Chlorambucil 2 mg gélule

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Gélule

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

side-effect

Posologie

Posologie

La posologie usuelle des désordres de la lignée lymphoïde est de 1 à 6 gélules par jour tous les jours, ou en cure discontinue 6 à 10 mg/m²/j pendant 5 jours tous les 30 jours.

La posologie est basée sur le poids corporel du patient.

Maladie de Hodgkin

Adultes

En monothérapie pour le traitement palliatif d'une maladie avancée, la posologie classique est de 0,2 mg/kg/jour pendant quatre à huit semaines. Le chlorambucil fait généralement partie d'un traitement combiné et différents schémas thérapeutiques ont été utilisés.

Lymphome non hodgkinien

Adultes

En monothérapie, la posologie usuelle est de 0,1 à 0,2 mg/kg/jour pendant quatre à huit semaines en traitement d'attaque ; le traitement d'entretien est ensuite administré à une posologie quotidienne réduite ou en cures intermittentes.

Leucémie lymphoïde chronique

Adultes

Le traitement par le chlorambucil est généralement instauré une fois que le patient a développé des symptômes ou présente des signes d'altération fonctionnelle de la moelle osseuse (mais pas d'insuffisance médullaire), reflétée par les examens du sang périphérique. Le chlorambucil est initialement administré à la posologie de 0,15 mg/kg/jour jusqu'à diminution du nombre total de leucocytes à 10 000 par microlitre. Quatre semaines après la fin de la première cure, le traitement peut être repris à la posologie de 0,1 mg/kg/jour.

Néphropathies membraneuses avec syndrome néphrotique idiopathique

Le traitement par CHLORAMINOPHENE doit être initié par un médecin expérimenté dans le traitement des néphropathies membraneuses idiopathiques.

Adultes

La dose recommandée de CHLORAMINOPHENE est de 0,2 mg/kg/jour et sera administrée alternativement avec des corticostéroïdes. Les patients seront traités avec CHLORAMINOPHENE (0,2 mg/kg/jour) sur les deuxième, quatrième et sixième mois, en alternant avec des corticostéroïdes sur les premier, troisième et cinquième mois. La durée du traitement est habituellement de 6 mois.

Personnes âgées

Une réduction de la dose de Chloraminophene à 0,10 à 0,15 mg/kg/jour peut être envisagée afin de réduire le risque d'événements indésirables.

Populations particulières

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de CHLORAMINOPHENE chez les enfants n'ont pas été établies.

Personnes âgées

Aucune étude spécifique n'a été réalisée chez les personnes âgées, cependant, il est recommandé de surveiller la fonction rénale ou hépatique et d'être vigilant en cas de déficience grave.

Insuffisants rénaux

Une réduction de la dose de CHLORAMINOPHENE à 1,5 à 9 mg/jour pour les patients ayant un DFG compris entre 15 et 60 mL/min/1.73m où à 1 à 6 mg/jour pour les patients ayant un DFG <15 mL/min/1.73m ou hémodialysés peut être envisagée en traitement continu.

Les patients atteints d'insuffisance rénale doivent être étroitement surveillés car ils sont plus sujets à la dépression médullaire supplémentaire associée à une azotémie.

Insuffisants hépatiques

Les patients atteints d'insuffisance hépatique doivent être étroitement surveillés à la recherche de signes et symptômes de toxicité. Le chlorambucil étant principalement métabolisé par le foie, une diminution des doses doit être envisagée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère. Les données ne sont cependant pas suffisantes pour pouvoir faire des recommandations posologiques spécifiques pour les insuffisants hépatiques.

Mode d'administration

Voie orale.

Il est recommandé de prendre la dose journalière en une fois et à jeun (voir rubrique 5.2).

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Allaitement

  • Grossesse

  • Radiothérapie

  • Vaccination par vaccins vivants attenués

    pendant le traitement et pendant 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie
interactions

Interactions

cytotoxiques <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
- Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. - Et, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez le patient drépanocytaire.
cytotoxiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l'INR.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
cytotoxiques <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> immunosuppresseurs
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Comme les autres agents cytotoxiques, le chlorambucil est potentiellement tératogène, son utilisation est donc contre-indiquée pendant la grossesse. Des mesures contraceptives appropriées doivent être conseillées lorsque l'un ou l'autre des partenaires reçoit du chlorambucil.

Allaitement

Les femmes recevant du chlorambucil ne doivent pas allaiter.

Fertilité

Le chlorambucil peut induire une inhibition de la fonction ovarienne et des cas d'aménorrhée ont été rapportés après traitement par le chlorambucil. Une azoospermie a été observée à la suite du traitement par le chlorambucil.

Source : BDPM

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : AGENT ALKYLANT, code ATC : L01AA02

Mécanisme d'action

Le chlorambucil est un dérivé aromatique des moutardes azotées qui se comporte comme un agent alkylant bifonctionnel. Outre une interférence avec la réplication de l'ADN, le chlorambucil induit une apoptose cellulaire via l'accumulation de p53 cytosolique et l'activation consécutive d'un promoteur de l'apoptose (Bax). Le chlorambucil est un immunodépresseur qui déprime sélectivement la lignée lymphoïde.

Effets pharmacodynamiques

L'effet cytotoxique du chlorambucil est dû au chlorambucil lui-même et à son principal métabolite, la moutarde d'acide phénylacétique (voir rubrique 5.2)

Mécanisme de résistance

Le chlorambucil est un dérivé aromatique des moutardes azotées et on a décrit une résistance aux moutardes azotées secondaire à des troubles du transport de ces agents et de leurs métabolites via différentes protéines multirésistantes, à des troubles de la cinétique des liaisons croisées de l'ADN formées par ces agents, à des modifications de l'apoptose et à des troubles de l'activité de réparation de l'ADN. Le chlorambucil n'est pas un substrat de la protéine multirésistante 1 (MRP1 ou ABCC1), mais ses conjugués avec le glutathion sont des substrats de MRP1 (ABCC1) et de MRP2 (ABCC2).

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • dépression de la moelle osseuse

  • leucopénie

  • neutropénie

  • pancytopénie

  • thrombopénie

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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