Breyanzi 1,1 à 70 × 1 000 000 cellules/ml / 1,1 à 70 × 1 000 000 cellules/ml, dispersion pour perfusion

pill

Informations générales

Source : ANSM

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Posologie

Breyanzi doit être administré dans un établissement de santé qualifié.

Le traitement doit être instauré sous la responsabilité et la supervision d'un professionnel de la santé expérimenté dans le traitement des hémopathies malignes et formé à l'administration et à la prise en charge des patients traités par Breyanzi.

Un minimum d'une dose de tocilizumab à utiliser en cas de syndrome de relargage des cytokines (SRC) et un équipement d'urgence doivent être disponibles par patient avant la perfusion de Breyanzi. L'établissement de santé doit avoir accès à une dose supplémentaire de tocilizumab dans les 8 heures suivant l'administration de chaque dose précédente. Dans le cas exceptionnel où le tocilizumab ne serait pas disponible en raison d'une pénurie figurant dans la liste des pénuries de l'Agence européenne des médicaments, des alternatives appropriées pour prendre en charge un SRC en remplacement du tocilizumab doivent être disponibles avant la perfusion.

<u>Posologie </u>

Breyanzi est destiné à un usage autologue (voir rubrique 4.4).

Le traitement consiste en une seule dose contenant une dispersion pour perfusion de lymphocytes T viables CAR-positifs dans un ou plusieurs flacon(s).

La dose cible est de 100 × 10<sup>6 </sup>lymphocytes T viables CAR-positifs (pour un ratio cible de 1:1 de composants cellulaires CD4+ et CD8+) dans un intervalle compris entre 44 et

120 × 10<sup>6 </sup>lymphocytes T viables CAR-positifs. Se reporter au certificat de libération pour perfusion (RfIC) joint pour toute information supplémentaire concernant la dose.

La disponibilité de Breyanzi doit être confirmée avant le début de la chimiothérapie lymphodéplétive.

Une nouvelle évaluation clinique du patient doit être réalisée avant l'administration de la chimiothérapie lymphodéplétive et de Breyanzi pour s'assurer qu'il n'y a pas de raison de retarder le traitement (voir rubrique 4.4).

<i>Prétraitement (chimiothérapie lymphodéplétive) </i>

Une chimiothérapie lymphodéplétive consistant en 300 mg/m<sup>2</sup>/jour de cyclophosphamide et

30 mg/m<sup>2</sup>/jour de fludarabine doit être administrée par voie intraveineuse pendant trois jours. Se reporter aux informations de prescription du cyclophosphamide et de la fludarabine pour toute information sur l'ajustement posologique en cas d'insuffisance rénale.

Breyanzi doit être administré 2 à 7 jours après la fin de la chimiothérapie lymphodéplétive.

Si le délai entre la fin de la chimiothérapie lymphodéplétive et la perfusion de Breyanzi est supérieur à deux semaines, le patient doit être retraité par une chimiothérapie lymphodéplétive avant de recevoir la perfusion (voir rubrique 4.4).

<i>Prémédication </i>

Afin de réduire le risque de réactions à la perfusion, une prémédication par paracétamol et diphenhydramine (25 à 50 mg par voie intraveineuse ou orale) ou par un autre antihistaminique H<sub>1 </sub>est recommandée 30 à 60 minutes avant la perfusion de Breyanzi.

Il convient d'éviter l'utilisation prophylactique de corticoïdes systémiques, qui sont susceptibles d'interférer avec l'activité de Breyanzi (voir rubrique 4.4).

<i>Surveillance après perfusion </i>

• Les signes et symptômes d'un éventuel syndrome de relargage des cytokines (SRC), d'événements neurologiques et d'autres toxicités doivent être surveillés chez les patients à 2 ou 3 reprises au cours de la première semaine suivant la perfusion. L'hospitalisation doit être envisagée dès les premiers signes ou symptômes de SRC et/ou d'événements neurologiques.

• Après la première semaine, la fréquence de surveillance du patient sera laissée à la discrétion du médecin, et sera maintenue pendant au moins 4 semaines après la perfusion.

• Il doit être demandé aux patients de rester à proximité de l'établissement de santé qualifié pendant au moins 4 semaines après la perfusion.

<u>Populations particulières </u>

<i>Patients présentant une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de </i><i>l'hépatite B (VHB) ou le virus de l'hépatite C (VHC) </i>

Il n'existe aucune expérience clinique chez les patients présentant une infection active par le VIH, le VHB ou le VHC.

Avant le recueil des cellules destinées à fabriquer le produit, un dépistage du VIH, du VHB actif et du VHC actif devra être effectué. Les prélèvements de leucaphérèse provenant de patients ayant une infection active par le VIH ou le VHC ne pourront être utilisés pour la fabrication (voir rubrique 4.4).

<i>Insuffisance rénale </i>

Il n'existe pas d'expérience clinique chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 mL/min).

<i>Population âgée </i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés de plus de 65 ans.

<i>Population pédiatrique </i>

La sécurité et l'efficacité de Breyanzi chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies.

<u>Mode d'administration </u>

Breyanzi est destiné à l'administration intraveineuse uniquement.

