Cabergoline 0,5 mg comprimé
Indications et autres usages documentés
- aménorrhée
- dysfonction érectile
- galactorrhée
- gynécomastie
- hyperprolactinémie
- oligoménorrhée
- stérilité féminine
- suppression de la lactation
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Inhibition/suppression de la lactation physiologique pour des raisons médicales
Pour l'inhibition de la lactation : la dose recommandée est de 1 mg (deux comprimés de 0,5 mg) administrée en une seule prise. DOSTINEX doit être administrée dans les premières 24 heures post-partum.
Pour la suppression de la lactation établie : la posologie recommandée est de 0,25 mg (un demi-comprimé à 0,5 mg) toutes les 12 heures pendant 2 jours (dose totale de 1 mg)
Cette dose ne doit pas être dépassée chez la femme allaitante traitée pour arrêter une lactation établie, afin d'éviter une possible hypotension orthostatique (voir rubrique 4.4).
Traitement des troubles hyperprolactinémiques
La posologie initiale est de 0,5 mg par semaine en une seule prise, soit 1 comprimé par semaine.
Cette posologie de 0,5 mg par semaine sera maintenue pendant 4 semaines puis adaptée en fonction de la prolactinémie dont le dosage sera pratiqué la veille de la prise d'un comprimé. La posologie sera soit maintenue, soit augmentée par paliers de 0,5 mg en fonction de la prolactinémie mesurée au maximum toutes les quatre semaines jusqu'à l'obtention d'une réponse optimale au traitement.
Après équilibration de la posologie, un dosage trimestriel de la prolactinémie s'avère suffisant. La plupart des patients sont contrôlés par une dose inférieure ou égale à 1 mg/semaine. Dans ce cas, une prise unique hebdomadaire est suffisante. La posologie peut varier de 0,25 à 2 mg, voire jusqu'à 4,5 mg par semaine. Lorsque la posologie dépasse 1 mg, il est recommandé de fractionner la dose hebdomadaire en deux prises ou plus selon la tolérance du patient.
Pour améliorer la tolérance, l'administration du médicament doit se faire au milieu du repas, de préférence le soir, ou au coucher avec une légère collation.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Fibrose pulmonaire, antécédent
Fibrose péricardique, antécédent
Fibrose rétropéritonéale, antécédent
Hyperprolactinémie
Hypertension artérielle
Hypertension artérielle
Prééclampsie
Valvulopathie cardiaque
Valvulopathie fibrotique
Source : ANSM
Interactions
dopaminergiques <> neuroleptiques antiémétiquesContre-indication
dopaminergiques, hors Parkinson <> neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine)Contre-indication
alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques <> alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteursAssociation DECONSEILLEE
alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques <> macrolides (sauf spiramycine)Association DECONSEILLEE
alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques <> sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale)Association DECONSEILLEE
alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques <> sympathomimétiques indirectsAssociation DECONSEILLEE
dopaminergiques <> tétrabénazineAssociation DECONSEILLEE
alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques <> antiparkinsoniens anticholinergiquesPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude adéquate et bien contrôlée n'a été menée sur l'utilisation de la cabergoline chez la femme enceinte. Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène, mais une baisse de la fertilité et une embryotoxicité ont été observées en rapport avec l'activité pharmacodynamique (voir rubrique 5.3).
On dispose d'informations sur 256 grossesses dans le cadre d'une étude observationnelle menée pendant douze ans sur les issues de grossesse après un traitement par cabergoline. Dix-sept de ces 256 grossesses (6,6 %) ont donné lieu à des malformations congénitales majeures ou à un avortement. On dispose d'informations pour 23 nouveau-nés sur 258, atteints de 27 anomalies néonatales au total, tant majeures que mineures. Les malformations musculo-squelettiques représentaient l'anomalie néonatale la plus fréquente (10), suivies des anomalies cardio-pulmonaires (5). Il n'existe pas d'informations concernant les troubles périnataux ou le développement à long terme de nouveau-nés exposés in utero à la cabergoline. Les publications récentes dans la littérature font état d'une prévalence égale à au moins 6,9 % de malformations congénitales majeures dans la population générale. Les taux d'anomalies congénitales varient en fonction des populations. Il n'est pas possible de déterminer avec précision s'il existe un risque accru de malformations congénitales, dans la mesure où aucun groupe témoin n'était inclus.
La cabergoline doit être utilisée pendant la grossesse uniquement si cela est réellement indiqué et après une évaluation précise du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 4.4 - Traitement des troubles hyperprolactinémiques).
Etant donné la longueur de la demi-vie de ce médicament et les données limitées sur l'exposition in utero, il est recommandé aux femmes qui prévoient une grossesse d'arrêter le traitement par cabergoline un mois avant le moment prévu de la conception. Si la patiente débute une grossesse pendant le traitement, celui-ci doit être suspendu dès que la grossesse est confirmée afin de limiter l'exposition du fœtus au médicament.
Allaitement
Chez la rate, la cabergoline et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait.
Il n'existe pas de données sur l'excrétion de la cabergoline dans le lait maternel chez la femme, cependant dans le cas où la cabergoline n'inhiberait pas la lactation, l'allaitement est déconseillé.
La cabergoline ne doit pas être administrée aux femmes présentant des troubles hyper-prolactinémiques et souhaitant allaiter car elle inhibe la lactation.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : INHIBITEUR DE LA PROLACTINE, code ATC : G02CB03
La cabergoline est un agoniste dopaminergique D2 dérivé de l'ergot de seigle doté d'une activité inhibitrice puissante et prolongée de la sécrétion de prolactine. Il agit par stimulation directe des récepteurs D2-dopaminergiques au niveau des cellules lactotropes de l'hypophyse, en inhibant la sécrétion de prolactine.
L'effet inhibiteur de la prolactine est dose-dépendant, il apparaît dans les trois heures suivant l'administration et persiste pendant deux à trois semaines. En raison de la longue durée d'action, une seule dose est généralement suffisante pour inhiber la lactation. Dans le traitement de l'hyperprolactinémie, les concentrations sériques de prolactine sont généralement normalisées deux à quatre semaines après que la dose optimale soit atteinte. La prolactinémie peut être encore significativement diminuée plusieurs mois après l'arrêt du traitement.
En ce qui concerne les effets endocriniens de la cabergoline non liés à l'effet anti-prolactinémique, les données disponibles chez l'homme confirment les observations expérimentales chez l'animal, qui indiquent que le composé testé est doté d'une activité très sélective sans effet sur la sécrétion basale des autres hormones hypophysaires ou du cortisol.
Les actions pharmacodynamiques de la cabergoline non corrélées à l'effet thérapeutique ne sont liées qu'à une diminution de la pression artérielle. L'effet hypotenseur maximal de la cabergoline après une dose unique survient généralement dans les six heures suivant l'administration de la substance active et est dose-dépendant à la fois en termes de fréquence et de diminution maximale de la pression artérielle.
Source : BDPM
Effets indésirables
asthénie
douleur abdominale
dyspepsie
fatigue
gastrite
nausée
péricardite
régurgitation
valvulopathie cardiaque
vertige
épanchement péricardique
Source : ANSM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
CABERGOLINE TEVA 0,5 mg, comprimé
- Commercialisé
DOSTINEX 0,5 mg, comprimé
Source : BDPM
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