Ciclosporine 0,1 % (1 mg/ml) collyre en émulsion en récipient unidose

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Collyre en émulsion

  • Voie d'administration

    Voie ophtalmique

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Le traitement par Verkazia doit être instauré par un ophtalmologiste.

<u>Posologie </u>

<i>Enfants à partir de 4 ans et adolescents </i>

La dose recommandée est d'une goutte de Verkazia dans l'œil ou les yeux atteint(s), quatre fois par jour (matin, midi, après-midi et soir) pendant la saison de la KCV. Si les signes et symptômes de la KCV persistent après la fin de la saison, le traitement peut être maintenu à la dose recommandée ou à une dose réduite à une goutte deux fois par jour dès lors que les signes et symptômes sont contrôlés de façon satisfaisante. Le traitement doit être arrêté après la disparition des signes et symptômes, et réinstauré si ceux-ci réapparaissent.

<i>Dose oubliée </i>

En cas d'oubli d'une dose, le traitement doit être poursuivi normalement, à l'instillation suivante. Les patients doivent être informés de ne pas instiller plus d'une goutte par œil atteint, à chaque instillation.

<i>Population pédiatrique </i>

Il n'existe pas d'utilisation justifiée de Verkazia chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans l'indication de kératoconjonctivite vernale sévère.

<i>Insuffisance rénale ou hépatique </i>

Les effets de Verkazia n'ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique. Toutefois, aucun ajustement de dose n'est nécessaire chez ces patients.

<u>Mode d'administration </u>

Voie ophtalmique

<i>Précautions à prendre avant l'administration du médicament </i>

Indiquer aux patients de se laver les mains avant d'utiliser le collyre.

Agiter doucement le récipient unidose avant emploi.

Réservé à un usage unique. Chaque récipient unidose contient une quantité suffisante de collyre pour traiter les deux yeux.

Indiquer aux patients de pratiquer une occlusion naso-lacrymale et de fermer les paupières pendant 2 minutes après administration afin de réduire le passage systémique. Cela peut contribuer à diminuer la survenue d'effets indésirables systémiques et à augmenter l'efficacité locale du médicament (voir rubrique 4.4).

En cas d'utilisation de plusieurs médicaments ophtalmiques à usage local, un intervalle d'au moins 15 minutes doit être respecté entre chaque administration. Verkazia doit être instillé en dernier (voir rubrique 4.4).

