Cutaquig 165 mg/ml, solution injectable

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Informations générales

Source : ANSM

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Posologie

Le traitement de substitution doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans le traitement des déficits immunitaires.

Posologie

La posologie et le schéma posologique dépendent de l'indication.

Traitement de substitution

Le médicament doit être administré par voie sous-cutanée.

Pour une thérapie de substitution, il est possible que la dose soit individualisée pour chaque patient en fonction de la réponse pharmacocinétique et clinique.

CUTAQUIG peut être administré à intervalles réguliers, depuis tous les jours jusqu'à une semaine sur deux.

Les schémas posologiques suivants sont fournis à titre indicatif.

Traitement de substitution des déficits immunitaires primitifs (tels que définis dans la rubrique 4.1)

La posologie doit permettre d'atteindre un taux minimal d'IgG (mesuré avant la prochaine perfusion) d'au moins 5 à 6 g/L et doit avoir pour objectif de se situer dans l'intervalle de référence de l'IgG sérique pour l'âge. Une dose de charge d'au minimum 0,2 à 0,5 g/kg (1,2 à 3,0 mL/kg) de poids corporel peut être nécessaire. La dose pourra être répartie sur plusieurs jours, avec une dose journalière maximale de 0,1 à 0,15 g/kg.

Lorsque le taux d'IgG est stabilisé, des doses d'entretien seront administrées à intervalles répétés pour parvenir à une dose mensuelle cumulée de l'ordre de 0,4-0,8 g/kg (2,4 à 4,8 mL/kg). Il peut être nécessaire d'administrer chaque dose unique sur des sites anatomiques différents.

Les taux résiduels doivent être mesurés et évalués conjointement à l'incidence d'infection. Pour réduire le taux d'infection, il peut être nécessaire d'augmenter la dose et de viser un taux minimal plus élevé.

Traitement de substitution des déficits immunitaires secondaires (tels que définis dans la rubrique 4.1)

La dose recommandée sera administrée à intervalles répétés (environ une fois par semaine) pour parvenir à une dose mensuelle cumulée de l'ordre de 0,2-0,4 g/kg (1,2 à 2,4 mL/kg). Il peut être nécessaire d'administrer chaque dose unique sur des sites anatomiques différents.

Les taux résiduels d'IgG doivent être mesurés et évalués conjointement à l'incidence des infections. La dose doit être ajustée si nécessaire pour obtenir une protection optimale contre les infections. Il peut être nécessaire d'augmenter la dose chez les patients présentant une infection persistante ; une diminution de la dose peut être envisagée lorsque le patient reste indemne d'infection.

Population pédiatrique

La posologie chez les enfants et adolescents (0 à 18 ans) n'est pas différente de celle des adultes puisque la posologie pour chaque indication est calculée en fonction du poids corporel et ajustée pour le résultat clinique dans les indications de traitement de substitution.

Population âgée

Etant donné que la dose est calculée en fonction du poids corporel et ajustée pour le résultat clinique dans les affections mentionnées ci-dessus, la dose chez les patients âgés n'est pas considérée comme étant différente de celle administrée aux patients âgés de 18 à 65 ans. Dans les études cliniques, CUTAQUIG a été évalué chez 17 patients âgés de plus de 65 ans. Aucune exigence relative à la dose n'a été nécessaire pour atteindre les taux sériques d'IgG souhaités.

Mode d'administration

Voie sous-cutanée uniquement.

La perfusion par voie sous-cutanée pour le traitement à domicile doit être instaurée et supervisée par un médecin spécialisé dans le traitement des patients à domicile. Le patient et/ou l'aidant doit être formé à l'utilisation d'un dispositif de perfusion, aux techniques de perfusion, aux techniques de manipulations aseptiques, à la tenue d'un journal de traitement, à l'identification et aux mesures à prendre en cas de survenue d'effets indésirables graves.

CUTAQUIG peut être injecté dans des sites tels que la paroi abdominale, la cuisse, la partie supérieure du bras et la face latérale de la hanche.

Vitesse de perfusion

La vitesse de perfusion et le volume de perfusion doivent être adaptés en fonction de la tolérance du patient.

Il est recommandé d'utiliser une vitesse initiale d'administration de 15 mL/h/site chez les patients qui n'ont jamais reçu d'IgSC. Chez les patients qui sont déjà traités par IgSC et passent sous CUTAQUIG, il est recommandé d'utiliser la même vitesse d'administration lors des perfusions initiales que celle utilisée précédemment. Pour les perfusions suivantes, si les premières sont bien tolérées (voir rubrique 4.4), la vitesse de perfusion peut être graduellement augmentée d'environ 10 mL/h/site toutes les 2 à 4 semaines chez les adultes (≥ 40 kg) et d'un maximum de 10 mL/h/site toutes les 4 semaines chez les patients pédiatriques (< 40 kg) (voir rubrique 5.1).

