Daridorexant (chlorhydrate) 50 mg comprimé
Informations générales
Substance
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Posologie
<u>Posologie </u>
La posologie recommandée pour les adultes est d'un comprimé de 50 mg une fois par jour par voie orale, à prendre 30 minutes avant le coucher. En fonction de l'évaluation clinique, certains patients peuvent être traités avec la dose de 25 mg une fois par jour, le soir (voir rubriques 4.4 et 4.5).
La posologie maximale quotidienne est de 50 mg.
La durée du traitement doit être aussi courte que possible. La pertinence de poursuivre le traitement doit être évaluée dans les 3 mois après initiation du traitement et périodiquement ensuite. Des données cliniques sont disponibles pour un traitement continu allant jusqu'à 12 mois.
Le traitement peut être interrompu sans diminution progressive de la dose.
<i>Dose oubliée </i>
Si un patient oublie de prendre QUVIVIQ au moment du coucher, cette dose ne doit pas être prise pendant la nuit.
<i>Insuffisance hépatique </i>
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. La posologie recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée est d'un comprimé de 25 mg une fois par jour, le soir (voir rubrique 5.2). Le daridorexant n'a pas été étudié et n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
<i>Insuffisance rénale </i>
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (y compris sévère), (voir rubrique 5.2).
<i>Administration simultanée d'inhibiteurs modérés du CYP3A4 </i>
La posologie recommandée en cas d'administration avec des inhibiteurs modérés du CYP3A4 est d'un comprimé de 25 mg une fois par jour, le soir (voir rubrique 4.5).
La consommation de pamplemousse ou de jus de pamplemousse le soir doit être évitée.
<i>Administration simultanée de dépresseurs du système nerveux central (SNC) </i>
En cas d'administration simultanée avec des médicaments dépresseurs du SNC, des ajustements posologiques de QUVIVIQ et/ou des autres médicaments peuvent être nécessaires sur la base d'une évaluation clinique en raison d'effets potentiellement additifs (voir rubriques 4.4 et 4.5).
<i>Personnes âgées </i>
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez les patients âgés (> 65 ans). Des données limitées sont disponibles chez les patients âgés de plus de 75 ans. Aucune donnée n'est disponible chez les patients âgés de plus de 85 ans.
<i>Population pédiatrique </i>
La sécurité et l'efficacité de daridorexant chez les enfants n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
<u>Mode d'administration </u>
Voie orale.
QUVIVIQ peut être pris avec ou sans nourriture. Cependant, la prise de QUVIVIQ peu après un repas copieux peut réduire l'effet sur l'endormissement (voir rubrique 5.2).
Source : EMA
Interactions
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de daridorexant chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
En conséquence, QUVIVIQ ne doit être utilisé pendant la grossesse que si l'état clinique de la femme enceinte justifie le traitement avec daridorexant.
Allaitement
Les données disponibles issues d'une étude sur l'allaitement menée chez 10 femmes en bonne santé allaitant et recevant 50 mg de daridorexant indiquent que la présence de daridorexant dans le lait maternel est faible, avec une fraction de 0,02 % de la dose maternelle de daridorexant excrétée dans le lait maternel.
Un risque de somnolence excessive pour le nourrisson allaité ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec QUVIVIQ, en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Il n'existe pas de données concernant l'effet de l'exposition au daridorexant sur la fertilité humaine. Les études effectuées chez l'animal n'indiquent aucun impact sur la fertilité des mâles ou des femelles (voir rubrique 5.3).
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d'action
Le daridorexant est un antagoniste des récepteurs de l'orexine, agissant à la fois sur les récepteurs de l'orexine 1 et de l'orexine 2 et équipotent sur les deux. Les neuropeptides de l'orexine (orexine A et orexine B) agissent sur les récepteurs de l'orexine pour favoriser l'éveil. Le daridorexant antagonise l'activation des récepteurs de l'orexine par les neuropeptides de l'orexine et, par conséquent, diminue l'état d'éveil, ce qui permet au sommeil de se produire, sans modifier la proportion des stades de sommeil (évaluée par enregistrement électroencéphalographique chez des rongeurs ou par polysomnographie chez des patients souffrant d'insomnie).