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Cancer oculaire

  • Cancer périoculaire

  • Infection oculaire

  • Infection périoculaire

  • Lésion précancéreuse

interactions

Interactions

ciclosporine <> bosentan
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution importante des concentrations sanguines de la ciclosporine et augmentation des concentrations plasmatiques de bosentan.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> dabigatran
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de plus du double des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec majoration du risque de saignement.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> grazoprévir + elbasvir
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations de grazoprévir et d’elbasvir.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> mifamurtide
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'atteinte des macrophages spléniques et des cellules phagocytaires mononuclées.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> pitavastatine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, ou de néphrotoxicité, par diminution du métabolisme de la pitavastatine.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> rosuvastatine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, ou de néphrotoxicité, par diminution du métabolisme de la rosuvastatine.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> simvastatine
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse par diminution du métabolisme de la simvastatine.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> millepertuis
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (rejet de greffe).
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> stiripentol
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur (diminution de son métabolisme hépatique).
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
Et pendant les 3 mois suivant l'arrêt du traitement.
ciclosporine <> amiodarone
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine, par diminution de son métabolisme hépatique, avec risque d'effets néphrotoxiques.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie de la ciclosporine pendant le traitement par l'amiodarone.
ciclosporine <> colchicine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’addition des effets indésirables neuromusculaires et augmentation de la toxicité de la colchicine avec risque de surdosage par inhibition de son élimination par la ciclosporine, notamment en cas d’insuffisance rénale préexistante.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> fidaxomicine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> modafinil
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunosuppresseur.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> nifédipine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'addition d'effets indésirables à type de gingivopathies.
Conduite à tenir
Utiliser une autre dihydropyridine.
ciclosporine <> orlistat
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine par diminution de son absorption intestinale, avec risque de perte de l'activité immunosuppressive.
Conduite à tenir
Prendre l'orlistat à distance de la ciclosporine (au moins 3 heures). Contrôle renforcé des dosages sanguins de ciclosporine, notamment en début d’association, et lors d’augmentation éventuelle de la posologie de l’orlistat.
ciclosporine <> ozanimod
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’augmentation des effets indésirables de l’ozanimod.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> potassium
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Pour une quantité de potassium > à 1 mmol/prise, hyperkaliémie potentiellement létale, notamment chez l'insuffisant rénal (addition des effets hyperkaliémiants).
Conduite à tenir
Sauf en cas d'hypokaliémie.
ciclosporine <> répaglinide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de plus du double des concentrations du répaglinide par augmentation de son absorption.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> ézétimibe
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
D’une part, risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par augmentation des concentrations d’ézétimibe ; d’autre part, possible augmentation des concentrations de ciclosporine.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> apalutamide
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution très importante des concentrations des immunosuppresseurs, et perte d‘efficacité, par augmentation de leur métabolisme hépatique par l’apalutamide.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> clarithromycine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
immunosuppresseurs <> dronédarone
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation importante des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation de sa posologie.
immunosuppresseurs <> itraconazole
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
immunosuppresseurs <> kétoconazole
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
immunosuppresseurs <> pamplemousse (jus et fruit)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la biodisponibilité de l’immunosuppresseur et par conséquent de ses effets indésirables.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> posaconazole
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
immunosuppresseurs <> télithromycine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
immunosuppresseurs <> vémurafénib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations des immunosuppresseurs, avec pour conséquence un risque d’inefficacité.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> érythromycine
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
substrats à risque du CYP3A4 <> crizotinib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité de ces molécules par diminution de leur métabolisme et/ou augmentation de leur biodisponibilité par le crizotinib.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> idélalisib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l’idélalisib.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> afatinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatique d’afatinib par augmentation de son absorption par la ciclosporine.
Conduite à tenir
Il est recommandé d’administrer la ciclosporine le plus à distance possible de l’afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d’afatinib.
ciclosporine <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
Conduite à tenir
Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.
ciclosporine <> atorvastatine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme de l'hypocholestérolémiant).
Conduite à tenir
Ne pas dépasser la posologie de 10mg/jour d'atorvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint à cette posologie, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
ciclosporine <> azithromycine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
ciclosporine <> chloroquine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt de la chloroquine.
ciclosporine <> clindamycine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque de perte de l'activité immunosuppressive.
Conduite à tenir
Contrôle renforcé des dosages sanguins de ciclosporine et augmentation éventuelle de sa posologie.
ciclosporine <> danazol
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après son arrêt.
ciclosporine <> fluvastatine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation modérée des concentrations de fluvastatine, avec risque musculaire non exclu.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique pendant l’association.
ciclosporine <> fénofibrate
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation de la néphrotoxicité de la ciclosporine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique de la fonction rénale, pendant et après l'association.
