Azacitidine 200 mg comprimé
Informations générales
Substance
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Posologie
Le traitement par Onureg doit être instauré et poursuivi sous la surveillance d'un médecin ayant l'expérience de l'utilisation de médicaments de chimiothérapie.
Les patients doivent recevoir une prémédication par des antiémétiques 30 minutes avant la prise de chaque dose d'Onureg pendant les deux premiers cycles. Si le patient n'a pas présenté de nausées et vomissements, la prophylaxie antiémétique peut être arrêtée après le deuxième cycle (voir rubrique 4.4).
<u>Posologie </u>
La dose recommandée est de 300 mg d'azacitidine par voie orale une fois par jour. Chaque cycle répété consiste en une période de traitement de 14 jours suivie d'une période sans traitement de 14 jours (cycle de traitement de 28 jours).
Le traitement par Onureg doit être poursuivi jusqu'à ce que le taux de blastes dans le sang périphérique ou la moelle osseuse soit ≤ 15 % ou jusqu'à la survenue d'une toxicité inacceptable (voir les recommandations pour les modifications du schéma posologique en cas de rechute de la maladie).
Onureg ne doit pas être utilisé de façon interchangeable avec l'azacitidine injectable en raison des différences en matière d'exposition, de posologie et de schéma thérapeutique. Il est recommandé aux professionnels de santé de vérifier le nom du médicament, la dose et la voie d'administration.
<i><u>Analyses biologiques </u></i>
Une numération formule sanguine doit être réalisée avant l'instauration du traitement. Une surveillance complète de la numération formule sanguine est également recommandée toutes les deux semaines pendant les deux premiers cycles (56 jours), toutes les deux semaines pendant les deux cycles suivants après un ajustement posologique, puis une fois par mois, avant le début des cycles de traitements suivants (voir rubrique 4.4).
<i><u>Modification du schéma posologique en cas de rechute de la LAM </u></i>
En cas de rechute de la maladie, avec observation d'un taux de blastes de 5 % à 15 % dans le sang périphérique ou la moelle osseuse, en association avec un bilan clinique, une extension du schéma posologique de 14 à 21 jours de cycles de 28 jours répétés doit être envisagée. La durée d'administration ne doit pas dépasser 21 jours pendant toute période de 28 jours. Le traitement par Onureg doit être arrêté si le taux de blastes dans le sang périphérique ou la moelle osseuse est supérieur à 15 %, ou à l'appréciation du médecin.
<i><u>Ajustement posologique en cas d'effets indésirables </u></i>
En cas d'effets indésirables hématologiques et non hématologiques, des modifications posologiques en fonction des données cliniques et biologiques sont recommandées (voir le tableau 1).
<b>Tableau 1 : Ajustements posologiques en cas d'effets indésirables hématologiques et non </b><b>hématologiques </b>
<table> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Critère*</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Action recommandée</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Neutropénie de grade 4 </b><br/><b>ou neutropénie de grade 3 </b><br/><b>avec fièvre</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Première occurrence <br/>• Interrompre le traitement par Onureg. Après retour des <br/>polynucléaires neutrophiles (PNN) à un grade ≤ 2, reprendre le <br/>cycle de traitement à la même dose. <br/>• Si le tableau clinique le justifie, administrer un traitement de <br/>support tel qu'un facteur de croissance granulocytaire (G-CSF) <br/>(voir rubrique 4.4). <br/>Survenue lors de deux cycles consécutifs <br/>• Interrompre le traitement par Onureg. Après retour des PNN à un <br/>grade ≤ 2, reprendre le cycle de traitement à dose réduite, soit <br/>200 mg. <br/>• Si la toxicité persiste après la réduction de dose, diminuer de <br/>7 jours la durée d'administration. <br/>• Si la toxicité persiste ou réapparaît après la réduction de la dose et <br/>de la durée d'administration, arrêter le traitement par Onureg. <br/>• Si le tableau clinique le justifie, administrer un traitement de <br/>support tel que G-CSF (voir rubrique 4.4).</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Critère*</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Action recommandée</b></td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Thrombopénie de grade 4 </b><br/><b>ou thrombopénie de </b><br/><b>grade 3 avec saignements</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">Première occurrence <br/>• Interrompre le traitement par Onureg. Après retour des plaquettes <br/>à un grade ≤ 2, reprendre le cycle de traitement à la même dose. <br/>Survenue lors de deux cycles consécutifs <br/>• Interrompre le traitement par Onureg. Après retour des plaquettes <br/>à un grade ≤ 2, reprendre le cycle de traitement à dose réduite, soit <br/>200 mg. <br/>• Si la toxicité persiste après la réduction de dose, diminuer de <br/>7 jours la durée d'administration. <br/>• Si la toxicité persiste ou réapparaît après la réduction de la dose et <br/>de la durée d'administration, arrêter le traitement par Onureg.