Efficacité et sécurité cliniques
L'efficacité du daridorexant a été évaluée dans deux études de phase 3, l'étude 1 et l'étude 2, multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées par placebo, en groupes parallèles, dont la conception était identique.
Un total de 1854 sujets souffrant d'insomnie (insatisfaction quant à la quantité ou à la qualité du sommeil, depuis au moins 3 mois, accompagnée d'une détresse cliniquement significative ou d'une altération des activités pendant la journée) ont été randomisés pour recevoir du daridorexant ou un placebo une fois par jour, le soir, pendant 3 mois. Dans l'étude 1, 930 sujets ont été randomisés pour recevoir 50 mg de daridorexant (N = 310), 25 mg (N = 310) ou un placebo (N = 310). Dans l'étude 2, 924 sujets ont été randomisés pour recevoir 25 mg de daridorexant (N = 309), 10 mg (N = 307) ou un placebo (N = 308). À l'inclusion, la proportion de sujets ayant un score de l'index de gravité de l'insomnie (ISI) compris entre 8-14, 15-21 et 22-28, était respectivement de 12 %, 58 % et 30 %.
À la fin de la période de traitement de 3 mois, les deux études pivots comprenaient une période de traitement par placebo de 7 jours, après laquelle les sujets pouvaient participer à une étude d'extension de 9 mois en double aveugle, contrôlée par placebo (Étude 3). Un total de 576 sujets ont été traités avec le daridorexant pendant au moins 6 mois de traitement cumulatif, dont 331 pendant au moins 12 mois.
Dans l'étude 1, les sujets avaient un âge moyen de 55,4 ans (de 18 à 88 ans), avec 39,1 % de sujets
≥ 65 ans, dont 5,8 % ≥ 75 ans. La majorité était des femmes (67,1 %).
Dans l'étude 2, les sujets avaient un âge moyen de 56,7 ans (de 19 à 85 ans), avec 39,3 % de sujets
≥ 65 ans, dont 6,1 % ≥ 75 ans. La majorité était des femmes (69,0 %).
Les critères principaux d'évaluation pour les deux études étaient la variation, entre l'inclusion et le mois 1 et entre l'inclusion et le mois 3, de la latence d'endormissement (LPS) et de l'éveil intra-sommeil (WASO), mesurés objectivement par polysomnographie dans un laboratoire du sommeil. La LPS est une mesure de l'induction du sommeil et le WASO est une mesure du maintien du sommeil.
Les critères secondaires d'évaluation inclus dans la hiérarchie des tests statistiques avec contrôle de l'erreur de type 1 étaient le temps de sommeil total rapporté par le patient (sTST), évalué à domicile tous les matins à l'aide du questionnaire SDQ (Sleep Diary Questionnaire), et le fonctionnement pendant la journée rapporté par le patient, évalué à l'aide du domaine « envie de dormir » du questionnaire IDSIQ (Insomnia Daytime Symptoms and Impacts Questionnaire), tous les soirs à domicile. Le score total de l'IDSIQ, les scores des domaines vigilance/cognition et humeur ont également été évalués pour compléter l'évaluation du fonctionnement pendant la journée.
Effet du daridorexant sur le sommeil et le fonctionnement pendant la journée
Dans les deux études, à la fois au mois 1 et au mois 3, l'efficacité du daridorexant sur les variables objectives (LPS, WASO) et subjectives (sTST) du sommeil ainsi que sur le fonctionnement pendant la journée évalué par les scores IDSIQ a augmenté avec la dose.
Dans l'étude 1, la dose de 50 mg a montré une amélioration statistiquement significative (p < 0,001) par rapport au placebo sur tous les critères d'évaluation primaires et secondaires. Pour la dose de
25 mg, une signification statistique a été obtenue de manière constante sur le WASO et le sTST dans les deux études, et sur le LPS dans l'étude 1. La dose de 10 mg n'était pas efficace.
L'efficacité du daridorexant était similaire dans les sous-groupes basés sur l'âge, le sexe, la race et la région.
