Cyclophosphamide 500 mg/ml solution à diluer pour solution injectable/pour perfusion

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Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution à diluer pour solution injectable/pour perfusion

  • Voie d'administration

    Voie intraveineuse

Source : ANSM

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Posologie

Le cyclophosphamide doit être utilisé exclusivement par un médecin expérimenté dans l'utilisation de la chimiothérapie anticancéreuse. Le cyclophosphamide ne doit être administré que dans un lieu disposant de l'équipement requis pour la surveillance régulière des paramètres cliniques, biochimiques et hématologiques avant, pendant et après l'administration, et sous la supervision d'un service d'oncologie spécialisé.

Posologie

Adulte uniquement : La posologie doit être individualisée. Les doses et la durée du traitement et/ou les intervalles entre les doses dépendent de l'indication thérapeutique, des caractéristiques d'un traitement d'association, de l'état de santé général du patient et du fonctionnement de ses organes, ainsi que des résultats des analyses biologiques (en particulier, surveillance des cellules sanguines).

En association avec d'autres agents cytostatiques de toxicité similaire, une réduction de la dose ou une prolongation des intervalles sans traitement peuvent être nécessaires.

L'utilisation d'agents stimulant l'hématopoïèse (facteurs de stimulation des colonies et agents stimulant l'érythropoïèse) peut être envisagée pour réduire le risque de complications myélosuppressives et/ou faciliter l'administration de la dose requise.

Avant, pendant et immédiatement après l'administration, des quantités adéquates de liquide doivent être ingérées ou perfusées afin de forcer la diurèse et de réduire le risque de toxicité pour les voies urinaires. Par conséquent, le cyclophosphamide doit être administré le matin. Voir rubrique 4.4.

Il est de la responsabilité du médecin de décider de l'utilisation du cyclophosphamide en fonction des directives thérapeutiques en vigueur.

Les doses ci-dessous peuvent être considérées comme des directives générales :

Tumeurs hématologiques et solides

a. Pour un traitement quotidien :

3 à 6 mg/kg de poids corporel (= 120 à 240 mg/m2 de surface corporelle), injectés par voie intraveineuse.

b. Pour un traitement intermittent :

10 à 15 mg/kg de poids corporel (= 400 à 600 mg/m2 de surface corporelle), injectés par voie intraveineuse, avec des intervalles sans traitement de 2 à 5 jours.

c. Pour un traitement intermittent à haute dose :

20 à 40 mg/kg de poids corporel (= 800 à 1 600 mg/m2 de surface corporelle), injectés par voie intraveineuse, avec des intervalles sans traitement de 21 à 28 jours.

Préparation avant une greffe de moelle osseuse

2 jours à 60 mg/kg ou 4 jours à 50 mg/kg de poids corporel, injectés par voie intraveineuse.

Si un protocole associant busulfan et cyclophosphamide (Bu/Cy) est utilisé, la première dose de cyclophosphamide doit être administrée au moins 24 heures après la dernière dose de busulfan (voir rubrique 4.4 et 4.5).

Maladies auto-immunes

500 à 1 000 mg/m2 de surface corporelle par mois.

Patients présentant une insuffisance hépatique

Une insuffisance hépatique sévère peut être associée à une activation réduite du cyclophosphamide, pouvant nuire à l'efficacité du traitement par cyclophosphamide. Ceci doit être pris en compte lors de la sélection de la dose et de l'interprétation de la réponse à la dose sélectionnée. (Voir rubrique 4.4.)

La dose doit être réduite chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une réduction de la dose de 25 % est recommandée chez les patients ayant des concentrations sériques de bilirubine comprises entre 3,1 et 5 mg/100 ml (= 0,053 et 0,086 mmol/l).

Patients présentant une insuffisance rénale

Chez les patients présentant une insuffisance rénale, en particulier les patients ayant une insuffisance rénale sévère, une diminution de l'excrétion rénale peut avoir pour conséquence une augmentation des taux plasmatiques de cyclophosphamide et de ses métabolites, ce qui peut accroître la toxicité du médicament. Ceci doit être pris en compte lors de la détermination de la posologie chez ces patients. (Voir rubrique 4.4.) Une réduction de la dose de 50 % est recommandée en cas de débit de filtration glomérulaire inférieur à 10 ml/minute.

