Cartifit 200 mg/250 mg, gélule
Posologie
Posologie
Adultes (y compris les sujets âgés):
La dose recommandée est de 2 gélules à prendre 3 fois par jour (1 200 mg/jour de sulfate de chondroïtine et 1 500 mg/jour de chlorhydrate de glucosamine), pendant au moins 6 mois.
Population pédiatrique
En raison de l'insuffisance de données concernant la sécurité et l'efficacité de CARTIFIT, il est déconseillé pour les patients de moins de 18 ans.
Insuffisance hépatique ou rénale:
Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale, aucune recommandation posologique ne peut être formulée car aucune étude n'a été réalisée.
Mode d'administration
Les gélules peuvent être prises avant, pendant ou après les repas. Chez les patients ayant des antécédents d'intolérance gastrique aux médicaments en général, il est recommandé de les prendre après les repas.
Les gélules doivent être avalées entières sans mâcher et avec une quantité suffisante de liquide.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Grossesse
Insuffisance cardiaque
Insuffisance rénale
Prédiabète
insuline avant le début du traitement et à intervalles réguliers si besoin
Source : ANSM
Interactions
glucosamine <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a pas de données disponibles concernant l'utilisation du sulfate de chondroïtine et de la glucosamine chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas fourni de données suffisantes pour déterminer les effets sur la grossesse ou le développement embryonnaire, fœtal ou postnatal. Par conséquent, l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse n'est pas recommandée.
Allaitement
Il n'y a pas de données sur le passage du sulfate de chondroïtine ou de la glucosamine dans le lait maternel. L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement n'est donc pas recommandée en raison de l'absence de données sur la sécurité du nourrisson.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Autres agents antirhumastimaux spécifiques, code ATC: M01CX.
CARTIFIT comprend du sulfate de chondroïtine, un polysaccharide de la famille des glycosaminoglycanes, et de la glucosamine (sous forme de chlorhydrate), un amino-monosaccharide naturel.
Le sulfate de chondroïtine est le constituant essentiel du cartilage et se lie avec des protéines endogènes pour former des protéoglycanes, conférant au cartilage ses propriétés mécaniques et élastiques. L'effet thérapeutique du sulfate de chondroïtine chez les patients atteints d'arthrose est dû à plusieurs facteurs : anti-inflammatoire [déclenché par l'inhibition de l'interleukine-1β (IL-1β), métalloprotéase-3 (MMP-3) et prostaglandine E2 (PGE2)] ; stimulation des protéoglycanes et de la synthèse de l'acide hyaluronique et inhibition des enzymes protéolytiques du cartilage (y compris la collagénase, l'élastase, la protéoglycanase, la phospholipase A2, la N-acétylglucosaminidase, etc.) ; inhibition de la translocation nucléaire du facteur nucléaire κB (NF-κB) impliqué dans certains processus inflammatoires chroniques.
La glucosamine est une substance endogène, un constituant des chaînes de polysaccharides de la matrice du cartilage et des glycosaminoglycanes du liquide synovial. Des études in vitro et in vivo ont montré que la glucosamine stimule la synthèse physiologique des protéoglycanes et des glycosaminoglycanes par les chondrocytes, et la synthèse de l'acide hyaluronique par les synoviocytes. Des études ultérieures ont révélé que la glucosamine peut inhiber la synthèse des radicaux superoxydes et l'activité enzymatique lysosomale, ainsi que les enzymes détruisant le cartilage, telles que la collagénase et la phospholypase A2.
Des études in vitro ont montré que le sulfate de chondroïtine et la glucosamine favorisent le développement d'un nouveau cartilage en stimulant la synthèse du collagène et des protéoglycanes. Cet effet est synergique lorsque les deux médicaments sont administrés simultanément.
Efficacité et sécurité clinique
Les effets du sulfate de chondroïtine associé à la glucosamine dans l'arthrose ont été évalués au cours d'études cliniques et ont donné des résultats positifs concernant la survenue de symptômes. Les résultats des principaux essais cliniques réalisés avec l'association des deux substances actives administrées simultanément sont décrits ci-dessous.