<i>Préparation de Breyanzi </i>

Avant de décongeler les flacons, il convient de confirmer que l'identité du patient correspond aux identifiants uniques du patient figurant sur le conteneur d'expédition, sur l'emballage extérieur et sur le certificat de libération pour perfusion (RfIC). Le nombre total de flacons à administrer doit également être confirmé au regard des informations de l'étiquette spécifique du patient sur le certificat de libération pour perfusion (RfIC) (voir rubrique 4.4). En cas de non-concordance entre les étiquettes et les identifiants du patient, le laboratoire pharmaceutique devra être contacté immédiatement.

<i>Administration </i>

• Ne <b>PAS </b>utiliser de filtre anti-leucocytaire.

• Vérifier que du tocilizumab ou des alternatives appropriées, dans le cas exceptionnel où le tocilizumab ne serait pas disponible en raison d'une pénurie figurant dans la liste des pénuries de l'Agence européenne des médicaments, et un équipement d'urgence sont disponibles avant la perfusion et pendant la période de récupération.

• Confirmer que l'identité du patient correspond aux identifiants du patient figurant sur l'étiquette de la seringue fournie avec le certificat de libération pour perfusion (certificat RfIC) correspondant.

• Lorsque tous les composants de Breyanzi ont été prélevés dans les seringues, procéder dès que possible à l'administration. La durée totale entre la sortie du lieu de stockage à l'état congelé et l'administration au patient ne doit pas dépasser 2 heures.

Pour des consignes détaillées sur la préparation, l'administration, les mesures à prendre en cas d'exposition accidentelle et l'élimination de Breyanzi, voir la rubrique 6.6.

Source : EMA

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Contre-indications

Aucune donnée disponible pour l'instant.

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes
Chez les femmes en âge de procréer, un test de grossesse doit être réalisé avant le début du traitement par Breyanzi.
Se reporter aux informations concernant les modalités de prescription du cyclophosphamide et de la fludarabine pour en savoir plus sur la nécessité d'une contraception efficace chez les patients recevant une chimiothérapie lymphodéplétive.
Les données d'exposition sont insuffisantes pour permettre une recommandation sur la durée de contraception après un traitement par Breyanzi.
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du lisocabtagene maraleucel chez la femme enceinte. Il n'a pas été conduit d'études de toxicité sur la reproduction et le développement chez l'animal permettant d'évaluer la survenue d'effets délétères chez le fœtus lorsqu'il est administré pendant la grossesse (voir rubrique 5.3).
Le risque de transmission du lisocabtagene maraleucel au fœtus n'est pas connu. En se basant sur le mécanisme d'action, si les cellules transduites traversent le placenta, elles peuvent causer une toxicité fœtale, notamment une lymphopénie à lymphocytes B. Par conséquent, Breyanzi n'est pas recommandé pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. Les femmes enceintes doivent être informées des risques pour le fœtus. Une grossesse après traitement par Breyanzi doit être discutée avec le médecin traitant.
L'évaluation des taux d'immunoglobulines et de lymphocytes B chez les nouveau-nés dont la mère a été traitée par Breyanzi doit être envisagée.
Allaitement
L'excrétion du lisocabtagene maraleucel dans le lait maternel ou sa transmission à l'enfant allaité n'est pas connue. Les femmes qui allaitent doivent être averties du risque potentiel pour l'enfant allaité.
Fertilité
Aucune donnée n'est disponible sur l'effet du lisocabtagene maraleucel sur la fertilité.

