/ml solution injectable
Informations générales
Substance
Forme galénique
Solution injectable/pour perfusion
Voies d'administration
Implantation, Voie intraarticulaire, Voie intramusculaire, Voie intraveineuse, Voie périarticulaire
Source : ANSM
Indications et autres usages documentés
- anémie hémolytique
- bursite
- choc
- choc anaphylactique
- dermatose
- exacerbation de l'asthme
- hémopathie
- insuffisance surrénale
- leucémie
- maladie à coronavirus 2019
- pemphigus vulgaris
- polyarthrite rhumatoïde
- purpura thrombopénique idiopathique
- péri-arthrite scapulo-humérale
- styloïdite
- syndrome respiratoire aigu
- ténosynovite
- épicondylite
- érythrodermie
- œdème cérébral
Source : ANSM
Posologie
Posologie
La posologie dépend de la gravité des symptômes pathologiques, de la réponse individuelle du patient et, en utilisation intra-articulaire, de la taille de l'articulation.
Les glucocorticoïdes ne doivent être utilisés qu'aussi longtemps - et uniquement à des doses aussi faibles - qu'absolument nécessaire pour obtenir et maintenir l'effet thérapeutique souhaité.
Si des doses élevées sont nécessaires en un seul traitement, l'utilisation de médicaments contenant de la dexaméthasone avec des dosages/volumes plus élevés doit être envisagée.
- Administration systémique
Pour le traitement et la prophylaxie de l'œdème cérébral des tumeurs cérébrales (en postopératoire et après irradiation par rayons X) et après un traumatisme de la moelle épinière
Selon la cause et la gravité, la dose initiale est de 8 à 10 mg (jusqu'à 80 mg) en IV, puis de 16 à 24 mg (jusqu'à 48 mg)/jour répartis en 3 à 4 (6) doses uniques en IV pendant 4 à 8 jours. L'administration à long terme d'une dose plus faible de phosphate de dexaméthasone peut être nécessaire pendant la radiothérapie et dans le traitement conservateur des tumeurs cérébrales inopérables.
Pour le choc anaphylactique, la première injection d'adrénaline IV, puis 40 à 100 mg (enfants 40 mg) par injection IV, répétée si nécessaire.
Etat de choc chez les polytramatisés/ prévention du syndrome respiratoire aigu post- traumatique
Initialement 40 à 100 mg (enfants 40 mg) en IV, répétition de la dose après 12 heures, ou toutes les 6 heures 16 à 40 mg pendant 2‑3 jours.
Pour les exacerbations sévères de l'asthme, 8 à 40 mg en IV le plus tôt possible. Si besoin, injections répétées de 8 mg toutes les 4 heures.
Pour les dermatoses aiguës sévères et les hémopathies sévères, traitement initial avec 20 à 40 mg de phosphate de dexaméthasone en IV et traitement ultérieur en fonction de la gravité du cas, avec la même dose quotidienne ou des doses inférieures au cours des premiers jours et passer au traitement par voie orale.
Pour le traitement de l'insuffisance corticosurrénale aiguë (crise surrénalienne), initiation du traitement par 4 à 8 mg de phosphate de dexaméthasone en IV.
Pour le traitement de la COVID-19
Patients adultes : 6 mg en IV, une fois par jour pendant 10 jours maximum.
Sujet âgé, insuffisance rénale, insuffisance hépatique (à faible dose (6 mg par jour) et de courte durée) : aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
Population pédiatrique : il est recommandé aux patients pédiatriques (adolescents âgés de 12 ans et plus pesant au moins 40 kg) d'utiliser 6 mg en IV, une fois par jour pendant 10 jours maximum.
La durée du traitement doit être guidée par la réponse clinique et les besoins individuels du patient.
- Administration locale
Pour un traitement local infiltrant, périarticulaire et intra-articulaire dans des conditions strictement aseptiques, injection de 4 mg ou 8 mg de phosphate de dexaméthasone. Pour l'injection dans une petite articulation, 2 mg de phosphate de dexaméthasone suffisent. Selon la gravité de la maladie, il ne faut pas effectuer plus de 3 à 4 infiltrations ou 3 à 4 injections par articulation. L'intervalle entre les injections ne doit pas être inférieur à 3 à 4 semaines.
Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (voir également rubrique 5.2).
Insuffisance hépatique
Chez les patients atteints d'une maladie hépatique sévère, un ajustement de la dose peut être nécessaire (voir également rubrique 5.2).