Plusieurs dispositifs de perfusion peuvent être utilisés simultanément.

Volume de perfusion par site

La quantité de produit perfusée est différente selon le site. Chez les enfants et adolescents, le site de perfusion peut être changé tous les 5 à 15 mL. Chez les adultes, les doses de plus de 30 mL peuvent être fractionnées selon les préférences du patient. Il n'y a pas de limite au nombre de sites de perfusion. Les sites de perfusion doivent être espacés d'au moins 5 cm.

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Présence d'anticorps anti-IgA

  • Thrombopénie

  • Trouble de l'hémostase

  • Voie intravasculaire

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

La sécurité de ce médicament au cours de la grossesse n'a pas été établie par des études cliniques contrôlées et ne doit dès lors être administré qu'avec précaution chez la femme enceinte et qui allaite. Il a été démontré que les produits à base d'immunoglobulines traversent le placenta, de manière croissante au cours du troisième trimestre. Selon l'expérience clinique obtenue avec les immunoglobulines aucun effet nocif n'est attendu sur le déroulement de la grossesse ou sur le fœtus et le nouveau-né.

Allaitement

Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel et peuvent contribuer à protéger le nouveau-né contre les agents pathogènes qui utilisent les muqueuses comme porte d'entrée.

Fertilité

Selon l'expérience clinique obtenue avec les immunoglobulines aucun effet nocif n'est attendu sur la fertilité.

Source : BDPM

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : immunsérums et immunoglobulines, immunoglobulines humaines normales, pour administration extravasculaire, code ATC : J06BA01.

Mécanisme d'action

L'immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) présentant un large spectre d'anticorps contre les agents infectieux.

L'immunoglobuline humaine normale contient des anticorps IgG présents dans la population normale. Ce produit est généralement préparé à partir de plasma mélangé provenant d'au moins 1000 dons. La distribution des sous-classes d'immunoglobuline G est étroitement proportionnelle à celle présente dans le plasma humain d'origine. Des doses adaptées de ce médicament peuvent ramener à une valeur normale des taux anormalement bas d'IgG.

Efficacité et sécurité clinique

Lors d'une étude clinique, un total de 75 patients (37 adultes, 12 jeunes enfants [≥ 2 et < 6 ans], 14 enfants plus âgés [≥ 6 et < 12 ans] et 12 adolescents [≥ 12 et < 17 ans]), atteints d'un syndrome de déficit immunitaire primitif a été traité par CUTAQUIG pendant une durée allant jusqu'à 64 semaines. La dose moyenne administrée chaque semaine était de 0,187g/kg chez les patients adultes, de 0,150 g/kg chez les jeunes enfants, de 0,164 g/kg chez les enfants plus âgés et de 0,170 g/kg chez les adolescents. Au total, 4462perfusions hebdomadaires de CUTAQUIG ont été administrées.

Aucune infection bactérienne grave n'a été rapportée pendant la période de wash-in/wash-out ni pendant la période d'efficacité chez les sujets recevant CUTAQUIG dans le cadre de l'étude clinique.

CUTAQUIG a été évalué chez 38 patients pédiatriques (26 enfants âgés entre 2 et < 12 ans et 12 adolescents âgés entre 12 et < 16 ans) présentant un déficit immunitaire primitif. Aucune adaptation de dose pédiatrique n'a été nécessaire pour atteindre les taux sériques d'IgG souhaités.

L'étude d'extension était une étude de suivi de la sécurité . Cette étude de Phase III, prospective, en ouvert, à 1 bras, multicentrique, a été menée chez 27 patients (17 adultes, 2 jeunes enfants [≥ 2 et < 6 ans], 4 enfants plus âgés [≥ 6 et < 12 ans], 4 adolescents [≥ 12 et < 17 ans]) présentant un déficit immunitaire primitif. Parmi ces derniers, 21 patients avaient été traités initialement dans le cadre de l'étude pivot et 6 patients ont été nouvellement recrutés. Les patients ayant participé à l'étude pivot ont été suivis sur une durée allant jusqu'à 4,5 ans et pendant 12 mois pour les nouveaux participants. Les patients ont reçu CUTAQUIG une fois par semaine (25 patients) ou une semaine sur deux (2 patients). La dose moyenne de CUTAQUIG perfusée par patient a été de 0,127 g/kg chez les jeunes enfants, 0,210 g/kg chez les enfants plus âgés, 0,160 g/kg chez les adolescents et 0,166 g/kg chez les adultes. Les patients ont reçu un total de 2 777 perfusions (2 740 une fois par semaine et 37 toutes les deux semaines). Une infection bactérienne sévère de type bactériémie/septicémie a été rapportée.

