Claventin 3 g/200 mg, poudre pour solution injectable (i.v.)
Informations générales
Substances
Forme galénique
Poudre pour solution injectable
Voie d'administration
Voie intraveineuse
Source : ANSM
Posologie
Posologie
La posologie sera adaptée en fonction du poids, de l'âge, de la fonction rénale du patient, de la sévérité de l'infection et de la sensibilité du germe.
La posologie est basée sur la teneur en ticarcilline.
Chez le sujet normo-rénal
Adultes
12 à 15 g/jour de ticarcilline.
Dosage 3 g/200 mg: administration toutes le 4, 6 ou 8 heures.
<table> <tbody><tr> <td> Ne jamais dépasser pour l'adulte: · 200 mg d'acide clavulanique par injection. · 1 200 mg d'acide clavulanique par jour. </td> </tr> </tbody></table>Enfants (de 30 mois à 14 ans)
225 mg/15 mg/kg/jour à 300 mg/20 mg/kg/jour, en 3 à 4 injections.
<table> <tbody><tr> <td> Ne jamais dépasser: · Par prise: 5 mg/kg d'acide clavulanique. · Par jour: pour les nourrissons de plus de 3 mois et enfants: 20 mg/kg/j d'acide clavulanique. </td> </tr> </tbody></table>Chez l'insuffisant rénal
Adapter la posologie en fonction du degré d'insuffisance rénale, selon le schéma suivant:
<table> <tbody><tr> <td> Clairance de la créatinine </td> <td> Posologies </td> </tr> <tr> <td> 60 à 30 ml/min </td> <td> 3 g/200 mg ou 3 g/200 mg toutes les 8 heures </td> </tr> <tr> <td> 30 à 10 ml/min </td> <td> 3 g/200 mg toutes les 12 heures </td> </tr> <tr> <td> Inférieure à 10 ml/min </td> <td> 1,5 g/100 mg toutes les 24 heures </td> </tr> <tr> <td> Sous hémodialyse: dose supplémentaire à administrer après 3 g/200 mg chaque séance d'hémodialyse </td> <td> 3 g/200 mg </td> </tr> </tbody></table>Chez l'insuffisant hépatique
Il n'existe pas de donnée permettant de faire une recommandation posologique pour cette catégorie de patients.
Mode d'administration
Perfusion de 20 à 30 min :
Volume de solvant à utiliser : 100 ml.
IV lente :
Volume de solvant à utiliser : 20 ml
CLAVENTIN 3 g/200 mg étant présenté en flacon de 24 ml, la reconstitution dans le volume définitif indiqué doit être immédiatement consécutive à la dissolution de la poudre dans le flacon.
Les solutions doivent être initialement reconstituées avec de l'eau pour préparations injectables ou une solution de chlorure de sodium à 0.9 %.
Pour l'administration par perfusion, il est possible d'utiliser les solutions suivantes :
· solution isotonique de chlorure de sodium,
· solution isotonique de glucose,
· solution de Ringer,
· solution de Hartman.
Ne pas utiliser de solution de bicarbonate de sodium, d'acides aminés, de protéolysats ou d'émulsions lipidiques.
Bien que les solutions pour perfusion soient stables pendant au moins 6 heures à 25°C, il est recommandé de ne préparer les solutions qu'au moment de l'utilisation.
Ne pas mélanger à un autre produit dans la même seringue ou dans le même flacon de perfusion.
Lors de l'administration en association avec un aminoside, chacun des antibiotiques devra être administré séparément.
Source : BDPM
Interactions
potassium <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine IIAssociation DECONSEILLEE
potassium <> ciclosporineAssociation DECONSEILLEE
potassium <> diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)Association DECONSEILLEE
potassium <> inhibiteurs de l'enzyme de conversionAssociation DECONSEILLEE
potassium <> tacrolimusAssociation DECONSEILLEE
pénicillines <> méthotrexateAssociation DECONSEILLEE
citrates <> aluminium (sels)Précaution d'Emploi
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiantsA prendre en compte
pénicillines A <> allopurinolA prendre en compte
pénicillines A <> mycophénolate mofétilA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Pour la ticarcilline, il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
Pour l'acide clavulanique, les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de la ticarcilline lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En clinique, l'utilisation de l'acide clavulanique au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation de l'association ticarcilline-acide clavulanique ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
La ticarcilline et l'acide clavulanique passent dans le lait maternel, cependant, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (diarrhée, candidose) ou d'éruption, il est nécessaire d'interrompre l'allaitement, ou de le suspendre jusqu'à la fin du traitement
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des béta-lactamines du groupe des carboxy-pénicillines, associés à un inhibiteur d'enzyme, code ATC : J01CR03.
Association de la ticarcilline, antibiotique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des carboxy-pénicillines et de l'acide clavulanique (d'origine naturelle, produit par Streptomyces clavuligerus) inhibiteur de bêta-lactamases.
Spectre d'activité antibactérienne
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
Entérobactéries et Pseudomonas aeruginosa : S £ 16 mg/l et R > 64 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut être importante et varier en fonction de la géographie et au cours du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Corynebacterium diphtheriae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Listeria monocytogenes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Nocardia asteroïdes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-S </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> 30 - 70 % </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter </td> <td> 20 - 50 % </td> </tr> <tr> <td> Actinobacillus actinomycetemcomitans </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bordetella pertussis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Capnocytophaga </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Citrobacter freundii </td> <td> 20 - 30 % </td> </tr> <tr> <td> Citrobacter koseri </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Eikenella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Enterobacter </td> <td> 20 - 40 % </td> </tr> <tr> <td> Escherichia coli </td> <td> 10 - 30 % </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus influenzae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Klebsiella </td> <td> 0 - 20 % </td> </tr> <tr> <td> Morganella morganii </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Proteus mirabilis </td> <td> 10 - 20 % </td> </tr> <tr> <td> Proteus vulgaris </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Providencia </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas aeruginosa </td> <td> 20 - 60 % </td> </tr> <tr> <td> Salmonella </td> <td> 0 - 40 % </td> </tr> <tr> <td> Serratia </td> <td> ? </td> </tr> <tr> <td> Shigella </td> <td> 0 - 30 % </td> </tr> <tr> <td> Vibrio cholerae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Yersinia enterocolitica </td> <td> </td> </tr> </tbody></table> <table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Actinomyces </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacteroides </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Eubacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Porphyromonas </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Prevotella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Veillonella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Enterococcus faecalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Enterococcus faecium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycobacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Rickettsia </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Source : BDPM
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Source : BDPM
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