Une étude clinique multicentrique, randomisée, à double insu, comprenant 1 583 patients atteints d'arthrose du genou, a étudié l'efficacité de cinq traitements (500 mg de glucosamine 3 x/j, 400 mg de sulfate de chondroïtine 3 x/j, 200 mg de célécoxib 1 x/j, 500 mg de glucosamine + 400 mg de sulfate de chondroïtine 3 x/j et le placebo) sur la réduction de la douleur après 6 mois de traitement. Les résultats ont montré que la glucosamine (64,0 %), le sulfate de chondroïtine (65,4 %) ou l'association des deux traitements (66,6 %) ne réduisaient pas significativement la douleur comparativement au placebo (60 %) dans l'ensemble de la population de l'étude. L'absence de signification statistique pourrait s'expliquer par le fait qu'au début de l'étude la plupart des patients avaient une douleur légère (ce qui fait qu'il est difficile de discerner toute amélioration de la douleur) et en raison du taux de réponse élevé du placebo (60 %) par rapport au taux prévu (35 %). Néanmoins, dans l'analyse en intention de traiter du groupe de patients présentant une douleur modérée à sévère, le traitement combiné de sulfate de chondroïtine et de glucosamine a réduit considérablement la douleur par rapport au placebo (79,2 % contre 54,3 %, p = 0,002) chez les patients atteints d'arthrose du genou. Une réduction significative du gonflement/épanchement de l'articulation a été observée dans le groupe traité par le sulfate de chondroïtine par rapport au placebo (p = 0,01).
Par ailleurs, le traitement par le sulfate de chondroïtine associé à de la glucosamine chez les patients présentant des douleurs modérées à sévères s'est également traduit par une amélioration statistiquement significative de plusieurs critères d'évaluation secondaires par rapport au placebo : les scores des sous-échelles de la douleur et de la fonction de l'indice WOMAC (indice sur l'arthrose des universités Western Ontario et McMaster ) ; le score global WOMAC, la diminution de 50 % du score de douleur WOMAC et les critères de réponse de l'OMERACT-OARSI (pourcentage de répondeurs définis selon les critères de la société internationale de recherche sur l'arthrose dans les essais cliniques sur l'arthrose).
Une étude multicentrique, randomisée, à double insu, a évalué l'effet de CARTIFIT comparé au célécoxib chez 606 patients atteints d'arthrose du genou de grades 2-3 selon les critères de Kellgren et Lawrence et présentant une douleur modérée à sévère (score de douleur > 301 WOMAC). Dans cet essai de non-infériorité (Δ = 8 ; σ = 26), le critère d'évaluation principal de l'efficacité a été une diminution moyenne de la douleur WOMAC de l'inclusion au 6 mois. Les critères d'évaluation secondaires incluaient la fonction et la raideur de WOMAC, l'échelle visuelle analogique de la douleur, la présence d'un gonflement/épanchement de l'articulation, la consommation de médicament de secours, les critères de jugement en rhumatologie et les critères de la société internationale de recherche sur l'arthrose (OMERACT-OARSI) ainsi que le questionnaire EuroQol-5D. Au bout de 6 mois, les patients traités par CARTIFIT ont ressenti une diminution de 50,1 % de la douleur WOMAC (185,8 [7,4] WPS) contre 50,2 % (184,7 [7,6] WPS) dans le groupe célécoxib ; la différence moyenne entre les deux traitements étant de 1,1 dans la sous-échelle de douleur WOMAC, qui se situe largement dans la marge préétablie de non-infériorité. Les deux groupes ont obtenu une réduction > 50 % du gonflement articulaire et une réduction similaire a été observée pour l'épanchement. Au bout de 6 mois, 79,7 % des patients du groupe recevant le traitement combiné et 79,2 % des patients du groupe célécoxib ont satisfait aux critères de l'OMERACT-OARSI. Aucune différence n'a été observée entre les traitements en ce qui concerne les autres critères d'évaluation secondaires.
Source : BDPM
Effets indésirables
constipation
céphalée
diarrhée
douleur abdominale
dyspepsie
flatulence
nausée
Source : ANSM
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