Tableau 2 : Efficacité sur les variables du sommeil et le fonctionnement pendant la journée – Étude 1
50 mg N = 310 |
25 mg N = 310 |
Placebo N = 310 |
||
WASO (éveils intra-sommeil, en minutes) : maintien du sommeil, évalué objectivement par PSG |
||||
Valeur à l'inclusion |
Moyenne (écart-type) | 95 (38) | 98 (39) | 103 (41) |
Mois 1 | Moyenne (écart-type) | 65 (35) | 77 (42) | 92 (42) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-29 [-33, -25] |
-18 [-22, -15] |
-6 [-10, -2] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-23 [-28, -18] |
-12 [-17, -7] |
||
Mois 3 | Moyenne (écart-type) | 65 (39) | 73 (40) | 87 (43) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-29 [-33, -25] |
-23 [-27, -19] |
-11 [-15, -7] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-18 [-24, -13] |
-12 [-17, -6] |
||
LPS (latence d'endormissement, en minutes) : induction du sommeil, évalué objectivement par PSG |
||||
Valeur à l'inclusion |
Moyenne (SD) | 64 (37) | 67 (39) | 67 (40) |
Mois 1 | Moyenne (SD) | 34 (27) | 38 (32) | 46 (36) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-31 [-35, -28] |
-28 [-32, -25] |
-20 [-23, -17] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-11 [-16, -7] |
-8 [-13, -4] |
||
Mois 3 | Moyenne (SD) | 30 (23) | 36 (34) | 43 (34) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-35 [-38, -31] |
-31 [-34, -27] |
-23 [-26, -20] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-12 [-16, -7] |
-8 [-12, -3] |
||
sTST (temps de sommeil total subjectif, en minutes) : rapporté par le patient | ||||
Valeur à l'inclusion |
Moyenne (SD) | 313 (58) | 310 (60) | 316 (53) |
Mois 1 | Moyenne (SD) | 358 (74) | 345 (66) | 338 (65) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
44 [38, 49] |
34 [29, 40] |
22 [16, 27] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
22 [14, 30] |
13 [5, 20] |
||
Mois 3 | Moyenne (SD) | 372 (79) | 358 (72) | 354 (73) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
58 [51, 64] |
48 [41, 54] |
38 [31, 44] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
20 [11, 29] |
10 [1, 19] |
||
Score du domaine « envie de dormir » du questionnaire IDSIQ (fonctionnement pendant la journée) : rapporté par le patient |
||||
Valeur à l'inclusion |
Moyenne (SD) | 22,5 (7,2) | 22,1 (6,9) | 22,3 (6,9) |
Mois 1 | Moyenne (SD) | 18,6 (7,8) | 19,4 (7,1) | 20,3 (6,9) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-3,8 [-4,3, -3,2] |
-2,8 [-3,3, -2,2] |
-2,0 [-2,6, -1,5] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-1,8 [-2,5, -1,0] |
-0,8 [-1,5, 0,0] |
||
Mois 3 | Moyenne (SD) | 16,5 (8,1) | 17,3 (7,6) | 18,5 (7,8) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-5,7 [-6,4, -5,0] |
-4,8 [-5,5, -4,1] |
-3,8 [-4,5, -3,1] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-1,9 [-2,9, -0,9] |
-1,0 [-2,0, 0,0] |
CL = limites de confiance ; IDSIQ = Insomnia Daytime Symptoms and Impacts Questionnaire ; LSM = moyenne des moindres carrés ; PSG = polysomnographie ; SD = écart-type.
