Céfazoline (sodique) 1 g/5 ml (200 mg/ml) poudre et solvant pour solution injectable
Informations générales
Substance
Forme galénique
Poudre pour solution injectable
Voie d'administration
Voie intraveineuse
Source : ANSM
Posologie
Posologie
Adultes: 0,50 g à 1 g toutes les 8 à 12 heures.
Cette posologie peut être augmentée en fonction de la sévérité de l'infection.
Population pédiatrique
Enfants et nourrissons (de plus d'un mois): 25 à 50 mg/kg et par 24 heures.
Cette posologie peut être augmentée en fonction de la sévérité de l'infection.
N.B.: la sécurité d'emploi de ce produit chez les prématurés et les nourrissons de moins d'un mois n'ayant pas été établie, il n'est pas recommandé d'utiliser la céfazoline chez ces patients.
Insuffisants rénaux:
En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf. tableau).
- Infection sévère ou très sévère:
- Infection légère ou peu sévère:
Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie:
L'antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
-
2 g IV à l'induction anesthésique
-
puis réinjection de 1 g toutes les 4 heures pendant la durée de l'intervention.
En cas d'administration au-delà de la période per-opératoire, une réinjection de 1 g toutes les 8 heures doit être effectuée.
En chirurgie cardiaque avec circulation extra-corporelle (CEC), une injection supplémentaire de 1 g doit être réalisée après branchement de la CEC.
Dans les césariennes, l'injection doit s'effectuer après clampage du cordon.
Mode d'administration
La céfazoline s'administre par voie IV.
Administration IV (à l'usage exclusif des hôpitaux et collectivités): la céfazoline peut s'administrer soit en injection directe, soit en perfusion continue ou discontinue.
-
Injection I.V. directe:
-
Reconstituer le flacon de poudre de céfazoline dans 5 à 10 ml d'eau pour préparations injectables et injecter lentement en trois à cinq minutes, soit directement dans la veine, soit dans la tubulure d'une perfusion.
-
Perfusion I.V.:
-
Diluer la solution primaire de céfazoline dans 50 à 100 ml d'eau pour préparations injectables ou dans l'une des solutions I.V. suivantes:
-
solution de chlorure de sodium à 0,9 pour cent;
-
solution de Ringer-lactate glucosée à 5 pour cent;
-
solution de glucose à 5 ou à 10 pour cent;
-
solution de Ringer;
-
solution de glucose à 5 pour cent et de chlorure de sodium à 0,9 pour cent (l'emploi d'une solution glucosée à 5% et chlorurée sodique à 0,45 % ou à 0,2 % est également possible);
-
solution de Ringer-lactate;
-
solution de sucre inverti à 5 ou 10%.
Source : BDPM
Interactions
céfazoline <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Compte tenu de l'absence de tératogénicité chez l'animal, aucune malformation n'est attendue pour l'espèce humaine.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.
Il est nécessaire de procéder à d'autres études pour évaluer les effets de la céfazoline pendant la grossesse.
Pendant la grossesse, la céfazoline ne doit être prescrite qu'en cas de nécessité absolue.
Des études menées sur des femmes enceintes ont montré une diminution des concentrations sériques de céfazoline et une réduction de la demie-vie d'élimination.
Allaitement
De petites quantités de céfazoline sont excrétées dans le lait maternel (< 5 %), mais les quantités ingérées sont nettement inférieures aux doses thérapeutiques.
En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de ce médicament.
En cas d'apparition de diarrhée, de candidose ou d'éruptions cutanées chez le nourrisson, il faut arrêter l'allaitement (ou la prise du médicament).
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines injectables de 1ère génération, code ATC : J01DA04.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 8 mg/l et R > 32 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> </td> <td colspan="2"> Catégories </td> <td colspan="2"> Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> ESPÈCES SENSIBLES </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Aérobies à Gram positif </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Staphylococcus méti-S </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Streptococcus </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Streptococcus pneumoniae </td> <td colspan="2"> 30 - 70 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Aérobies à Gram négatif </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Branhamella catarrhalis </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Citrobacter koseri </td> <td colspan="2"> 0 - 20 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Escherichia coli </td> <td colspan="2"> 20 - 30 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Haemophilus influenzae </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Klebsiella </td> <td colspan="2"> 0 - 30 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Neisseria gonorrhoeae </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Proteus mirabilis </td> <td colspan="2"> 10 - 20 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Anaérobies </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Clostridium perfringens </td> <td colspan="2"> 10 - 20 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Fusobacterium </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Peptostreptococcus </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Prevotella </td> <td colspan="2"> 30 - 70 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Propionibacterium acnes </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td> </td> <td colspan="2"> Veillonella </td> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td colspan="2"> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Anaérobies </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Eubacterium </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Aérobies à Gram positif </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Entérocoques </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Listeria monocytogenes </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Staphylococcus méti-R \* </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Aérobies à Gram négatif </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Acinetobacter baumannii </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Bordetella </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Campylobacter </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Citrobacter freundii </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Enterobacter </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Legionella </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Morganella morganii </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Proteus vulgaris </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Providencia </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Pseudomonas </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Serratia </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Vibrio </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Yersinia enterocolitica </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Anaérobies </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Bacteroides </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Clostridium difficile </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Autres </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Chlamydia </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Mycobactéries </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Mycoplasma </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"> Rickettsia </td> <td colspan="2"></td> <td> </td> </tr> <tr> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> <td></td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Source : BDPM
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Source : BDPM
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