Source : EMA

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : autres antinéoplasiques, Code ATC : L01XL08
Mécanisme d'action
Breyanzi est une immunothérapie cellulaire à base de cellules autologues génétiquement modifiées anti-CD19 administrée sous forme d'une composition définie visant à réduire la variabilité de la dose de lymphocytes T CD8+ et CD4+. Le CAR est constitué d'un fragment variable monocaténaire (scFv) dérivé d'un anticorps monoclonal murin FMC63, d'une région charnière IgG4, d'un domaine transmembranaire CD28, d'un domaine de costimulation 4-1BB (CD137) et d'un domaine d'activation CD3-zeta. La signalisation CD3-zeta est essentielle pour initier l'activation des lymphocytes T et l'activité antitumorale, tandis que la signalisation 4-1BB (CD137) améliore l'expansion et la persistance de Breyanzi (voir aussi rubrique 5.2).
La liaison du récepteur CAR aux CD19 exprimés à la surface des cellules B normales et tumorales induit l'activation et la prolifération des lymphocytes CAR-T, la libération des cytokines pro-inflammatoires et la destruction cytotoxique des cellules cibles.
Efficacité et sécurité cliniques
TRANSFORM
L'efficacité et la sécurité de Breyanzi ont été comparées à celles du traitement standard (TS) dans une étude de phase III multicentrique, randomisée en ouvert, en groupes parallèles, l'étude TRANSFORM (BCM-003), menée chez des patients présentant un lymphome non hodgkinien à grandes cellules B primo-réfractaire ou en rechute dans les 12 mois suivant un traitement de première ligne et qui étaient
éligibles à une greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Le traitement standard consistait en une immunochimiothérapie de rattrapage suivie d'une chimiothérapie à haute dose (CTHD) et d'une greffe de CSH autologue. Dans l'étude ont été inclus des patients présentant un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) non spécifié, un LNH indolent de novo ou transformé, un lymphome B de haut grade avec réarrangements des gènes MYC et BCL2 et/ou BCL6 et histologie de LDGCB (lymphome double hit/triple hit [LDH/LTH]), un lymphome médiastinal primitif à grandes cellules B (LMPGCB), un lymphome à grandes cellules B riche en cellules T/histiocytes (LBRCTH) ou un lymphome folliculaire de grade 3B (LF3B) selon la classification de 2016 de l'OMS. Les patients inclus dans l'étude BCM-003 avaient un statut de performance ECOG ≤ 1 et les patients présentant un lymphome secondaire du SNC pouvaient être inclus dans l'étude si l'investigateur jugeait que le rapport bénéfice/risque était positif pour le patient.
Les critères d'inclusion et de non-inclusion étaient définis de façon à garantir des fonctions organiques adéquates et une numération sanguine permettant la greffe de CSH. Les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 45 mL/min, un taux d'alanine aminotransférase (ALAT) > 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) ou une fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 40 % et un taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) < 1,0 × 109/L et de plaquettes < 50 × 109/L en l'absence d'envahissement médullaire étaient exclus de l'étude.
Les patients ont été randomisés selon un rapport 1:1 pour recevoir Breyanzi ou le traitement standard. La randomisation était stratifiée en fonction de la réponse au traitement de première ligne et du score pronostique international IPI ajusté sur l'âge à l'inclusion (sAAIPI) (0 à 1 versus 2 à 3). Les patients randomisés dans le bras de traitement par Breyanzi devaient recevoir une chimiothérapie lymphodéplétive consistant en fludarabine 30 mg/m2/jour et cyclophosphamide 300 mg/m2/jour administrés simultanément pendant trois jours, suivie de la perfusion de Breyanzi deux à sept jours plus tard.
Dans le bras de traitement par Breyanzi, une chimiothérapie d'attente consistant en un cycle d'immunochimiothérapie (rituximab, dexaméthasone, cytarabine et cisplatine [R-DHAP], rituximab, ifosfamide, carboplatine et étoposide [R-ICE] ou rituximab, gemcitabine, dexaméthasone et cisplatine [R-GDP]) était autorisée entre l'aphérèse et le début de la chimiothérapie lymphodéplétive. Tous les patients randomisés dans le bras de traitement standard devaient recevoir trois cycles d'immunochimiothérapie de rattrapage (R-DHAP, R-ICE ou R-GDP). Les patients présentant une réponse (réponse complète [RC] ou réponse partielle [RP]) après trois cycles recevaient ensuite la chimiothérapie à haute dose et la greffe de CSH autologue. Les patients du bras de traitement standard étaient autorisés à recevoir Breyanzi s'ils n'avaient pas obtenu une RC ou d'une RP après trois cycles d'immunochimiothérapie de rattrapage, s'ils présentaient une progression de la maladie à tout moment ou si l'instauration d'un nouveau traitement était nécessaire en raison d'un manque d'efficacité.
Sur les 92 patients randomisés dans le bras de traitement par Breyanzi, 58 (63 %) ont reçu un traitement anticancéreux destiné à contrôler la maladie (chimiothérapie d'attente), 89 (97 %) ont reçu Breyanzi et un patient (1 %) a reçu un produit non conforme. Deux patients (2 %) n'ont pas reçu Breyanzi ; 1 patient (1 %) en raison d'un échec de fabrication et 1 patient (1 %) en raison du retrait du consentement avant le traitement. La dose médiane de Breyanzi était de 99,9 × 106 lymphocytes T viables CAR-positifs (intervalle : 97 à 103 × 106 lymphocytes T viables CAR-positifs).
Sur les 92 patients randomisés pour recevoir le traitement standard, 91 patients (99 %) ont commencé le traitement. Un patient (1 %) a retiré son consentement avant le début du traitement. Quarante-trois patients (47 %) ont reçu l'immunochimiothérapie, la CTHD et la greffe de CSH. Cinquante-huit patients (63 %) ont réalisé un cross-over pour recevoir Breyanzi après l'échec du traitement standard.
Les analyses de l'efficacité étaient effectuées sur la population ITT (n = 184), définie comme l'ensemble des patients randomisés dans un bras de traitement.
La durée médiane entre la leucaphérèse et la disponibilité du produit était de 26 jours (intervalle : 19 à 84 jours) et la durée médiane entre la leucaphérèse et la perfusion était de 36 jours (intervalle : 25 à 91 jours).
Les caractéristiques des patients et de la maladie à l'inclusion dans l'étude TRANSFORM sont résumées dans le tableau 4.
Tableau 4 : Caractéristiques des patients et de la maladie à l'inclusion dans l'étude
TRANSFORM (population en intention de traiter [ITT])
Caractéristique Breyanzi
(N = 92)
TS
(N = 92)
Âge médian, ans (intervalle)
≥ 65 à < 75 ans, n (%)
≥ 75 ans, n (%)
60,0 (20 ; 74)
36 (39,1)
0
58,0 (26 ; 75)
23 (25,0)
2 (2,2)
Sexe, n (%)
Hommes
Femmes
44 (47,8)
48 (52,2)
61 (66,3)
31 (33,7)
Statut de performance ECOG (lors de la sélection)
ECOG 0, n (%)
ECOG 1, n (%)
48 (52,2)
44 (47,8)
57 (62,0)
35 (38)
Sous-type histologique de la maladie, n (%)
LDGCB, non spécifié
LDGCB issu d'un lymphome indolent
Lymphome B de haut grade
LMPGCB
LF3B
Lymphome à grandes cellules B riche en
cellules T/histiocytes
53 (57,6)
7 (7,6)
22 (23,9)
8 (8,7)
1 (1,1)
1 (1,1)
50 (54,3)
8 (8,7)
21 (22,8)
9 (9,8)
0
4 (4,3)
Maladie chimioréfractairea, n (%) 26 (28,3) 18 (19,6)
Maladie réfractaireb, n (%) 67 (72,8) 70 (76,1)
Maladie en rechutec, n (%) 25 (27,2) 22 (23,9)
Atteinte du SNC confirmée, n (%) 1 (1,1) 3 (3,3)
Réponse complète jamais atteinte avec les traitements
antérieurs, n (%)
62 (67,4) 64 (69,6)