Tableau 3 : Efficacité sur les variables du sommeil et le fonctionnement pendant la journée – Étude 2
25 mg N = 309 |
Placebo N = 308 |
||
WASO (éveils intra-sommeil, en minutes) : maintien du sommeil, évalué objectivement par PSG |
|||
Valeur à l'inclusion |
Moyenne (SD) | 106 (49) | 108 (49) |
Mois 1 | Moyenne (SD) | 80 (44) | 93 (50) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-24 [-28, -20] |
-13 [-17, -8] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-12 [-18, -6] |
||
Mois 3 | Moyenne (SD) | 80 (49) | 91 (47) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-24 [-29, -19] |
-14 [-19, -9] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-10 [-17, -4] |
||
LPS (latence d'endormissement, en minutes) : induction du sommeil, évalué objectivement par PSG |
|||
Valeur à l'inclusion |
Moyenne (SD) | 69 (41) | 72 (46) |
Mois 1 | Moyenne (SD) | 42 (39) | 50 (40) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-26 [-31, -22] |
-20 [-24, -16] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-6 [-12, -1] |
||
Mois 3 | Moyenne (SD) | 39 (37) | 49 (46) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-29 [-33, -24] |
-20 [-24, -15] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-9 [-15, -3] |
||
sTST (temps de sommeil total subjectif, en minutes) : rapporté par le patient | |||
Valeur à l'inclusion |
Moyenne (SD) | 308 (53) | 308 (52) |
Mois 1 | Moyenne (SD) | 353 (67) | 336 (63) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
44 [38, 49] |
28 [22, 33] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
16 [8, 24] |
||
Mois 3 | Moyenne (SD) | 365 (70) | 347 (65) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
56 [50, 63] |
37 [31, 43] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
19 [10, 28] |
||
Score du domaine « envie de dormir » du questionnaire IDSIQ (fonctionnement pendant la journée) : rapporté par le patient |
|||
Valeur initiale | Moyenne (SD) | 22,2 (6,2) | 22,6 (5,8) |
Mois 1 | Moyenne (SD) | 18,7 (6,5) | 19,8 (6,3) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-3,5 [-4,1, -2,9] |
-2,8 [-3,3, -2,2] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-0,8 [-1,6, 0,1] |
||
Mois 3 | Moyenne (SD) | 17,0 (7,0) | 18,4 (6,6) |
Variation par rapport aux valeurs à l'inclusion LSM (95 % CL) |
-5,3 [-6,0, -4,6] |
-4,0 [-4,7, -3,3] |
|
Différence par rapport au placebo LSM (95 % CL) |
-1,3 [-2,2, -0,3] |
CL = limites de confiance ; IDSIQ = Insomnia Daytime Symptoms and Impacts Questionnaire ; LSM = moyenne des moindres carrés ; PSG = polysomnographie ; SD = écart-type.
Phénomène de rebond de l'insomnie
Le potentiel de rebond de l'insomnie a été évalué pendant la période de traitement par placebo après 3 mois de traitement avec le daridorexant dans l'étude 1 et l'étude 2, en examinant les valeurs du LPS, du WASO et du sTST par rapport aux valeurs à l'inclusion de ces mesures. À la dose recommandée de 50 mg, pour les trois critères d'évaluation, les valeurs moyennes lors de la période de traitement par placebo étaient améliorées par rapport aux valeurs initiales (-15, -3 et 43 minutes pour le LPS, le WASO et le sTST, respectivement), indiquant qu'aucun signe d'insomnie rebond n'a été observé à l'arrêt du traitement.
Sécurité en milieu de nuit
L'effet du daridorexant sur la sécurité en milieu de nuit a été évalué dans un essai randomisé, contrôlé par placebo, mené chez 18 sujets adultes (âgés de < 65 ans) en bonne santé et 18 sujets âgés (≥ 65 ans) en bonne santé. La stabilité posturale, mesurée en évaluant l'oscillation du corps à l'aide d'un compteur d'oscillations du corps environ 5 minutes après le réveil, a été évaluée après un réveil programmé 4 heures après l'administration de 25 ou 50 mg de daridorexant. La capacité de réveil en réponse à un stimulus sonore et la fonction cognitive (mémoire) ont également été évaluées.
Dans le sous-groupe des adultes en bonne santé (âgés de < 65 ans), l'administration nocturne de 25 mg ou 50 mg de daridorexant a entraîné une augmentation de l'oscillation du corps par rapport au placebo, avec des différences de moyenne calculée selon la méthode des moindres carrés (IC 95 %) de respectivement 64,8 mm (16,0 - 113,7) et 97,3 mm (48,4 - 146,1).
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le daridorexant dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le cadre de l'insomnie (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Source : EMA
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