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Nausées, vomissements ou </b><br/><b>diarrhée de grade ≥ 3</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Interrompre le traitement par Onureg. Après régression de la <br/>toxicité à un grade ≤ 1, reprendre le cycle de traitement à la même <br/>dose. <br/>• Administrer un traitement de support tel qu'un antiémétique et <br/>traiter la diarrhée dès l'apparition des symptômes (voir <br/>rubrique 4.4). <br/>• En cas de réapparition de l'événement, interrompre le traitement <br/>jusqu'à la régression à un grade ≤ 1 et réduire la dose à 200 mg. <br/>• Si la toxicité persiste après la réduction de dose, diminuer de <br/>7 jours la durée d'administration. <br/>• Si la toxicité persiste ou réapparaît après la réduction de la dose et <br/>de la durée d'administration, arrêter le traitement par Onureg.</td> </tr> <tr> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1"><b>Autres effets indésirables </b><br/><b>non hématologiques de </b><br/><b>grade ≥ 3</b></td> <td style="text-align: center; vertical-align: middle;" rowspan="1" colspan="1">• Interrompre le traitement par Onureg et administrer un traitement <br/>de support conformément aux recommandations locales. Après <br/>régression de la toxicité à un grade ≤ 1, reprendre le cycle de <br/>traitement à la même dose. <br/>• En cas de réapparition de la toxicité, interrompre le traitement par <br/>Onureg jusqu'à la régression à un grade ≤ 1 et réduire la dose à <br/>200 mg. <br/>• Si la toxicité persiste après la réduction de dose, diminuer de <br/>7 jours la durée d'administration. <br/>• Si la toxicité persiste ou réapparaît après la réduction de la dose et <br/>de la durée d'administration, arrêter le traitement par Onureg.</td> </tr> </table>- Grade 1 : intensité légère ; grade 2 : intensité modérée ; grade 3 : intensité sévère ; grade 4 : mise en jeu du pronostic vital. Les grades de toxicité sont définis selon les Critères de terminologie communs pour les événements indésirables de l'Institut National du Cancer version 4.3 (NCI-CTCAE v4.3).
<i>Doses oubliées ou différées </i>
En cas d'oubli d'une dose d'Onureg, ou si la dose n'a pas été prise au moment habituel, elle doit être prise dès que possible le même jour. La prochaine dose prévue doit ensuite être prise au moment habituel le lendemain. Le patient ne doit pas prendre deux doses le même jour.
En cas de vomissements après la prise d'une dose, le patient ne doit pas prendre une autre dose le même jour, mais revenir au schéma d'administration habituel le lendemain.
<i><u>Populations particulières </u></i>
<i>Patients âgés </i>
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients âgés de plus de 65 ans (voir rubrique 5.2).
<i>Insuffisance rénale </i>
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère, Onureg peut être administré sans ajustement de la dose initiale (voir rubrique 5.2).
<i>Insuffisance hépatique </i>
Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine totale (BIL) ≤ limite supérieure de la normale (LSN) et aspartate aminotransférases (ASAT) > LSN ou BIL 1 à 1,5 x LSN et quelle que soit la valeur des ASAT (voir rubrique 5.2).
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (BIL > 1,5 à 3 × LSN) ou sévère (BIL > 3 × LSN), des contrôles plus fréquents doivent être effectués afin que l'apparition d'effets indésirables puisse être détectée et la posologie doit être ajustée de façon appropriée (voir tableau 1).
<i>Population pédiatrique </i>
La sécurité et l'efficacité d'Onureg chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
<u>Mode d'administration </u>
Voie orale.
Onureg peut être pris au cours ou en dehors des repas. Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d'eau, à peu près à la même heure chaque jour. Les comprimés ne doivent pas être coupés, écrasés, dissous ou croqués/mâchés (voir rubrique 6.6).
Source : EMA
Interactions
cytotoxiques <> vaccins vivants atténuésContre-indication
cytotoxiques <> olaparibAssociation DECONSEILLEE
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)Association DECONSEILLEE
cytotoxiques <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
cytotoxiques <> flucytosineA prendre en compte
cytotoxiques <> immunosuppresseursA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à six mois après l'arrêt du traitement. Les hommes doivent être informés qu'ils ne doivent pas concevoir pendant le traitement et qu'ils doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à trois mois après l'arrêt du traitement (voir rubriques 4.4 et 5.3).