a Chimioréfractaire se définit comme une maladie stable (MS) ou une progression de la maladie (PM) depuis la dernière chimiothérapie.
b Le statut était réfractaire si le patient avait présenté une MS, une PM, une RP ou une RC avec rechute avant trois mois.
c Le statut était en rechute si le patient obtenait une RC avec une rechute pendant ou après une durée d'au moins 3 mois, sans dépasser 12 mois.
Dans cette étude, il a été observé des améliorations statistiquement significatives pour le critère de jugement principal, la survie sans événement (SSE), et pour les principaux critères secondaires, le taux de réponse complète (RC) et la survie sans progression (SSP), chez les patients randomisés pour recevoir Breyanzi par rapport aux patients recevant le traitement standard. L'efficacité était basée sur la SSE, déterminée par un comité d'évaluation indépendant à l'aide des critères de Lugano 2014 (tableau 5, figure 1). La SSE était définie comme le délai entre la randomisation et le décès toutes causes confondues, la progression de la maladie, la non-obtention d'une RC ou d'une RP dans les
9 semaines suivant la randomisation (après 3 cycles d'immunochimiothérapie de rattrapage et
5 semaines après la perfusion de Breyanzi) ou l'instauration d'un nouveau traitement antinéoplasique en raison d'un manque d'efficacité, selon la première éventualité. Lors d'une analyse intermédiaire prédéfinie, effectuée lorsque 80 % des données avaient été obtenues avec une durée médiane de suivi dans l'étude de 6,2 mois (intervalle : 0,9 à 20,0 mois), il a été observé une amélioration statistiquement significative de la SSE dans le bras de traitement par Breyanzi par rapport au bras de traitement standard (HR = 0,349 [IC à 95 % : 0,229 ; 0,530, valeur p unilatérale < 0,0001). La valeur p a été comparée au seuil alpha attribué de 0,012 pour l'analyse intermédiaire prédéfinie. Par rapport au traitement standard, Breyanzi a induit une amélioration dans le LDGCB (n = 60, HR : 0,357 (IC à
95 % : 0,204 ; 0,625]) et dans le LBHG (n = 22, HR : 0,413 (IC à 95 % : 0,189; 0,904]).
Les résultats de l'analyse principale ultérieure (présentés dans le tableau 5 et la figure 1), avec une durée médiane de suivi dans l'étude de 17,5 mois (intervalle : 0,9 à 37 mois), concordaient avec ceux de l'analyse intermédiaire.
Tableau 5. Étude TRANSFORM : taux de réponse, survie sans événement, survie sans progression chez les patients présentant un LGCB en rechute ou réfractaire
(population ITT)
Résultata Bras Breyanzi
(N = 92)
Bras TS
(N = 92)
Survie sans événement (mois)
Nombre d'événements, n (%) 44 (47,8) 71 (77,2)
Médiane [IC à 95 %]b NA [9,5 ; NA] 2,4 [2,2 ; 4,9]
Hazard Ratio [IC à 95 %]c 0,356 [0,243 ; 0,522]
Taux de réponse complète
n (%) 68 (73,9) 40 (43,5)
[IC à 95 %] bilatéral [63,7 ; 82,5] [33,2 ; 54,2]
Valeur p unilatéraled,e < 0,0001
Survie sans progression (mois)
Nombre d'événements, n (%) 37 (40,2) 52 (56,5)
Médiane [IC à 95 %]b NA [12,6 ; NA] 6,2 [4,3 ; 8,6]
Hazard Ratio [IC à 95 %]c 0,400 [0,261 ; 0,615]
Valeur p unilatéralec,d < 0,0001
Survie globale (SG) (mois)
Nombre d'événements, n (%) 28 (30,4) 38 (41,3)
Médiane [IC à 95 %]b NA [29,5 ; NA] 29,9 [17,9 ; NA]
Hazard Ratio [IC à 95 %]c 0,724 [0,443 ; 1,183]