Population pédiatrique
Chez les enfants jusqu'à 14 ans, un intervalle sans traitement de 4 jours (traitement intermittent) doit être inséré après chaque cure de 3 jours de traitement, pendant le traitement à long terme, en raison du risque de troubles de la croissance.
Mode d'administration
Pour usage intraveineux, intramusculaire, intra-articulaire ou local (infiltration).
La solution injectable/pour perfusion de DEXAMETHASONE KALCEKS est généralement administrée lentement (2 à 3 minutes) par voie intraveineuse dans les maladies aiguës, par injection ou perfusion. Cependant, il peut également être administré par voie intramusculaire (uniquement dans des cas exceptionnels), en infiltration locale ou en intra-articulaire.
Source : BDPM
Contre-indications
Accident vasculaire cérébral
Allaitement
Enfant et Adolescent
Grossesse
Infection au site d'injection
sans traitement etiologiqueInfection fongique invasive
Infection générale
sauf à des indications spécifiéesOstéoporose
sauf situation très grave necessitant ce medicament,utiliser dans de courte duréePhéochromocytome
cas déjà identifié ou meme suspectéTraumatisme crânien
Voie intra-articulaire
Voie intra-articulaire
osteonecroseVoie intra-articulaire
Voie intra-articulaire
Voie intra-articulaire
spontanée ou due aux anticoagulantsVoie intra-articulaire
Ou infection se developpe très proche de l'infection à traiterVoie intra-articulaire
d'origine bacterienneVoie intra-articulaire
de l'articulation à traiterVoie intramusculaire
Source : ANSM
Interactions
dexaméthasone <> rilpivirineContre-indication
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> vaccins vivants atténuésContre-indication
corticoïdes <> mifamurtideAssociation DECONSEILLEE
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
dexaméthasone <> praziquantelPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticoagulants orauxPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> isoniazidePrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> autres hypokaliémiantsPrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> digoxinePrécaution d'Emploi
hypokaliémiants <> substances susceptibles de donner des torsades de pointesPrécaution d'Emploi
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anti-inflammatoires non stéroïdiensA prendre en compte
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> curares non dépolarisantsA prendre en compte
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> fluoroquinolonesA prendre en compte
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> héparinesA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
La dexaméthasone traverse le placenta. Pendant la grossesse, en particulier au cours des trois premiers mois, il ne doit être utilisé qu'après une évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque. DEXAMETHASONE KALCEKS ne doit être utilisé pendant la grossesse que dans des situations mettant le pronostic vital en danger. En cas de traitement au long cours par des glucocorticoïdes pendant la grossesse, des troubles de la croissance fœtale ne peuvent être exclus. L'administration de corticostéroïdes à des animaux gravides peut provoquer des malformations du développement fœtal, notamment une fente palatine, un retard de croissance intra-utérin et des effets sur la croissance et le développement cérébral. Rien n'indique que les corticostéroïdes entraînent une augmentation de l'incidence des anomalies congénitales telles que la fente palatine/la fente labiale chez l'homme. Voir également la rubrique 5.3. Si des glucocorticoïdes sont administrés en fin de grossesse, il existe un risque fœtal d'atrophie corticosurrénale, ce qui peut nécessiter un traitement substitutif progressif chez le nouveau-né. Les études ont montré un risque accru d'hypoglycémie néonatale à la suite de l'administration de corticostéroïdes, y compris de dexaméthasone, pendant une courte période chez des femmes à risque d'accouchement prématuré tardif.
Allaitement
Les glucocorticoïdes sont excrétés dans le lait maternel. Aucun mal pour le nourrisson n'a été signalé à ce jour. Néanmoins, ils ne doivent être utilisés que lorsqu'ils sont strictement indiqués pendant l'allaitement. Si des doses plus élevées sont nécessaires en raison de la maladie, l'allaitement doit être interrompu.
Fertilité
Aucune étude de fertilité n'a été réalisée.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Corticoïdes à usage systémique, corticoïdes à usage systémique non associé, glucocorticoïdes, code ATC : H02AB02.
La dexaméthasone est un glucocorticoïde monofluoré doté de propriétés anti-allergiques, anti-inflammatoires et stabilisatrices de membrane marquées, ainsi que d'effets sur le métabolisme des glucides, des protéines et des lipides.
Avec une demi-vie biologique de plus de 36 heures, la dexaméthasone appartient aux glucocorticoïdes à très longue durée d'action. En raison de sa longue durée d'action, la dexaméthasone peut entraîner une accumulation et un surdosage lorsqu'elle est administrée quotidiennement en continu.