Le cyclophosphamide et ses métabolites sont dialysables, bien qu'il puisse exister des différences de clairance selon le système de dialyse utilisé. Chez les patients nécessitant une dialyse, l'utilisation d'un intervalle constant entre l'administration du cyclophosphamide et la dialyse doit être envisagée. Voir rubrique 4.4.

Population âgée

En raison de la plus grande fréquence des dysfonctionnements hépatiques, rénaux, cardiaques ou d'autres organes, ainsi que des maladies associées ou autres traitements médicamenteux concomitants chez les sujets âgés, il convient d'adapter la surveillance des toxicités et de procéder aux adaptations posologiques éventuellement nécessaires dans cette population.

Population pédiatrique

Des alternatives sans alcool à la cyclophosphamide étant disponibles, le cyclophosphamide est contre-indiqué chez les enfants et les adolescents (<18ans) (voir section 4.3).

Modification posologiques due à une myélosuppression

Une numération leucocytaire et plaquettaire doit être réalisée régulièrement au cours du traitement par cyclophosphamide. Il est recommandé d'adapter la dose, si nécessaire, si des signes de myélosuppression apparaissent.

Veuillez consulter le tableau ci-dessous. La présence d'érythrocytes dans les sédiments urinaires doit également être recherchée régulièrement.

<table> <tbody><tr> <td> Nombre de leucocytes/μl </td> <td> Nombre de plaquettes/μl </td> <td> Dose </td> </tr> <tr> <td> &gt; 4000 </td> <td> &gt; 100 000 </td> <td> 100% de la dose prévue </td> </tr> <tr> <td> 2500 - 4000 </td> <td> 50 000 - 100 000 </td> <td> 50 % de la dose prévue </td> </tr> <tr> <td> &lt; 2500 </td> <td> &lt; 50 000 </td> <td> Attendre la normalisation des valeurs pour administrer le traitement ou décider individuellement </td> </tr> </tbody></table>

En cas de traitement d'association, des réductions supplémentaires de la dose peuvent être nécessaires.

Mode d'administration

Le cyclophosphamide est inerte jusqu'à ce qu'il soit activé par des enzymes dans le foie. Toutefois, comme pour tous les agents cytotoxiques, il est recommandé de confier la reconstitution à des personnes ayant été spécifiquement formées, dans une zone prévue à cet effet.

Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du médicament

Les personnes manipulant la préparation doivent porter des gants de protection. Il convient de prendre soin d'éviter les éclaboussures dans les yeux. Le médicament ne doit pas être manipulé par des femmes enceintes ou qui allaitent.

Le choix du diluant pour la reconstitution du cyclophosphamide dépend de la voie d'administration utilisée.

Perfusion

Si la solution doit être utilisée pour une perfusion IV, CYCLOPHOSPHAMIDE REDDY PHARMA doit être davantage diluée dans une solution de glucose à 5% (50 mg / ml) pour perfusion, du chlorure de sodium à 0,9% p / v et une solution de glucose à 5% p / v pour perfusion ou Solution de chlorure de sodium à 0,45% pour perfusion avant la perfusion.

Injection directe

Si la solution doit être utilisée en injection directe, CYCLOPHOSPHAMIDE REDDY PHARMA est reconstitué par ajout d'une solution de chlorure de sodium stérile à 0,9 %.

Veuillez noter que seul CYCLOPHOSPHAMIDE REDDY PHARMA reconstitué dans une solution de chlorure de sodium stérile à 0,9 % est adapté à une injection en bolus.

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

Utilisation intraveineuse

L'administration intraveineuse doit de préférence être réalisée par perfusion.

Afin de réduire la probabilité d'effets indésirables, qui dépendent de la vitesse d'administration (par exemple, œdème du visage, céphalée, congestion nasale, brûlure du cuir chevelu), le cyclophosphamide doit être injecté ou perfusé très lentement. La durée de la perfusion (comprise entre 30 minutes et 2 heures) doit être adaptée au volume et au type de liquide administré.

Les médicaments à administration parentérale doivent faire l'objet d'une inspection visuelle afin de détecter toute présence de particules ou de décoloration avant l'administration, à chaque fois que la solution et le contenant le permettent.

