Budésonide 3 mg gélule à libération modifiée

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Gélule à libération modifiée

  • Voie d'administration

    Voie orale

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Pour les patients ayant des difficultés à avaler, la gélule peut être ouverte et le contenu avalé mélangé à une cuillère à soupe de compote de pomme. Le contenu de la gélule ne doit pas être brisé en morceaux ou mâché.

Posologie

Adultes

La dose doit être ajustée en fonction de l'activité de la maladie.

Maladie de Crohn : La posologie recommandée dans la maladie de Crohn active légère à modérée est de 9 mg (équivalent à 3 gélules à libération modifiée) par jour pendant 8 semaines.

L'effet complet est généralement obtenu en 2 à 4 semaines. Les gélules à libération modifiée doivent être prises le matin. Les gélules à libération modifiée doivent être avalées entières.

La posologie recommandée pour la rémission de la maladie est de 6 mg (équivalent à 2 gélules à libération modifiée) par jour. L'utilisation à long terme n'est pas recommandée.

Lors du remplacement de la prednisolone chez les patients dépendants aux stéroïdes, 6 mg par jour sont recommandés. Lors du début du traitement par Budésonide Teva Santé, la posologie de prednisolone doit être réduite.

Colite microscopique :

Induction de la rémission : La posologie recommandée dans la maladie active est de 9 mg (équivalent à 3 gélules) une fois par jour pendant 8 semaines.

Maintien de la rémission chez les patients atteints de colite microscopique : Le traitement de maintien de la rémission ne doit être utilisé que chez les patients ayant déjà présenté une récidive après l'arrêt du traitement d'induction. La dose recommandée est de 2 gélules par jour (c.-à-d. 6 mg de budésonide) prises en dose unique le matin.

La dose efficace la plus faible doit être utilisée. Le traitement doit être évalué régulièrement pour évaluer si la poursuite du traitement est nécessaire.

L'arrêt du traitement doit se faire progressivement en diminuant la dose.

Les gélules à libération modifiée doivent être prises le matin.

Sujets âgés

Posologie comme pour les adultes. L'expérience est limitée en ce qui concerne le traitement des personnes âgées avec Budésonide Teva Santé

Population pédiatrique

Enfants ≥ 8 ans, avec un poids corporel supérieur à 25 kg : La posologie recommandée pour la maladie de Crohn active, légère à modérée, est de 9 mg (équivalent à 3 gélules à libération modifiée) par jour pendant 8 semaines. L'effet complet est généralement obtenu en 2 à 4 semaines. Les gélules à libération modifiée doivent être prises le matin, voir rubriques 4.8, 5.1 et 5.2.

Aucune expérience n'est disponible concernant les cycles de traitement de plus de 12 semaines.

Patients souffrant de maladies du foie

L'atteinte hépatique augmente la disponibilité systémique du budésonide.

Lorsque les patients subissent une intervention chirurgicale, de la fièvre ou d'autres situations de stress, la dose peut devoir être augmentée, ou un traitement systémique supplémentaire par glucocorticoïdes est recommandé. Les personnes diabétiques peuvent avoir besoin d'une augmentation de leur dose d'insuline.

Le traitement ne doit pas être arrêté brusquement, mais progressivement (diminution progressive des doses), voir rubrique 4.4.

Source : BDPM

side-effect

Contre-indications

  • Arrêt du traitement

    Augmentation temporaire de la dose systémique
  • Cataracte

  • Diabète

  • Enfant et Adolescent

  • Glaucome

  • Grossesse

  • Hypertension artérielle

  • Infection

  • Infection par le virus de la rougeole

  • Infection par le virus varicelle-zona

  • Insuffisance hépatique

  • Intervention chirurgicale

  • Maladie de Crohn

  • Ostéoporose

  • Patient à risque de diabète

  • Patient à risque de glaucome

  • Stress inhabituel

  • Traitement de relais

    Réapparition d'allergies auparavant contrôlées en cas de remplacement d'un traitement stéroïdien systémique
  • Traitement de relais

    En relais d'une corticothérapie systémique supérieure
  • Traitement prolongé

  • Traitement prolongé

  • Ulcère gastrique

interactions

Interactions

glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologies supérieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chez l’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus de deux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes: risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
Et pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.
corticoïdes métabolisés, notamment inhalés <> inhibiteurs puissants du CYP3A4
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentation des concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur, avec risque d’apparition d’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
Conduite à tenir
Préférer un corticoïde non métabolisé.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> acide acétylsalicylique
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Majoration du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Association déconseillée avec : - des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour)
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticoagulants oraux
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Conduite à tenir
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, avec les antivitamines K, contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> cobimétinib
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
Surveillance clinique.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> inducteurs enzymatiques
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> isoniazide
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Décrit pour la prednisolone. Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Conduite à tenir
Surveillance clinique et biologique.
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenir
D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie orale
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenir
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> anti-inflammatoires non stéroïdiens
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> fluoroquinolones
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Conduite à tenir
-
glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone) <> héparines
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque hémorragique.
Conduite à tenir
-
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie orale
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Avec les laxatifs, notamment en vue d’explorations endoscopiques: risque de diminution de l’efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenir
Eviter la prise d’autres médicaments pendant et après l’ingestion dans un délai d’au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu’à la réalisation de l’examen.
side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez les animaux gravides, l'administration de budésonide, comme d'autres corticoïdes, est associée à des anomalies du développement fœtal. Toutefois, la pertinence de ces résultats n'a pas été établie chez l'être humain. Comme avec d'autres médicaments, l'administration de budésonide pendant la grossesse nécessite que les bénéfices pour la mère soient évalués par rapport aux risques pour le fœtus.