NA = non atteinte ; IC = intervalle de confiance.
a Déterminée par un comité d'évaluation indépendant selon les critères de Lugano.
b Estimée selon la méthode de Kaplan-Meier.
c Selon un modèle à risques proportionnels de Cox stratifié.
d Valeur p comparée au seuil alpha attribué de 0,021 pour l'analyse principale.
e Test de Cochran-Mantel-Haenszel.
Sur les 92 patients du bras Breyanzi, 80 patients ont présenté une réponse (RC : 68, RP : 12),
avec un taux de réponse globale de 87 %.
Figure 1. Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans événement déterminée par le
comité d'évaluation indépendant (population ITT)
HR : Hazard Ratio (stratifié)
TRANSCEND
L'efficacité et la sécurité de Breyanzi ont été évaluées dans une étude multicentrique ouverte mono-bras, TRANSCEND (017001), chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien (LNH) à cellules B agressif en rechute ou réfractaire (RR). Les patients éligibles étaient âgés d'au moins
18 ans, présentaient un LDGCB-RR non spécifié selon la classification 2008 de l'OMS, incluant LDGCB issu d'un lymphome indolent (évoluant à partir d'un lymphome folliculaire, d'un lymphome de la zone marginale, d'une leucémie lymphoïde chronique/lymphome lymphocytaire à petites cellules, d'une macroglobulinémie de Waldenström, ou autre) et lymphome à cellules B de haut grade, lymphome médiastinal primitif à grandes cellules B (LMPGCB) et lymphome folliculaire de grade 3B (LF3B), et avaient reçu au moins deux lignes de traitement ou une greffe autologue de cellules souches hématopoïétiques. Les patients présentant d'autres sous-types de LDGCB n'ont pas été inclus dans l'étude et le rapport bénéfice/risque n'a pas été établi. Les patients inclus dans l'étude avaient un statut de performance de l'Eastern Cooperative Oncology Group (ECOG) ≤ 2, des antécédents de greffe autologue et/ou d'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) et présentaient un lymphome secondaire du SNC. Les patients qui avaient reçu antérieurement une thérapie anti-CD19 étaient éligibles, sous réserve que la positivité pour le CD19 ait été confirmée sur un échantillon de biopsie tumorale à tout moment après la thérapie anti-CD19. L'étude a exclu les patients ayant une clairance de la créatinine de moins de 30 mL/min, un taux d'alanine aminotransférase supérieur
à 5 fois la limite supérieure de la normale ou une fraction d'éjection du ventricule gauche inférieure à
40 %.
Il n'y avait aucun minimum requis pour la numération sanguine ; les patients étaient éligibles si
Temps depuis la randomisation (mois)
+ Censurés
HR : 0,356 [0,243 ; 0,522]
TS (71 événements)
Breyanzi (44 événements)
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
TS
Breyanzi
Po
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l'investigateur estimait qu'ils avaient une fonction médullaire correcte pour recevoir une chimiothérapie lymphodéplétive. Se reporter au tableau 6 pour connaître les caractéristiques démographiques et pathologiques à l'inclusion dans l'étude.
Le traitement consistait en une chimiothérapie lymphodéplétive à base de fludarabine à 30 mg/m2/jour et de cyclophosphamide à 300 mg/m2/jour pendant 3 jours, suivie de Breyanzi 2 à 7 jours plus tard.
Un traitement anticancéreux pour contrôler la maladie (traitement d'attente) était autorisé entre l'aphérèse et la lymphodéplétion. Sur les 229 patients traités par Breyanzi, 137 patients (60 %) ont reçu un traitement anticancéreux pour contrôler la maladie ; le type et la durée du traitement intermédiaire étaient laissés à l'appréciation de l'investigateur.
La durée médiane entre la leucaphérèse et la disponibilité du produit était de 24 jours (intervalle : 17 à 51 jours). De plus, la durée médiane entre la leucaphérèse et la perfusion était de 38,5 jours (intervalle : 27 à 156 jours).
Sur les 298 patients ayant eu une leucaphérèse pour lesquels Breyanzi était fabriqué à la dose de 44 à 120 × 106 lymphocytes T viables CAR-positifs, 229 patients (77 %) ont reçu Breyanzi et 69 (23 %) ne l'ont pas reçu. Sur ces 69 patients, 27 échecs de fabrication (39 %) ont été constatés, pour lesquels
2 patients n'ont pas reçu Breyanzi et 25 patients ont reçu un produit non conforme aux spécifications de libération. Quarante-deux autres patients (61 %) n'ont pas été traités par Breyanzi, les raisons les plus fréquentes étant le décès (n = 29) ou les complications liées à la maladie (n =6). Chez les patients traités à la dose de 44 à 120 × 106 lymphocytes T viables CAR-positifs, la dose médiane de Breyanzi était de 87 × 106 lymphocytes T viables CAR-positifs.
Le nombre de patients évaluables pour l'efficacité était de 216 (population d'efficacité). L'efficacité n'a pas pu être évaluée pour 13 patients ; chez 10 d'entre eux, aucune lésion positive (PET+) n'a été identifiée sur les images de la tomographie par émission de positons lors de l'inclusion, ou confirmée après un traitement anticancéreux pour contrôler la maladie par un comité d'évaluation indépendant, et chez 3 patients pour d'autres raisons.
Le tableau 6 résume les caractéristiques des patients et de la maladie à l'inclusion dans l'étude
TRANSCEND.
Tableau 6. Caractéristiques des patients et de la maladie à l'inclusion dans l'étude
TRANSCEND
Caractéristiques Patients ayant eu une
leucaphérèse
(N = 298)
Patients traités par
Breyanzi
(N = 229)
Âge médian, ans (intervalle)
≥ 65 ans, n (%)
≥ 75 ans, n (%)
62,0 (18, 82)
116 (38,9)
25 (8,4)
62,0 (18, 82)
89 (38,9)
19 (8,3)
Sexe, n (%)
Hommes
Femmes
197 (66,1)
101 (33,9)
153 (66,8)
76 (33,2)
Antécédent de greffe de CSH, n (%)
Greffe autologue de CSH
Allogreffe de CSH
106 (35,6)
100 (33,6)
11 (3,7)
87 (38,0)
84 (36,7)
8 (3,5)
Statut de performance ECOG (lors de la sélection)
ECOG 0-1, n (%)
ECOG 2, n (%)
290 (97,3)
8 (2,7)
225 (98,3)
4 (1,7)
Sous-type histologique de la maladie, n (%)
LDGCB, non spécifié
LDGCB issu d'un lymphome indolent
Lymphome B de haut gradea
LMPGCB
LF3B
142 (47,7)
87 (29,2)
48 (16,1)
15 (5,0)
6 (2,0)
117 (51,1)
60 (26,2)
33 (14,4)
15 (6,6)
4 (1,7)
Nombre médian de traitements antérieurs (intervalle) 3 (1, 12) 3 (1, 8)
Caractéristiques Patients ayant eu une
leucaphérèse
(N = 298)
Patients traités par
Breyanzi
(N = 229)
Maladie chimioréfractaireb, n (%) 212 (71,1) 160 (69,9)
Maladie réfractairec, n (%) 246 (82,6) 186 (81,2)
Maladie en rechuted, n (%) 52 (17,4) 43 (18,8)
Lymphome secondaire du SNC au moment de la
perfusion de Breyanzi, n (%)
7 (2,3) 6 (2,6)
Réponse complète jamais atteinte avec les traitements
antérieurs, n (%)
141 (47,3) 103 (45,0)

