Caféine 100 mg + ibuprofène 400 mg comprimé
Informations générales
Substances
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Pour les douleurs aiguës d'intensité modérée, une administration unique d'un comprimé pelliculé d'IPRAFEINE (400 mg d'ibuprofène et 100 mg de caféine) est recommandée. L'administration peut être répétée au bout de 6 à 8 heures, sans dépasser une dose quotidienne maximale de 1200 mg d'ibuprofène et 300 mg de caféine (3 comprimés par jour). La durée du traitement ne doit pas dépasser 3 jours.
IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé n'est pas recommandé pour les douleurs d'intensité légère ou lorsque la durée du traitement dépasse 3 jours. Il conviendra dans ces circonstances d'envisager un traitement en monothérapie à la dose minimale efficace, par exemple, par l'ibuprofène 200 mg.
Uniquement destiné à un usage de courte durée.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose minimale efficace pendant la durée la plus courte possible nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).
Populations spéciales
Patients âgés
Aucune étude clinique n'a été réalisée chez les patients âgés, aucune recommandation posologique particulière ne peut donc être faite. Comme les patients âgés présentent un risque accru d'effets indésirables liés aux AINS et/ou à la caféine (voir rubrique 4.4), une surveillance particulièrement étroite est recommandée chez les patients âgés.
Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, cependant la prudence est de rigueur (voir rubrique 4.4) (pour les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, voir rubrique 4.3).
Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, cependant la prudence est de rigueur (voir rubrique 4.4) (pour les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, voir rubrique 4.3).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité d'IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est à administrer par voie orale.
Les comprimés pelliculés doivent être avalés en entier avec un verre d'eau.
Il est recommandé aux patients sensibles de l'estomac de prendre IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé au cours d'un repas.
Source : BDPM
Contre-indications
Accident vasculaire cérébral hémorragique
Allaitement
Allaitement
lié à la caféineApport de caféine
aliments , boissons ,médicamentsApport de caféine
Asthme, antécédent
Asthme, antécédent
Bronchospasme, antécédent
Bronchospasme, antécédent
Diarrhée
Déshydratation
Grossesse
troisième trimestreGrossesse
Grossesse
- fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire - dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligoamniosGrossesse
Grossesse
Grossesse
Hémorragie digestive
Hémorragie digestive, antécédent
Hémorragie digestive, antécédent
Hémorragie, antécédent
Hémorragie, antécédent
Insuffisance cardiaque
Insuffisance hépatique sévère
Insuffisance rénale
Oedème de Quincke, antécédent
Oedème de Quincke, antécédent
Perforation digestive, antécédent
Rhinite aigüe, antécédent
Rhinite aigüe, antécédent
Trouble de l'hématopoïèse
Ulcère gastro-duodénal évolutif
Ulcère gastro-duodénal, antécédent
Ulcère gastro-duodénal, antécédent
Urticaire, antécédent
hémorragie
Source : ANSM
Interactions
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> mifamurtideContre-indication
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> acide acétylsalicyliqueAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> anticoagulants orauxAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> autres anti-inflammatoires non stéroïdiensAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)Association DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> lithiumAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> méthotrexateAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> nicorandilAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> pémétrexedAssociation DECONSEILLEE
caféine <> énoxacineAssociation DECONSEILLEE
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine IIPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> cobimétinibPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> diurétiquesPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs de l'enzyme de conversionPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> tacrolimusPrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> ténofovir disoproxilPrécaution d'Emploi
caféine <> dipyridamolePrécaution d'Emploi
caféine <> stiripentolPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> antiagrégants plaquettairesA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> déférasiroxA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> héparines (doses préventives)A prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonineA prendre en compte
anti-inflammatoires non stéroïdiens <> médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiquesA prendre en compte
caféine <> ciprofloxacineA prendre en compte
caféine <> lithiumA prendre en compte
caféine <> mexilétineA prendre en compte
caféine <> norfloxacineA prendre en compte
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiantsA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir des effets nocifs sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/fœtal. Les données des études épidémiologiques font craindre une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis après l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque a augmenté de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il semblerait que le risque augmente avec la posologie et la durée du traitement.
Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une augmentation de la perte pré- et post-implantatoire et de la létalité embryo-fœtale. De plus, une augmentation de l'incidence de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été observée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines pendant la période d'organogénèse.
A partir de la 20 semaine de grossesse, l'utilisation d'IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé peut provoquer un oligohydramnios résultant d'un dysfonctionnement rénal fœtal. Cela peut se produire peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt du traitement. En outre, des cas de constriction du canal artériel ont été signalés après le traitement au cours du deuxième trimestre, la plupart d'entre eux s'étant résorbés après l'arrêt du traitement. Par conséquent, sauf nécessité absolue, l'ibuprofène ne doit pas être prescrit au cours du premier et du deuxième trimestre de la grossesse.
En cas de prise d'ibuprofène par une femme souhaitant être enceinte, ou pendant le premier ou le deuxième trimestre de la grossesse, la dose devra être la plus faible possible et la durée de traitement la plus courte possible. La surveillance prénatale de l'oligohydramnios et de la constriction du canal artériel doit être envisagée après une exposition à l'ibuprofène pendant plusieurs jours à partir de la 20 semaine de gestation. IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé devra être interrompu en cas d'oligohydramnios ou de constriction du canal artériel.
Au cours du dernier trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
- le fœtus à :
-
une toxicité cardio-pulmonaire (constriction/fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
-
un dysfonctionnement rénal (voir ci-dessus), susceptible d'évoluer vers une insuffisance rénale accompagnée d'un oligohydramnios.
- la mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse, à :
-
un allongement possible du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire susceptible de survenir même à des doses très faibles ;
-
une inhibition des contractions utérines provoquant un retard de terme ou un allongement de la durée du travail.
Par conséquent, IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.3 et 5.3).
Il existe des preuves que la prise prolongée de quantités importantes de caféine peut provoquer un avortement spontané ou un accouchement prématuré chez la femme enceinte. Les études non cliniques ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à des doses très élevées.
Allaitement
L'ibuprofène et ses métabolites peuvent passer, à de faibles concentrations, dans le lait maternel. Aucun effet nocif n'est connu à ce jour chez le nourrisson. Il ne devrait donc pas être nécessaire d'interrompre l'allaitement en cas de traitement de courte durée à la dose recommandée (voir rubrique 4.2).
La caféine passe dans le lait maternel et elle pourrait influencer l'état et le comportement du nourrisson. Une irritabilité et des troubles du sommeil ont été rapportés chez des nourrissons. IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé ne doit être utilisé par les mères qui allaitent qu'en cas de nécessité absolue.
Fertilité
Il existe certaines données montrant que les médicaments qui inhibent la synthèse des cyclooxygénases/prostaglandines peuvent entraîner une altération de la fertilité féminine par un effet sur l'ovulation. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Anti-inflammatoires et antirhumatismaux, non stéroïdiens ; dérivés de l'acide propionique, code ATC : M01AE51
Mécanisme d'action
Ibuprofène
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui a démontré son efficacité par inhibition de la synthèse des prostaglandines dans les modèles standard d'inflammation expérimentale chez l'animal.
Caféine
La caféine est une méthylxanthine qui exerce des effets antinociceptifs principalement par antagonisme des récepteurs à l'adénosine et inhibition de la synthèse des PG.
Effets pharmacodynamiques
Ibuprofène
Chez l'homme, l'ibuprofène réduit les douleurs inflammatoires, les œdèmes et la fièvre. En outre, l'ibuprofène inhibe de manière réversible l'agrégation plaquettaire induite par l'ADP et le collagène.