Allaitement

Le budésonide est excrété dans le lait maternel.

Le traitement d'entretien par budésonide inhalé (200 ou 400 microgrammes deux fois par jour) chez les femmes asthmatiques allaitantes entraîne une exposition systémique négligeable au budésonide chez les nourrissons allaités.

Dans une étude de pharmacocinétique, la dose quotidienne estimée chez le nourrisson était de 0,3 % de la dose maternelle quotidienne pour les deux niveaux de dose, et la concentration plasmatique moyenne chez le nourrisson était estimée à 1/600e des concentrations observées dans le plasma maternel, en supposant une biodisponibilité orale complète chez le nourrisson. Les concentrations de budésonide dans les échantillons de plasma de nourrissons étaient toutes inférieures à la limite de quantification.

D'après les données du budésonide inhalé et le fait que le budésonide présente des propriétés pharmacocinétiques linéaires dans les plages posologiques thérapeutiques après une administration inhalée, orale et rectale, l'exposition du nourrisson allaité devrait être faible.

Ces données appuient l'utilisation continue du budésonide, par voie orale et rectale, pendant l'allaitement.

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : glucocorticoïdes pour le traitement local, code ATC : A07EA06

Mécanisme d'action

Le mécanisme d'action des glucocorticoïdes dans le traitement de la maladie de Crohn n'est pas entièrement compris. Les effets anti-inflammatoires tels que l'inhibition de la libération des médiateurs inflammatoires et l'inhibition des systèmes immunitaires médiés par les cytokines sont susceptibles d'être importants.

Efficacité clinique et sécurité d'emploi

Les données cliniques indiquent que budésonide a un fort effet anti-inflammatoire local. Par rapport à la prednisolone 40 mg, budésonide présente une fréquence clinique équivalente de rémission chez les patients atteints d'une maladie légère à modérée (score CDAI < 450), mais aux doses recommandées, significativement moins d'effet sur l'axe HPA (à la fois sur le cortisol plasmatique du matin et sur le cortisol plasmatique et urinaire sur 24 heures) et les marqueurs inflammatoires systémiques, la glycémie et la phosphatase alcaline sérique.

Les tests ACTH ont montré un effet significativement réduit sur la fonction surrénalienne à la posologie recommandée par rapport au traitement par prednisolone 40 mg.

Dans une analyse de sous-groupes de patients adultes naïfs de stéroïdes, dans laquelle la densité osseuse a été surveillée pendant deux ans, le traitement par budésonide a montré une calcification osseuse significativement inférieure à celle du traitement par prednisolone. Chez les patients précédemment traités par stéroïdes, aucune différence n'a été détectée entre les groupes de traitement.

La dose estimée de budésonide nécessaire pour supprimer les concentrations plasmatiques de cortisol jusqu'à 20 mg de prednisolone est de 29 mg - 3 fois la dose quotidienne maximale de budésonide.

Population pédiatrique

Aucune étude à long terme n'a été menée chez les enfants traités par budésonide. Dans une étude évaluant l'effet de budésonide sur la suppression du cortisol chez 8 enfants (sur une plage de 9 à 14 ans) et 6 adultes, l'administration orale de 9 mg de budésonide pendant 7 jours a induit une suppression moyenne du cortisol (± ET) de 64 % (± 18 %) chez les enfants et de 50 % (± 27 %) chez les adultes par rapport aux valeurs de référence. Aucun résultat de sécurité cliniquement pertinent n'a été rapporté. (Etude 08-3044). Une étude menée chez des enfants atteints de la maladie de Crohn légère à modérée (CDAI ≥ 200) a comparé l'effet des gélules de budésonide à une dose de 9 mg une fois par jour avec l'effet de la prednisolone administrée à des doses réduites à partir de 1 mg/kg. Vingt-deux patients ont été traités par gélules de budésonide et 26 par le médicament de référence prednisolone. Après 8 semaines de traitement, 70,8 % des patients traités par prednisolone ont atteint la mesure de l'efficacité (CDAI ≤ 150), contre 54,5 % des patients traités par budésonide. La différence n'était pas statistiquement significative (p = 0,13). Au cours de l'étude, des effets indésirables ont été observés chez 96 % des patients traités par prednisolone et chez 91 % des patients traités par budésonide. La nature de ces effets secondaires était similaire dans les deux bras de l'étude, mais l'incidence des effets secondaires liés aux glucocorticoïdes (tels que l'acné et le syndrome de Cushing - « face lunaire ») était plus faible chez les patients traités par budésonide.