a Réarrangements des gènes MYC et BCL2 et/ou BCL6 avec histologie de LDGCB
b Chimioréfractaire se définit comme une maladie stable ou en progression depuis la dernière chimiothérapie ou ayant rechuté moins de 12 mois après la greffe autologue de cellules souches.
c Le statut était réfractaire si le patient n'avait pas obtenu de réponse complète (RC) au dernier traitement antérieur.
d Le statut était en rechute si le patient avait obtenu une réponse complète au dernier traitement antérieur.
Le critère de jugement principal de l'efficacité était le taux de réponse globale (TRG), et les critères de jugement secondaires étaient le taux RC et la durée de réponse (DR), déterminés par un comité d'évaluation indépendant (tableau 7 et figure 2). La durée de suivi médiane dans l'étude était de
20,5 mois (intervalle : 0,2 à 60,9 mois).
Tableau 7. Étude TRANSCEND : taux de réponse, durée de réponse (selon le comité
d'évaluation indépendant)
Patients ayant eu une
leucaphérèse
(N = 298)
Population d'efficacité
(N = 216)
Taux de réponse globalea, n (%)
[IC à 95 %]
179 (60,1)
[54,3 ; 65,7]
157 (72,7)
[66,2 ; 78,5]
Réponse complète, n (%)
[IC à 95 %]
128 (43,0)
[37,3 ; 48,8]
115 (53,2)
[46,4 ; 60,0]
Réponse partielle, n (%)
[IC à 95 %]
51 (17,1)
[13,0 ; 21,9]
42 (19,4)
[14,4 ; 25,4]
Durée de réponse (DR)a,b (mois)
Médiane
[IC à 95 %]c
Plage
n = 179
16,8
[8,0 ; NA]
0,0, 34,3+
n = 157
20,5
[8,2 ; NA]
0,0, 34,3+
DR si meilleure réponse = RCa,b (mois)
Médiane
[IC à 95 %]c
Plage
n = 128
26.1
[23,1 ; NA]
0,0, 34,3+
n = 115
26,1
[23,1 ; NA]
0,0, 34,3+