La dexaméthasone possède un effet glucocorticoïde environ 7,5 fois plus puissant que la prednisolone et la prednisone. Comparé à l'hydrocortisone, il est 30 fois plus puissant. Il n'a pas d'effet minéralocorticoïde.
Les glucocorticoïdes tels que la dexaméthasone exercent leur effet biologique en activant la transcription de gènes sensibles aux corticostéroïdes. Les effets anti-inflammatoires, immunosuppresseurs et antiprolifératifs sont induits par des facteurs tels qu'une formation, une libération et une activité réduites de médiateurs inflammatoires et par l'inhibition de fonctions spécifiques et la migration de cellules inflammatoires. De plus, l'effet des lymphocytes T et des macrophages sensibilisés sur les cellules cibles par les corticostéroïdes est peut-être empêché.
Traitement du COVID-19
L'étude RECOVERY (Randomised Evaluation of COVid-19 thERapY) est une étude sur plateforme adaptative, initiée par un chercheur, individuellement randomisé, contrôlé, ouvert et adaptatif pour évaluer les effets des traitements potentiels chez les patients hospitalisés avec COVID-19.
www.recoverytrial.net
L'essai a été mené dans 176 centres hospitaliers au Royaume-Uni.
Il y avait 6425 patients randomisés recevant soit de la dexaméthasone (2104 patients) soit des soins habituels seuls (4321 patients). 89 % des patients présentaient une infection au SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire.
Lors de la randomisation, 16 % des patients recevaient une ventilation mécanique invasive ou une oxygénation extracorporelle par membrane, 60 % recevaient de l'oxygène uniquement (avec ou sans ventilation non invasive) et 24 % ne recevaient ni l'un ni l'autre.
L'âge moyen des patients était de 66,1 +/- 15,7 ans. 36 % des patients étaient des femmes. 24 % des patients avaient des antécédents de diabète, 27 % de maladie cardiaque et 21 % de maladie pulmonaire chronique.
Critère d'évaluation principal
La mortalité à 28 jours était significativement plus faible dans le groupe dexaméthasone que dans le groupe de soins habituels, avec des décès signalés chez 482 des 2104 patients (22,9 %) et chez 1110 des 4321 patients (25,7 %), respectivement (rapport de taux, 0,83 ; 95 % intervalle de confiance [IC], 0,75 à 0,93 ; P < 0,001).
Dans le groupe dexaméthasone, l'incidence des décès était inférieure à celle du groupe de soins habituels chez les patients recevant une ventilation mécanique invasive (29,3 % contre 41,4 % ; rapport de taux, 0,64 ; IC à 95 % : 0,51 à 0,81) et chez ceux recevant un supplément d'oxygène sans ventilation mécanique invasive (23,3 % contre 26,2 % ; rapport de taux, 0,82 ; IC à 95 % : 0,72 à 0,94).
Il n'y avait pas d'effet clair de la dexaméthasone chez les patients qui ne recevaient aucune assistance respiratoire lors de la randomisation (17,8 % contre 14,0 % ; rapport de taux, 1,19 ; IC à 95 %, 0,91 à 1,55).
Critères secondaires
Les patients du groupe dexaméthasone ont eu une durée d'hospitalisation plus courte que ceux du groupe de soins habituels (médiane, 12 jours contre 13 jours) et une plus grande probabilité de sortie en vie dans les 28 jours (rapport de taux, 1,10 ; IC à 95 % : 1,03 à 1,17).
Conformément au critère d'évaluation principal, l'effet le plus important concernant la sortie dans les 28 jours a été observé chez les patients recevant une ventilation mécanique invasive lors de la randomisation (rapport de taux, 1,48 ; IC à 95 %, 1,16 à 1,90), suivi par l'oxygène seul (rapport de taux, 1,15 ; IC à 95 % 1,06-1,24) sans effet bénéfique chez les patients ne recevant pas d'oxygène (rapport de taux : 0,96 ; IC à 95 % 0,85-1,08).
