Cisplatine 1 mg/ml solution à diluer pour perfusion

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution à diluer pour perfusion

  • Voie d'administration

    Voie intraveineuse

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Posologie

Voie intraveineuse stricte, en perfusion après dilution.

En monothérapie

La posologie unitaire chez l'adulte et chez l'enfant est de 50 à 120 mg/m2 de surface corporelle en administration intraveineuse stricte toutes les 3 à 6 semaines, le plus souvent :

  • soit en perfusion unique,

  • soit en administration fractionnée sur 5 jours.

Une hydratation préalable sera réalisée par perfusion d'au minimum 1 à 2 litres de solution de glucose à 5 pour cent, administrés en 8 à 12 heures.

Chaque perfusion est réalisée sur une durée de 30 minutes à 2 heures, alors même que le protocole d'hydratation est poursuivi.

Une hydratation et une diurèse adéquate doivent être maintenues 24 heures après administration du produit.

Les fonctions rénale, auditive, hématologique et neurologique seront régulièrement surveillées pour une éventuelle adaptation posologique du cisplatine (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Chez les patients ayant une dysfonction rénale ou une dépression de la moelle osseuse, il faut réduire la dose de manière adéquate.

Les cures sont espacées de 3 à 6 semaines.

En association

Les doses de cisplatine seront modifiées en fonction de la nature et de la toxicité propre de chaque composant de l'association, séparément et associé.

Remarque : le cisplatine réagit fortement avec l'aluminium, entraînant la formation d'un précipité et une perte d'activité du produit. La prudence est donc recommandée notamment lors de l'utilisation du matériel d'injection qui peut, comme certaines aiguilles, contenir de l'aluminium.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Altération de la fonction rénale

  • Atteinte respiratoire

  • Cardiopathie

  • Déshydratation

  • Grossesse

  • Myélosuppression

  • Perte auditive

interactions

Interactions

cytotoxiques <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
- Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. - Et, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez le patient drépanocytaire.
cytotoxiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l'INR.
cytotoxiques <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> immunosuppresseurs
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
médicaments néphrotoxiques <> autres médicaments néphrotoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la néphrotoxicité.
Conduite à tenir
-
médicaments ototoxiques <> autres médicaments ototoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration de l'ototoxicité.
Conduite à tenir
-
organoplatines <> aminosides
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Addition des effets néphrotoxiques et/ou ototoxiques, notamment en cas d'insuffisance rénale préalable.
Conduite à tenir
-
organoplatines <> diurétiques de l'anse
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’addition des effets ototoxiques et/ou néphrotoxiques.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/contraception chez les hommes et les femmes

En raison du potentiel génotoxique du cisplatine (voir rubrique 5.3), il est conseillé aux femmes en âge de procréer d'utiliser une contraception efficace et de ne pas envisager une grossesse pendant le traitement par CISPLATINE TEVA et jusqu'à au moins 7 mois après l'arrêt du traitement.

Il est conseillé aux hommes d'utiliser une contraception efficace et de ne pas concevoir d'enfants pendant le traitement avec CISPLATINE TEVA et jusqu'à au moins 4 mois après l'arrêt du traitement.

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (effet tératogène, mutagène, carcinogenèse) (voir rubrique 5.3).

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du cisplatine lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

Le cisplatine est contre-indiqué pendant la grossesse ou l'allaitement (voir rubrique 4.3).

Allaitement

Le cisplatine est excrété dans le lait maternel. L'allaitement est contre-indiqué pendant le traitement par cisplatine (voir rubrique 4.3).

Fertilité

Le traitement par cisplatine peut entrainer une stérilité irréversible, il est conseillé aux hommes qui souhaitent avoir des enfants par la suite de se renseigner sur la cryoconservation de leur sperme avant traitement.

Si un patient ou une patiente souhaite avoir un enfant après la fin du traitement par le cisplatine, il est conseillé de consulter un généticien.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : AGENTS ALKYLANTS ET APPARENTES - code ATC : L01AX01.

(L : Anticancéreux et Immunosuppresseurs)

Antinéoplasique cytostatique. Ses propriétés biochimiques sont similaires à celles des alkylants.

Sa cible d'action élective est l'ADN auquel la molécule se lie.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • acouphène

  • anorexie

  • anémie

  • diarrhée

  • hypoacousie

  • insuffisance rénale

  • leucopénie dose-dépendante réversible

  • nausée

  • thrombocytopénie

  • vomissement

  • état fébrile

Testez Posos gratuitement

L’outil d’aide à la prescription simple et personnalisé

Voir les risques d'une prescription

Trouver des alternatives thérapeutiques

Identifiez l'origine d'un effet indésirable

Vous avez déjà un compte ?Se connecter