IC = intervalle de confiance ; RC = réponse complète ; KM = Kaplan-Meier ; NA = non atteinte.
a Selon les critères Lugano 2014, évaluation du comité d'évaluation indépendant.
b Les décès après instauration du traitement anticancéreux étaient considérés comme des événements.
c La méthode de KM a été utilisée pour obtenir des IC bilatéraux à 95 %.
+ En cours.
Le délai médian de réponse (RC ou réponse partielle [RP]) était de 1,0 mois (intervalle : 0,7 à
8,9 mois). Le délai médian de RC était de 1,0 mois (intervalle : 0,8 à 12,5 mois). Les durées de réponse étaient plus longues chez les patients ayant obtenu une RC, par rapport aux patients dont la meilleure réponse était une RP.
Six patients avec un lymphome secondaire du SNC ont reçu le traitement et ont pu être évalués pour l'efficacité dans l'étude TRANSCEND. Parmi ces 6 patients, 3 ont atteint une RC ; 2 d'entre eux ont présenté une rémission durable de 23 mois encore en cours à la fin de l'étude. Le profil de sécurité de ces patients avec lymphome secondaire du SNC concordait avec celui observé dans la population globale.
Dans la population d'efficacité, les résultats de TRG étaient de 79 % (11 patients sur 14) pour les patients avec LMPGCB et 100 % (4 patients sur 4) pour les patients avec LF3B. Les taux de RC étaient de 50 % pour le LMPGCB et 100 % pour le LF3B. Le profil de sécurité était cohérent pour tous les sous-types.
Dans la population d'efficacité, les résultats de TRG chez les patients présentant un LDGCB transformé (t) évoluant à partir d'un lymphome indolent (lymphome folliculaire, lymphome de la zone marginale [MZL], leucémie lymphoïde chronique/lymphome lymphocytaire à petites cellules [LLC/LLPC], macroglobulinémie de Waldenström [MW]) étaient de respectivement 86 %
(38/44 patients), 43 % (3/7 patients), 50 % (2/4 patients) et 50 % (1/2 patients). Les taux de RC étaient de respectivement 61,4 % pour le LFt, 29 % pour le MZLt, 25 % pour la LLCt/le LLPCt (syndrome de Richter) et de 0 % pour la MW. Le profil de sécurité concordait pour tous ces sous-types. Des rémissions durables (DR ≥ 12 mois) ont été observées chez les patients atteints d'un LFt ou d'un MZLt ; cependant, les données sont très limitées chez les patients présentant une LLCt/un LLPCt
(4 patients) ou une MWt (2 patients), chez lesquels des DR maximales de 2 et 5,3 mois respectivement ont été observées. Le profil de sécurité était cohérent pour ces sous-types.
Dans les études cliniques sur Breyanzi, 89 patients sur 229 (39 %) de l'étude TRANSCEND étaient âgés d'au moins 65 ans et 19 (8 %) étaient âgés d'au moins 75 ans. La sécurité ou l'efficacité de Breyanzi observées chez ces patients et les patients plus jeunes étaient similaires.
Onze patients avaient reçu antérieurement une thérapie anti-CD19 et les résultats d'efficacité et de sécurité chez ces patients étaient comparables à ceux observés dans la population globale. Tous les patients avaient un statut positif pour l'expression du CD19 avant la perfusion de Breyanzi.
Les données concernant l'utilisation de Breyanzi chez les patients ayant un statut de performance ECOG de 2 avant l'aphérèse (4 patients) et des antécédents d'allogreffe de CSH (8 patients) sont limitées.
Chez les 229 patients traités par Breyanzi, la majorité des patients (n = 209) a reçu Breyanzi au ratio CD4:CD8 recommandé de 0,8 à 1,2. Les données concernant l'utilisation de Breyanzi en dehors de ce ratio CD4:CD8 (ratio supérieur à 1,2 : n = 19, ratio inférieur à 0,8 : n = 1) sont limitées, ce qui limite donc l'interprétation des données dans ce sous-groupe.
Sur les 115 patients ayant obtenu une RC, 82 (71 %) ont présenté une rémission ayant duré au moins 6 mois et 74 (64 %) ont présenté une rémission ayant duré au moins 12 mois.
Figure 2. Durée de la réponse chez les répondeurs d'après le comité d'évaluation indépendant, TRANSCEND, population d'efficacité
+ Censurés
)
(%
ue
ten
ain
e m
ons
rép
de
ilité
bab
Pro
RC/RP
Durée de la réponse (mois)
Groupe de réponse RC/RP
RC = réponse complète ; RP = réponse partielle.
Les décès après instauration du traitement anticancéreux étaient considérés comme des événements.
Onze patients ayant des antécédents d'hépatite B ou C ont été traités par Breyanzi sans réactivation de l'hépatite, tout en recevant un traitement antiviral suppressif conformément aux recommandations cliniques (voir rubrique 4.4).
TRANSCEND WORLD
TRANSCEND WORLD est une étude de phase 2 multicentrique mono-bras encore en cours. L'objectif de la cohorte 1 est de fournir une expérience clinique avec Breyanzi en Europe dans le traitement des patients adultes en troisième ligne de traitement ou plus (3L+) atteints d'un lymphome à grandes cellules B, défini comme LDGCB-RR (LDGCB non spécifié [de novo], LF transformé), lymphome à cellules B de haut grade avec réarrangements des gènes MYC et BCL2 et/ou BCL6 et histologie de LDGCB et LF3B selon la classification de 2016 de l'OMS. Les patients ayant reçu antérieurement une thérapie anti-CD19 étaient exclus. Se reporter au tableau 8 ci-après pour connaître les caractéristiques des patients et de la maladie à l'inclusion.
Tableau 8. Caractéristiques des patients et de la maladie à l'inclusion dans l'étude
TRANSCEND WORLD (cohorte 1)
Caractéristiques Patients ayant eu une
leucaphérèse
(N = 45)
Patients traités par
Breyanzi
(N = 36)
Âge médian, ans (intervalle)
≥ 65 ans, n (%)
≥ 75 ans, n (%)
64,0 (26, 73)
19 (42,2)
0
61,5 (26,0, 72,0)
14 (38,9)
0
Sexe, n (%)
Hommes
Femmes
30 (66,7)
15 (33,3)
25 (69,4)
11 (30,6)
Antécédent de greffe de CSH, n (%)
Greffe autologue de CSH
Allogreffe de CSH
14 (31,1)
14 (31,1)
0
12 (33,3)
12 (33,3)
0
Caractéristiques Patients ayant eu une
leucaphérèse
(N = 45)
Patients traités par
Breyanzi
(N = 36)
Statut de performance ECOG (lors de la
sélection)
ECOG 0, n (%)
ECOG 1, n (%)
ECOG 2, n (%)
26 (57,8)
18 (40,0)
1 (2,2)
19 (52,8)
16 (44,4)
1 (2,8)
Sous-type histologique de la maladie, n (%)
LDGCB, non spécifié
Lymphome B de haut gradea
LMPGCB
LF3B
36 (80,0)
7 (15,6)
0
2 (4,4)
31 (86,1)
4 (11,1)
0
1 (2,8)
Maladie chimioréfractaireb, n (%) 34 (82,2) 29 (80,6)
Maladie réfractairec, n (%) 36 (80,0) 28 (77,8)
Maladie en rechuted, n (%) 9 (20,0) 8 (22,2)