<table> <tbody><tr> <td rowspan="2"> Résultats </td> <td> Dexaméthasone (N = 2104) </td> <td> Soins usuels (N = 4321) </td> <td> Risque relatif ou ratio (95% CI) \* </td> </tr> <tr> <td colspan="3"> Nombre/Nombre total de patients (%) </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Critère principal </td> </tr> <tr> <td> Mortalité à 28 jours </td> <td> 482/2104 (22,9) </td> <td> 1110/4321 (25,7) </td> <td> 0,83 (0,75‑0,93) </td> </tr> <tr> <td colspan="4"> Critères secondaires </td> </tr> <tr> <td> Sortie de l'hôpital sous 28 jours </td> <td> 1413/2104 (67,2) </td> <td> 2745/4321 (63,5) </td> <td> 1,10 (1,03‑1,17) </td> </tr> <tr> <td> Ventilation mécanique invasive ou décès† </td> <td> 456/1780 (25,6) </td> <td> 994/3638 (27,3) </td> <td> 0,92 (0,84‑1,01) </td> </tr> <tr> <td> Ventilation mécanique invasive </td> <td> 102/1780 (5,7) </td> <td> 285/3638 (7,8) </td> <td> 0,77 (0,62‑0.95) </td> </tr> <tr> <td> Décès </td> <td> 387/1780 (21,7) </td> <td> 827/3638 (22,7) </td> <td> 0,93 (0,84‑1,03) </td> </tr> </tbody></table>* Les risques relatifs ont été ajustés sur l'âge en fonction du taux de mortalité à 28 jours et du délai de sortie en vie de l'hôpital. Les risques relatifs ont été ajustés sur l'âge en fonction du taux de progression vers ventilation mécanique invasive ou de décès et des sous-composants.
† Les patients qui recevaient une ventilation mécanique invasive au moment de la randomisation ont été exclus de cette catégorie.
Données de sécurité
Quatre effets indésirables (EI) graves ont été observés en lien avec le traitement à l'étude : deux cas graves d'hyperglycémie, un cas grave de psychose induite par la corticothérapie et un cas d'hémorragie digestive haute. Les évènements ont tous été résolus.
Analyses en sous-groupes
Effets de l'administration de la DEXAMÉTHASONE sur la mortalité à 28 jours, en fonction de l'âge et de l'assistance respiratoire reçue au moment de la randomisation
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td> Dexaméthasone </td> <td> Soins habituels </td> <td colspan="2"> </td> <td> RR (IC 95 %) </td> </tr> <tr> <td colspan="6"> Pas d'oxygène (= 0,70; p=0,40) </td> </tr> <tr> <td> <70 ≥70 <80 ≥80 Sous-total </td> <td> 10/197 (5,1 %) 25/114 (21,9 %) 54/190 (28,4 %) 89/501 (17,8 %) </td> <td> 18/462 (3,9 %) 35/224 (15,6 %) 92/348 (26,4 %) 145/1034 (14,0 %) </td> <td colspan="2" rowspan="5"> </td> <td> 1,31 (0,60-2,83) 1,46 (0,88-2,45) 1,06 (0,76-1,49) 1,19 (0,91-1,55) </td> </tr> <tr> <td colspan="3"> Oxygène seul (=2,54; p=0,11) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> <70 ≥70 <80 ≥80 Sous-total </td> <td> 53/675 (7,9 %) 104/306 (34,0 %) 141/298 (47,3 %) 298/1279 (23,3 %) </td> <td> 193/1473 (13,1 %) 178/531 (33,5 %) 311/600 (51,8 %) 682/2604 (26,2 %) </td> <td> 0,58 (0,43-0,78) 0,98 (0,77-1,25) 0,85 (0,70-1,04) 0,82 (0,72-0,94) </td> </tr> <tr> <td colspan="3"> Ventilation mécanique (= 0,28; p=0,60) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> <70 ≥70 <80 ≥80 Sous-total Tous les participants </td> <td> 66/269 (24,5 %) 26/49 (53,1 %) 3/6 (50,0 %) 95/324 (29,3 %) 482/2104 (22,9 %) </td> <td> 217/569 (38,1 %) 58/104 (55,8 %) 8/10 (80,0 %) 283/683 (41,4 %) 1110/4321 (25,7 %) </td> <td> 0,61 (0,46-0,81) 0,85 (0,53-1,34) 0,39 (0,10-1,47) 0,64 (0,51-0,81) 0,83 (0,75-0,93) p<0,001 </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> Dexaméthasone plus efficace </td> <td> Soins habituels plus efficace </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>Effets de l'administration de la DEXAMÉTHASONE sur la mortalité à 28 jours, en fonction de l'assistance respiratoire reçue au moment de la randomisation et d'antécédents de maladie chronique