L'étude D9422C0001 était une étude non contrôlée, en ouvert, conçue pour évaluer budésonide chez 108 patients pédiatriques (enfants et adolescents, âgés de 5 à 17 ans) ayant reçu un diagnostic de maladie de Crohn légère à modérée au niveau de l'iléon et/ou du côlon ascendant. La durée médiane du traitement par budésonide était de 58 jours (intervalle : 5 jours à 90 jours). Les patients ont été traités par budésonide voie orale une fois par jour, en fonction de la masse corporelle - les patients pesant ≤ 25 kg ont reçu 6 mg une fois par jour pendant 8 semaines ; les patients pesant > 25 kg ont reçu 9 mg une fois par jour pendant 8 semaines.

Au cours des 8 semaines de traitement, une diminution de la moyenne (± ET) des valeurs PCDAI a été observée de 19,1 (± 10,1) à 9,1 (± 8,5), indiquant une amélioration de la maladie ; avec une amélioration de la moyenne (± ET) pour les valeurs IMPACT 3 de 132,1 (± 18,8) à 140,9 (± 16,9).

Des effets indésirables ont été observés à une fréquence et une gravité similaires à celles observées chez les adultes, et étaient principalement liées à la maladie de Crohn, à la puberté et à d'éventuels effets secondaires liés aux glucocorticoïdes.

L'étude D9422C00002 était une étude non comparative, en ouvert, conçue pour évaluer budésonide, 6 mg une fois par jour comme traitement d'entretien chez 50 patients pédiatriques (enfants et adolescents, âgés de 5 à 17 ans) ayant reçu un diagnostic de maladie de Crohn légère à modérée de l'iléon et/ou du côlon ascendant en rémission clinique (PCDAI ≤ 10). Le traitement comprenait une phase de traitement d'entretien de 12 semaines de 6 mg une fois par jour et une phase d'élimination progressive de 2 semaines de 3 mg une fois par jour. La durée médiane du traitement par budésonide était de 98,5 jours (intervalle : 11 jours à 135 jours). La plupart des patients sont restés en rémission clinique, car il n'y a eu aucune variation majeure des valeurs PCDAI moyennes ou des valeurs IMPACT 3. La moyenne (± ET) pour le PCDAI était de 4,85 (3,62) au départ et de 6,89 (8,08) après 12 semaines de traitement d'entretien par budésonide, 6 mg par jour. Dans le même temps, les valeurs moyennes IMPACT 3 étaient de 145,62 (12,43) et 146,98 (15,48), respectivement.

Des effets indésirables ont été observés à une fréquence et une gravité similaires à celles observées chez les adultes, et étaient principalement liés à la maladie de Crohn, à la puberté et à d'éventuels effets secondaires liés aux glucocorticoïdes.

Colite au collagène :

Deux études d'induction randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, avec six et huit semaines de traitement, respectivement, ont examiné les effets cliniques et histologiques de budésonide 9 mg/jour dans le traitement de la colite au collagène. Dans la première étude, 23 patients ont été randomisés pour recevoir budésonide 9 mg/jour et 22 patients pour recevoir le placebo pendant 6 semaines. La fréquence de rémission clinique était significativement plus élevée (p < 0,001) dans le groupe budésonide par rapport au groupe placebo, 86,9 % et 13,6 %, respectivement. Une amélioration histologique a été observée chez 14 patients du groupe budésonide (60,9 %) et chez un patient du groupe placebo (4,5 % ; p < 0,001). Dans la deuxième étude, 10 patients ont été randomisés pour recevoir budésonide pendant 8 semaines (9 mg/jour pendant 4 semaines, 6 mg/jour pendant 2 semaines et 3 mg/jour pendant 2 semaines) et 10 pour recevoir le placebo. Les 10 patients recevant budésonide ont tous répondu cliniquement par rapport à deux dans le groupe placebo (p < 0,001).

Deux études en ouvert (phase d'induction d'études d'entretien randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo) ont examiné l'effet de budésonide 9 mg/jour pendant 6 semaines. Dans la première étude, 46 patients (96 %) ont obtenu une rémission clinique dans les 2 à 30 jours (moyenne de 6,4), avec une nette amélioration de la consistance des selles. Dans la deuxième étude, 34 patients (81 %) des 42 patients ayant commencé l'étude étaient en rémission clinique (moins de trois selles par jour en moyenne) à la semaine 6.

Colite lymphocytaire :

Une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo a été menée chez 15 patients atteints de colite lymphocytaire. Onze sujets ont été traités par budésonide, 9 mg/jour, et quatre patients ont reçu le placebo pendant 8 semaines. Une réponse clinique (définie comme une amélioration minimale de 50 % de la fréquence des selles) a été observée chez 25 % dans le groupe placebo, contre 91 % dans le groupe budésonide (p = 0,03).

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • changement de comportement

  • crampe musculaire

  • dyspepsie

  • exanthème

  • hypokaliémie

  • insomnie

  • nervosité

  • palpitation

  • réaction cutanée

  • saute d'humeur

  • syndrome cushingoïde

  • trouble menstruel

  • urticaire

  • état dépressif

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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