a Réarrangements des gènes MYC et BCL2 et/ou BCL6 avec histologie de LDGCB.
b Chimioréfractaire se définit comme une maladie stable ou en progression depuis la dernière chimiothérapie ou ayant rechuté < 12 mois après la greffe de cellules souches autologue.
c Le statut était réfractaire si le patient n'avait pas obtenu de réponse complète (RC) au dernier traitement antérieur.
d Le statut était en rechute si le patient avait obtenu une réponse complète au dernier traitement antérieur.
Dans l'analyse intermédiaire (au 28 octobre 2021), 45 patients de la cohorte 1 avaient eu une leucaphérèse et 36 patients avaient été traités par Breyanzi, avec une durée médiane de suivi de
15,8 mois. Le délai médian entre la leucaphérèse et la disponibilité du produit était de 29 jours (intervalle : 24 à 38 jours). Dans le groupe des patients traités par Breyanzi, le TRG était de 61,1 % (IC à 95 % ; 43,5-76,9), et le taux de RC était de 33,3 % (IC à 95 % : 18,6 ; 51,0). Les caractéristiques démographiques et de la maladie à l'inclusion indiquaient une maladie avancée et agressive. Le profil de sécurité de Breyanzi était cohérent avec celui de la population globale d'évaluation de la tolérance. Se reporter à la rubrique 4.8 pour connaître les effets indésirables associés au lisocabtagene maraleucel.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Breyanzi dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de néoplasmes à cellules B matures (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • agitation

  • amnésie

  • anémie

  • atteinte de la fonction rénale

  • augmentation de la créatininémie

  • changement de l'état mental

  • constipation

  • céphalée

  • céphalée d'origine sinusienne

  • diarrhée

  • diminution du niveau de conscience

  • diminution du taux de filtration glomérulaire

  • douleur abdominale

  • dyspnée

  • dyspnée d'effort

  • délire

  • dépersonnalisation

  • déréalisation

  • désorientation

  • encéphalopathie

  • fatigue

  • gonflement cutané

  • gonflement périphérique

  • hallucination

  • hallucination visuelle

  • hypertension

  • hypogammaglobulinémie

  • hypotension

  • idée délirante

  • immunogénicité

  • impatiences

  • infection

  • infection bactérienne

  • insomnie

  • insuffisance respiratoire

  • insuffisance respiratoire aiguë

  • insuffisance rénale

  • insuffisance rénale aiguë

  • irritabilité

  • leucoencéphalopathie

  • leucopénie

  • lésion rénale

  • léthargie

  • migraine

  • nausée

  • neutropénie

  • paranoïa

  • perte de conscience

  • prodrome de syncope

  • somnolence

  • stupeur

  • syncope

  • syndrome de libération de cytokine

  • tachycardie

  • thrombopénie

  • toux

  • tremblement

  • tremblement de repos parkinsonien

  • tremblement essentiel

  • tremblement intentionnel

  • trouble cognitif

  • trouble de l'attention

  • trouble de la mémoire

  • trouble mental

  • vertige

  • vomissement

  • émoussement affectif

  • éruption cutanée

  • état confusionnel

  • état fébrile

  • œdème

  • œdème du scrotum

  • œdème génital

  • œdème généralisé

  • œdème localisé

  • œdème périphérique

pill

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Source : BDPM

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