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="2"> Dexaméthasone </td> <td colspan="2"> Soins habituels </td> <td colspan="2"> </td> <td> RR (IC 95 %) </td> </tr> <tr> <td colspan="8"> Pas d'oxygène (= 0,08; p=0,78) </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Antécédent de maladie Pas d'antécédent de maladie Sous-total </td> <td colspan="2"> 65/313 (20,8 %) 24/188 (12,8 %) 89/501 (17,8 %) </td> <td> 100/598 (16,7 %) 45/436 (10,3 %) 145/1034 (14,0 %) </td> <td colspan="2" rowspan="5"> </td> <td> 1,22 (0,89-1,66) 1,12 (0,68-1,83) 1,19 (0,91-1,55) </td> </tr> <tr> <td colspan="5"> Oxygène seul (=2,05; p=0,15) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Antécédent de maladie Pas d'antécédent de maladie Sous-total </td> <td colspan="2"> 221/702 (31,5 %) 77/577 (13,3 %) 298/1279 (23,3 %) </td> <td> 481/1473 (32,7 %) 201/1131 (17,8 %) 682/2604 (26,2 %) </td> <td> 0,88 (0,75-1,03) 0,70 (0,54-0,91) 0,82 (0,72-0,94) </td> </tr> <tr> <td colspan="5"> Ventilation mécanique (=1,52; p=0,22) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Antécédent de maladie Pas d'antécédent de maladie Sous-total Tous les participants </td> <td colspan="2"> 51/159 (32,1 %) 44/165 (26,7 %) 95/324 (29,3 %) 482/2104 (22,9 %) </td> <td> 150/346 (43,4 %) 133/337 (39,5 %) 283/683 (41,4 %) 1110/4321 (25,7 %) </td> <td> 0,75 (0,54-1,02) 0,56 (0,40-0,78) 0,64 (0,51-0,81) 0,83 (0,75-0,93) p<0,001 </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> </td> <td colspan="2"> </td> <td> </td> <td> Dexaméthasone plus efficace </td> <td> Soins habituels plus efficace </td> <td> </td> </tr> <tr> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> </tbody></table>(source: Horby P. et al., 2020; https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.06.22.20137273v1; doi: https://doi.org/10.1101/2020.06.22.20137273)
Source : BDPM
Effets indésirables
acné
aménorrhée
anxiété
arrêt cardiaque
arythmie
athérosclérose
atrophie corticosurrénalienne
atrophie cutanée
atrophie cutanée et sous-cutanée
atrophie musculaire
augmentation de l'appétit
augmentation de l'excrétion urinaire de potassium
augmentation de la fragilité capillaire
bronchospasme
cardiomyopathie hypertrophique chez les nourrissons prématurés
cataracte
choriorétinopathie
chémosis
collapsus cardiovasculaire
crise d'épilepsie
dermatite périorale
diabète sucré
diminution de la résistance aux infections
diminution de la tolérance au glucose
douleur prolongée
dyscrasie sanguine
détérioration des infections bactériennes de la cornée
ecchymose
euphorie
exanthème
exophtalmie
faciès lunaire
faiblesse musculaire
gastralgie
glaucome
hallucination
hirsutisme
hypercholestérolémie
hypersensibilité
hypertension
hypertrichose
hypertriglycéridémie
hypotension
hémorragie gastro-intestinale
idée suicidaire
immunodépression
infection
infection masquée
infection opportuniste
infection parasitaire
inflammation oculaire
intolérance médicamenteuse
irritabilité
irritation au site d'injection
kératite
labilité affective
leucocytose
lipomatose
lymphopénie
manie
manifestation d'épilepsie latente
modification des taux d'hormones sexuelles
mydriase
myopathie
obésité
ostéonécrose
ostéoporose
pancréatite
perforation du côlon
perforation oculaire
polyglobulie
prise de poids
pseudo tumeur cérébrale
psychose
ptose
pétéchies
retard de cicatrisation
retard de croissance
rupture d'un tendon
réaction anaphylactique
réactivation d'une infection
réactivation d'une infection virale
rétention sodique
sensation d'impuissance
sensation de chaleur
syndrome de Cushing
tendinite
tendinopathie
thrombose
trouble de la pigmentation
trouble du sommeil
télangiectasie
ulcère cornéen
ulcère duodénal
ulcère gastrique
ulcère gastro-intestinal
vascularite
vergeture
éosinopénie
état dépressif
œdème
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
Source : BDPM
Testez Posos gratuitement
Voir les risques d'une prescription
Trouver des alternatives thérapeutiques
Identifiez l'origine d'un effet indésirable