ciclosporine <> josamycine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
ciclosporine <> lercanidipine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation modérée des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et augmentation plus notable des concentrations de lercanidipine.
Conduite à tenir
Décaler les prises des deux médicaments. Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, et adaptation si nécessaire de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.
ciclosporine <> midécamycine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
ciclosporine <> méthotrexate
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la toxicité du méthotrexate et de la ciclosporine avec augmentation de la créatininémie : diminution réciproque des clairances des deux médicaments.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine et de méthotrexate. Adaptation posologique si nécessaire pendant l'association et après son arrêt.
ciclosporine <> nintédanib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du nintédanib par augmentation de son absorption par la ciclosporine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique pendant l’association.
ciclosporine <> pravastatine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations de pravastatine, avec risque musculaire non exclu.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique pendant l’association. Débuter le traitement à la dose minimale de pravastatine.
ciclosporine <> roxithromycine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.
ciclosporine <> sirolimus
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de sirolimus par la ciclosporine. La néphrotoxicité de la ciclosporine est également augmentée lors de l’association.
Conduite à tenir
Il est recommandé d’administrer le sirolimus 4 heures après la ciclosporine. Contrôle de la fonction rénale, pendant l’association et après son arrêt.
ciclosporine <> sulfinpyrazone
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine par augmentation de son métabolisme par la sulfinpyrazone.
Conduite à tenir
Contrôle des concentrations sanguines de ciclosporine et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par sulfinpyrazone et après son arrêt.
ciclosporine <> talazoparib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations de talazoparib avec risque de majoration de la toxicité.
Conduite à tenir
Réduire la dose de talazoparib.
ciclosporine <> terbinafine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine.
Conduite à tenir
Contrôle des concentrations sanguines de ciclosporine et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par terbinafine et après son arrêt.
ciclosporine <> ticlopidine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations sanguines de ciclosporine.
Conduite à tenir
Augmentation de la posologie de la ciclosporine sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie en cas d'arrêt de la ticlopidine.
ciclosporine <> tigécycline
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur, avec risque d'effets néphrotoxiques.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant le traitement par la tigécycline.
ciclosporine <> ténofovir alafénamide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par augmentation de son absorption.
Conduite à tenir
En cas de co-administration avec la ciclosporine, la dose de ténofovir alafénamide doit être limitée à 10 mg par jour.
ciclosporine <> voriconazole
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique par le voriconazole.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
ciclosporine <> vérapamil
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de la ciclosporine (diminution de son métabolisme hépatique), et majoration du risque de gingivopathies.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après son arrêt.
ciclosporine <> édoxaban
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’édoxaban, avec majoration du risque de saignement.
Conduite à tenir
Réduire la dose d’édoxaban de moitié.
ciclosporine <> évérolimus
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l’évérolimus par la ciclosporine. La néphrotoxicité de la ciclosporine est également augmentée lors de l’association.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines d’évérolimus, éventuellement adaptation de la posologie et contrôle de la fonction rénale, pendant l’association et après son arrêt.
immunosuppresseurs <> dalfopristine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
immunosuppresseurs <> diltiazem
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
immunosuppresseurs <> fluconazole
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme et de la créatininémie.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.
immunosuppresseurs <> inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunosuppresseur, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Conduite à tenir
Augmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de l'inducteur.
immunosuppresseurs <> letermovir
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation, éventuellement très importante, des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme et de la créatininémie.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique renforcée.
immunosuppresseurs <> nicardipine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunodépresseur, par inhibition de son métabolisme.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant le traitement et après l'arrêt.
immunosuppresseurs <> pristinamycine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.
immunosuppresseurs <> quinupristine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenir
Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
immunosuppresseurs <> ranolazine
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme par la ranolazine.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique, et adaptation éventuelle de la posologie de l’immunosuppresseur.
ciclosporine <> acide ascorbique
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de diminution des concentrations sanguines de la ciclosporine, notamment en cas d’association avec la vitamine E.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> acide ursodésoxycholique
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de variation des concentrations sanguines de ciclosporine.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> ambrisentan
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Doublement des concentrations d’ambrisentan, avec majoration de l’effet vasodilatateur (céphalées).
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> aminosides
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule, avec majoration du risque néphrotoxique.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> amphotéricine B
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> cimétidine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à 800 mg/j : augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> diurétiques hypokaliémiants
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations sanguines de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée. Egalement, risque d'hyperuricémie et de complications comme la goutte.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> méthylprednisolone
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation possible des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Mécanisme invoqué : diminution de l'élimination hépatique de la ciclosporine.
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> prednisolone
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation des effets de la prednisolone : aspect cushingoïde, réduction de la tolérance aux glucides (diminution de la clairance de la prednisolone).
Conduite à tenir
-
ciclosporine <> triméthoprime