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber de manière compétitive l'effet de l'acide acétylsalicylique à faible dose sur l'agrégation plaquettaire lorsque ces produits sont utilisés de façon concomitante. Certaines études pharmacodynamiques montrent que la prise de doses uniques d'ibuprofène 400 mg dans les 8 heures précédant ou dans les 30 minutes suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg) entraînait une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation de thromboxane ou l'agrégation plaquettaire. Malgré les incertitudes relatives à l'extrapolation de ces données à la clinique, la possibilité que l'utilisation régulière prolongée d'ibuprofène puisse réduire l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 4.5).
Caféine
La caféine est un stimulant léger et elle est utilisée comme antalgique adjuvant.
Efficacité et sécurité clinique
Le bénéfice d'IPRAFEINE 400 mg/100 mg, comprimé pelliculé a été établi chez les patients souffrant de douleurs dentaires aiguës comme modèle de douleur somatique. L'effet peut être quantitativement différent selon le type de douleur (p. ex. aucun bénéfice n'a été établi pour les douleurs lombaires ou cervicales aiguës).
Une étude randomisée, contrôlée, en double aveugle, conduite chez 562 patients souffrant de douleurs aiguës d'intensité modérée à sévère après extraction dentaire, a évalué l'association d'ibuprofène 400 mg et de caféine 100 mg. Les patients traités par l'association ont montré une réduction plus importante de l'intensité de la douleur (≥ 1 sur l'échelle numérique EN), statistiquement significative et cliniquement pertinente par rapport à l'ibuprofène administré seul sur l'intervalle de temps compris entre 0,5 h et 2 h. Les résultats sont restés statistiquement significatifs jusqu'à 4 heures après l'administration, mais la différence moyenne d'intensité de la douleur était alors inférieure à 1 sur l'EN.
L'association ibuprofène plus caféine s'est accompagnée d'un délai de soulagement perceptible de la douleur significativement plus court (55 min plus tôt qu'avec l'ibuprofène seul).
Dans cette étude, la sécurité d'emploi et la tolérance de l'association ibuprofène 400 mg plus caféine 100 mg ont été démontrées sur une période de traitement de 5 jours. L'incidence des événements indésirables a été plus élevée qu'avec l'ibuprofène seul.
Une autre étude randomisée, multicentrique, multinationale, contrôlée versus placebo et ibuprofène seul, en groupes parallèles, a comparé l'effet de l'ADF (association à dose fixe) contenant 400 mg d'ibuprofène et 100 mg de caféine versus 400 mg d'ibuprofène versus placebo chez des patients présentant des douleurs lombaires ou cervicales aiguës.
Le critère d'évaluation principal était la variation de la douleur à la mobilisation lors de la pire manœuvre (Pain On Movement on Worst Procedure, POMWP) entre la douleur de référence et la douleur un jour après l'instauration du traitement. Les deux traitements actifs ont montré des réductions similaires de la POMWP. L'objectif secondaire était d'évaluer la sécurité d'emploi et la tolérance de 400 mg d'ibuprofène/100 mg de caféine, par rapport à un comprimé d'ibuprofène de 400 mg et à un placebo. La proportion globale de patients présentant des effets indésirables apparus sous traitement dans cette étude était faible (placebo : 5,6 %, ibuprofène : 7,1 %, ibuprofène/caféine : 7,8 %). L'étude n'a pas démontré que l'association à dose fixe de 400 mg d'ibuprofène et de 100 mg de caféine exerce un effet analgésique supérieur à 400 mg d'ibuprofène ou au placebo chez les patients souffrant de douleurs dorsales ou cervicales.
Source : BDPM
Effets indésirables
constipation
céphalée
diarrhée
douleur abdominale
flatulence
hémorragie gastro-intestinale
insomnie
nausée
ostéite alvéolaire
pyrosis
stomatite aphteuse
vomissement
étourdissement
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
IPRAFEINE 400 mg / 100 mg, comprimé pelliculé
Source : BDPM
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