Afin de surveiller la sécurité, la tolérance et l'efficacité de CUTAQUIG, une étude de Phase III prospective, en ouvert , à trois bras, multicentrique a été menée chez 64 patients âgés de 5 à 74 ans, atteints de DIP (59 adultes, 1 jeune enfant [≥ 2 et < 6 ans], 2 enfants plus âgés [≥ 6 et < 12 ans], 2 adolescents [≥ 12 et < 17 ans]).

À l'issue de la période de stabilisation de 4 semaines, les patients ont débuté une période de traitement avec un suivi de 24 semaines et ont été répartis dans les 3 cohortes suivantes :

  • Cohorte 1 : évaluation de l'augmentation du volume par site jusqu'à un maximum de 100 mL/site.

  • Cohorte 2 : évaluation de l'augmentation de la vitesse de perfusion par site jusqu'à un maximum de 100 mL/h/site ou jusqu'à la vitesse maximale permise par la pompe.

  • Cohorte 3 : évaluation de l'administration de CUTAQUIG une semaine sur deux , à une dose équivalant à deux fois la dose hebdomadaire définie selon le poids du patient (mg/kg).

Le critère principal d'évaluation était composé de la comparaison des concentrations résiduelles totales en IgG entre les perfusions hebdomadaires et les perfusions une semaine sur deux , de l'évaluation de la sécurité et de la tolérance des perfusions lors de l'augmentation des volumes et des vitesses de perfusion sur chaque site de perfusion et également lors de l'administration une semaine sur deux.

Globalement, les patients ont reçu un total de 1 338 perfusions (386 dans la Cohorte 1, 396 dans la Cohorte 2, 556 dans la Cohorte 3).

Dans la Cohorte 1 (n = 15 adultes), le volume maximal moyen atteint par site a été de 69,4 mL/site, avec un volume maximal de 108 mL/site. Un tiers des patients (5/15 ; 33,3 %) a atteint au moins 90 % du volume maximal autorisé de 100 mL/site, un tiers a atteint entre 50 % et < 90 % du volume maximal autorisé et un tiers a atteint moins de 50 % du volume maximal autorisé. La vitesse de perfusion maximale médiane atteinte par patient a été de 56,9 mL/h, avec un intervalle allant de 34,0 mL/h à 94,7 mL/h.

Dans la Cohorte 2 (n = 15 ; 13 adultes, 1 enfant plus âgé [≥ 6 et < 12 ans], 1 adolescent [≥ 12 et < 17 ans]), la vitesse maximale moyenne de perfusion atteinte par site a été de 42,1 mL/h/site, avec une vitesse maximale de perfusion de 67,5 mL/h/site. Chez 73,3 % des patients, une vitesse de perfusion maximale par site < 50 % du maximum autorisé de 100 mL/h/site a été atteinte. Les 26,7 % sujets restants ont atteint entre 50 % et 75 % du maximum autorisé. La vitesse maximale médiane de perfusion atteinte par patient a été de 135,0 mL/h, avec un intervalle allant de 51,4 mL/h à 192,0 mL/h.

Dans la Cohorte 3 (n = 34 ; 31 adultes, 1 jeune enfant [≥ 2 et < 6 ans], 1 enfant plus âgé [≥ 6 et < 12 ans], 1 adolescent [≥ 12 et < 17 ans]), une diminution des concentrations résiduelles totales moyennes (ET) en IgG a été observée avec le schéma d'administration une semaine sur deux (9,927 [2,0146] g/L) par comparaison avec l'administration hebdomadaire (10,364 [1,9632] g/L) (p = 0,0017 ; limite inférieure de l'intervalle de confiance unilatéral à 97,5 % = -0,799). La vitesse maximale médiane de perfusion atteinte par patient a été de 93,5 mL/h, avec un intervalle allant de 24,3 mL/h à 145,9 mL/h.

La dose moyenne de CUTAQUIG effectivement administrée selon le poids a été de 0,143 g/kg dans la Cohorte 1, 0,157 g/kg dans la Cohorte 2 et 0,256 g/kg dans la Cohorte 3, respectivement.

Aucune infection bactérienne sévère n'a été rapportée au cours de l'étude et le taux global d'infections bactériennes sévères a été de 0,00 par personne-année (limite supérieure de l'IC à 98 % [méthode alternative] = 0,135 [0,614 dans la Cohorte 1, 0,602 dans la Cohorte 2 et 0,244 dans la Cohorte 3]).

Population pédiatrique

Aucune différence n'a été observée dans les propriétés pharmacodynamiques entre les adultes et les patients pédiatriques.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • réaction au site d'injection

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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