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
La diminution des concentrations sanguines de ciclosporine peut être très importante avec disparition possible du pouvoir immunosuppresseur.
Conduite à tenir
-
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiants
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> cytotoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique.
Conduite à tenir
-
immunosuppresseurs <> globulines antilymphocytaires
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
Conduite à tenir
-
médicaments néphrotoxiques <> autres médicaments néphrotoxiques
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la néphrotoxicité.
Conduite à tenir
-
substrats à risque du CYP3A4 <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir
-
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les femmes
Verkazia n'est pas recommandé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace.
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de Verkazia chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction après administration systémique de ciclosporine à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l'exposition maximale chez l'homme, ce qui a peu de signification clinique pour l'utilisation de Verkazia.
Verkazia n'est pas recommandé pendant la grossesse, à moins que le bénéfice attendu ne justifie le risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
Après absorption systémique, la ciclosporine est excrétée dans le lait maternel. Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de la ciclosporine chez les nouveau-nés/nourrissons. Cependant, aux doses thérapeutiques de ciclosporine contenues dans le collyre, il est peu probable que des quantités suffisantes passent dans le lait maternel. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec Verkazia en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Il n'existe pas de données concernant les effets de Verkazia sur la fertilité humaine.
side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Médicaments ophtalmologiques, Autres médicaments ophtalmologiques, Code ATC : S01XA18.
Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques
La ciclosporine, après administration oculaire, est passivement absorbée par les lymphocytes T. En se liant à la cyclophiline A, elle inactive la calcineurine et empêche la translocation du facteur nucléaire des lymphocytes T activés (NF-AT) dans le noyau, ce qui bloque la libération de cytokines pro-inflammatoires telles que l'IL-2 et, ainsi, l'activation des lymphocytes T. Le blocage du NF-AT perturbe également le processus allergique. La ciclosporine inhibe la libération de l'histamine par les mastocytes et les basophiles en réduisant la production d'IL-5, et pourrait réduire le recrutement des éosinophiles et ses effets sur la conjonctive et la cornée. Il est également connu que la ciclosporine régule positivement la libération des cytokines anti-inflammatoires. Toutes les données disponibles suggèrent que la ciclosporine agit de manière spécifique et réversible sur les lymphocytes. Elle ne diminue pas l'hématopoïèse et n'exerce aucun effet sur la fonction des cellules phagocytaires.
Efficacité clinique
Dans l'essai clinique pivot contrôlé contre le véhicule, en double insu, de 12 mois (étude VEKTIS), 169 patients présentant une KCV sévère et une kératite sévère (de grade 4 ou 5 sur l'échelle modifiée d'Oxford) ont été randomisés pour recevoir pendant les 4 premiers mois de l'étude (période 1)
4 gouttes de Verkazia (forte dose), 2 gouttes de Verkazia (faible dose) et 2 gouttes de véhicule, ou 4 gouttes de véhicule. Chez les patients randomisés dans le groupe véhicule, le véhicule a été remplacé par Verkazia (4 ou 2 instillations quotidiennes) du mois 4 au mois 12 (période 2).
168 patients (127 enfants [75,6 %] et 41 adolescents [24,4 %]) ont été inclus dans les analyses d'efficacité. L'âge moyen était de 9,2 ans (É-T : 3,3 ; intervalle : 4-17 ans). Plus de patients de sexe masculin (n = 132 [78,6 %]) que de patients de sexe féminin (n = 36 [21,4 %]) ont été inclus dans l'étude.
Le critère d'efficacité principal (variation moyenne ajustée sur les pénalités du score de coloration cornéenne à la fluorescéine [CCF] par rapport au début de l'étude et pendant la période 1) a été évalué chez l'ensemble des patients (n = 168). L'efficacité a été évaluée chaque mois pendant la période de traitement de 4 mois et comparée aux données des patients au début de l'étude au moyen d'un critère composite reposant sur la kératite évaluée par l'échelle modifiée d'Oxford, l'utilisation du médicament de secours (corticoïdes à usage local) et le développement d'un ulcère de la cornée.
La différence de la moyenne des moindres carrés, par rapport au véhicule, était de 0,76 (IC à 95 % : 0,26, 1,27) dans le groupe recevant la forte dose, et de 0,67 (IC à 95 % : 0,16, 1,18) dans le groupe recevant la faible dose. Ces deux valeurs étaient statistiquement significatives, avec une valeur p de 0,007 pour le groupe recevant la forte dose et de 0,010 pour le groupe recevant la faible dose.
Il a toutefois été difficile d'évaluer la pertinence clinique du critère d'efficacité principal. Dans ce contexte, les résultats en termes de taux de répondeurs représentaient un critère d'évaluation plus fiable. Un répondeur se définissait comme un patient : 1) qui, au cours des 4 mois de traitement, avait présenté un score CCF moyen ≤ 50 % de la valeur mesurée au début de l'étude, 2) qui n'était pas sorti de l'étude pour une raison potentiellement liée au traitement, 3) qui n'avait pas développé d'ulcère de la cornée et 4) qui n'avait pas utilisé le médicament de secours au cours des 4 derniers mois de traitement. Le nombre de répondeurs, en termes de score CCF, était significativement supérieur dans les deux groupes ayant reçu le médicament actif par rapport au véhicule (p = 0,005 pour le groupe ayant reçu la forte dose, et p = 0,010 pour le groupe ayant reçu la faible dose), avec 55,4 %, 50,0 % et 27,6 % de répondeurs respectivement pour la forte dose, la faible dose et le véhicule. La différence, par rapport au véhicule, était de 27,8 % en faveur de la forte dose et de 22,4 % en faveur de la faible dose.
Le médicament de secours (corticoïdes à usage local) a été plus souvent utilisé dans le groupe véhicule que dans le groupe recevant la forte dose : 32,1 % des patients du groupe traité avec la forte dose et 31,5 % des patients du groupe traité avec la faible dose ont reçu au moins une cure de médicament de secours, contre 53,4 % des patients dans le groupe véhicule.
Les 4 symptômes (photophobie, larmoiement, démangeaisons et écoulement muqueux) se sont améliorés au cours du traitement, et pour chaque symptôme, la différence entre le début de l'étude et le mois 4 a largement dépassé 10 mm.
Concernant la moyenne des symptômes de KCV, la différence de la moyenne des moindres carrés par rapport au véhicule dans le groupe traité par la forte dose était statistiquement significative à tous les temps d'évaluation, en comparaison avec le véhicule : -19,4 mm (p < 0,05).
L'amélioration de la qualité de vie des patients (questionnaire Quick) a été significativement supérieure dans le groupe traité par la forte dose, par rapport au groupe véhicule. Cette amélioration était importante sur le plan clinique, comme l'indique l'ampleur de l'effet sur 4 mois (domaine relatif aux symptômes : 0,67 ; domaine relatif aux activités quotidiennes : 0,44).
Lors de la période 2, les analyses ont mis en évidence une stabilité des améliorations observées pendant la période 1 pour les deux doses.

Source : EMA

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Effets indésirables

  • douleur oculaire

  • irritation oculaire

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Source : BDPM

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