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Allaitement

  • Aplasie médullaire

  • Enfant et Adolescent

  • Grossesse

  • Hypoplasie médullaire

  • Infection aigüe

  • Infection urinaire

  • Intervention chirurgicale

    au cours des 10 jours précédents
  • Neutropénie

  • Obstruction des voies urinaires

  • Population asiatique

  • Thrombopénie

  • Toxicité urothéliale

interactions

Interactions

cyclophosphamide <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif du cyclophosphamide par le millepertuis, et donc de sa toxicité.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
- Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. - Et, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez le patient drépanocytaire.
cyclophosphamide <> inducteurs enzymatiques
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif du cyclophosphamide par l'inducteur, et donc de sa toxicité.
Conduite à tenir
-
cyclophosphamide <> pentostatine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque de toxicité pulmonaire pouvant être fatale.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l'INR.
cytotoxiques <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> immunosuppresseurs
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
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Fertilité, grossesse et allaitement

Les femmes en âge de procréer

Les jeunes filles traitées par cyclophosphamide durant la période prépubertaire développent généralement les caractères sexuels secondaires normalement et ont des règles régulières.

Les jeunes filles traitées par cyclophosphamide durant la période prépubertaire ont conçu des enfants par la suite.

Les jeunes filles traitées par cyclophosphamide ayant conservé leur fonction ovarienne après le traitement présentent un risque accru de développement d'une ménopause prématurée (arrêt des cycles menstruels avant l'âge de 40 ans).

Contraception chez les hommes et les femmes

Les femmes ne doivent pas débuter de grossesse durant le traitement et pendant une période de 12 mois après l'arrêt du traitement.

Les hommes ne doivent pas faire d'enfant durant le traitement et pendant une période de 6 mois après l'arrêt du traitement.

Les femmes et les hommes sexuellement actifs doivent utiliser des méthodes efficaces de contraception pendant ces périodes.

Grossesse

Des données très limitées sont disponibles concernant l'utilisation de cyclophosphamide chez les femmes enceintes. De multiples malformations congénitales sévères ont été décrites après une utilisation durant le premier trimestre. Dans les études réalisées chez des animaux ont montré un potentiel tératogène et une toxicité pour la reproduction (voir rubrique 5.3).

Sur la base des événements observés dans l'espèce humaine, des études réalisées chez des animaux, du mécanisme d'action et de la disponibilité d'alternatives, l'utilisation de cette solution éthanolique de cyclophosphamide pendant la grossesse est contre-indiqué (voir section 4.3).

Allaitement

Le cyclophosphamide est excrété dans le lait maternel et peut causer une neutropénie, une thrombocytopénie, un faible taux d'hémoglobine et une diarrhée chez les enfants. Le cyclophosphamide est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique 4.3).

Fertilité

Le cyclophosphamide interfère avec l'ovogenèse et la spermatogenèse. Il peut provoquer une stérilité chez les deux sexes. Chez les femmes, le cyclophosphamide peut provoquer une aménorrhée transitoire ou permanente et, chez les jeunes garçons traités par cyclophosphamide durant la période prépubertaire, une oligospermie ou une azoospermie. Avant le traitement des hommes par le cyclophosphamide, ils doivent être informés de la possibilité de stocker et de conserver du sperme viable collecté.

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Agents antinéoplasiques et immunomodulateurs ; Agents antinéoplasiques. Agents alkylants. Analogues de moutarde azotée, Code ATC : L01AA01.

L'action cytotoxique du cyclophosphamide est démontrée dans un grand nombre de tumeurs différentes.

Il est supposé que le cyclophosphamide influence la phase G2 ou S du cycle cellulaire.

Il reste à démontrer si l'effet cytostatique est entièrement dépendant de l'alkylation de l'ADN ou d'autres mécanismes comme une inhibition des processus de transformation de la chromatine ou une inhibition de l'ADN polymérases jouent un rôle. Le métabolite acroléine n'a aucune activité antinéoplasique, mais il est responsable de l'effet indésirable urotoxique.

L'effet immunosuppresseur du cyclophosphamide est basé sur le fait que le cyclophosphamide a un effet inhibiteur sur les cellules B, les cellules T CD4+ et dans une moindre mesure sur les cellules T CD8+. De plus, il est supposé que le cyclophosphamide a un effet inhibiteur sur le suppresseur qui régule la classe d'anticorps IgG2.

La résistance croisée, en particulier avec des agents cytotoxiques structurellement liés, par exemple, ifosfamide, ainsi que d'autres agents alkylants, ne peut être exclue.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • agranulocytose

  • alopécie

  • anémie

  • cystite

  • granulocytopénie

  • immunodépression

  • insuffisance médullaire

  • leucopénie

  • microhématurie

  • myélosuppression

  • neutropénie

  • pancytopénie

  • thrombocytopénie

  • état fébrile

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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