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes sur l'utilisation d'Onureg chez la femme enceinte. Les études effectuées chez la souris et le rat ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction et le développement (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. Compte tenu des résultats des études effectuées chez l'animal et du mécanisme d'action du médicament, Onureg n'est pas recommandé pendant la grossesse, (en particulier pendant le premier trimestre, à moins d'une nécessité absolue), et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. Les bénéfices du traitement doivent être évalués au cas par cas au regard du risque possible pour le fœtus. En cas de survenue d'une grossesse chez une patiente ou chez la partenaire d'un patient pendant le traitement par Onureg, le (la) patient(e) doit être informé(e) du risque possible pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si l'azacitidine ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Compte tenu des effets indésirables graves possibles chez l'enfant allaité, l'allaitement est contre-indiqué pendant le traitement par Onureg (voir rubrique 4.3).
Fertilité
Il n'existe pas de données concernant les effets de l'azacitidine sur la fertilité humaine. Chez l'animal, des effets indésirables de l'azacitidine sur la fertilité des mâles ont été documentés (voir rubrique 5.3). Il doit être recommandé aux patients qui souhaitent concevoir de se faire conseiller sur la préservation de la fertilité et la cryoconservation des ovules ou du sperme avant le début du traitement par Onureg.
Source : EMA
Propriétés pharmacologiques
Mécanisme d'action
L'azacitidine est un inhibiteur des ADN méthyltransférases et un modificateur épigénétique. L'azacitidine est incorporée dans l'ADN et l'ARN après captation cellulaire et biotransformation enzymatique en nucléotide triphosphate. L'incorporation de l'azacitidine dans l'ADN des cellules de LAM modifie les mécanismes épigénétiques par le biais de l'inhibition des ADN méthyltransférases et de la réduction de la méthylation de l'ADN. Cela entraîne une modification de l'expression génique, incluant une ré-expression des gènes régulant la suppression tumorale, les voies immunitaires, le cycle cellulaire et la différenciation cellulaire. L'incorporation de l'azacitidine dans l'ARN des cellules de LAM inhibe les ARN méthyltransférases, réduit la méthylation de l'ARN et diminue la stabilité de l'ARN et la synthèse protéique.
Efficacité et sécurité cliniques
L'efficacité et la sécurité d'Onureg ont été étudiées dans l'étude de phase III multicentrique, randomisée en double aveugle, contrôlée par placebo, en groupes parallèles QUAZAR AML-001 (étude CC-486-AML-001), visant à évaluer Onureg par rapport au placebo en traitement de maintenance chez des patients atteints de LAM. Les patients inclus présentaient une LAM de novo, une LAM secondaire à un syndrome myélodysplasique (SMD) diagnostiqué antérieurement ou une leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC) ; les patients étaient âgés de 55 ans et plus et avaient obtenu une première rémission complète (RC) ou une rémission complète avec récupération incomplète de la numération formule sanguine (RCi) au cours des 4 mois (± 7 jours) suivant une chimiothérapie d'induction intensive avec ou sans traitement de consolidation. Les patients n'étaient pas éligibles à une GCSH au moment de la randomisation ; cela incluait les patients pour lesquels un donneur n'était pas disponible et ceux qui avaient choisi de ne pas recevoir de GCSH.
Dans les deux bras de traitement, les patients recevaient les meilleurs soins de support jugés nécessaires par l'investigateur. Les meilleurs soins de support incluaient, mais sans s'y limiter, l'administration de transfusions de globules rouges (GR), de transfusions de plaquettes, d'agents stimulant l'érythropoïèse, d'antibiotiques, d'antiviraux et/ou d'antifongiques, de G-CSF, d'antiémétiques et un soutien nutritionnel.
Les patients ayant obtenu une RC ou une RCi après la fin d'une chimiothérapie d'induction intensive avec ou sans traitement de consolidation recevaient Onureg 300 mg (N = 236) ou le placebo (N = 233) une fois par jour les jours 1 à 14 de chaque cycle de 28 jours. En cas de rechute de la maladie (taux de blastes de 5 % à 15 % dans le sang périphérique ou la moelle osseuse), à l'appréciation du médecin, la durée d'administration était augmentée à 21 jours de cycles de traitement de 28 jours répétés. Le traitement était poursuivi jusqu'à la progression de la maladie (taux de blastes supérieur à 15 % dans le sang périphérique ou la moelle osseuse) ou jusqu'à la survenue d'une toxicité inacceptable.
Au total, 472 patients ont été randomisés selon un rapport 1:1 dans les bras de traitement par Onureg ou placebo. Comme le montre le tableau 3, les caractéristiques démographiques et cliniques de la population atteinte de LAM étaient équilibrées entre les bras de traitement. La durée médiane de traitement était de 11,6 mois (plage : 0,5 à 74,3 mois) dans le bras Onureg contre 5,7 mois (plage : 0,7 à 68,5 mois) dans le bras placebo. Au total, le schéma posologique a été étendu à 300 mg pendant 21 jours en raison d'une rechute de la LAM chez 51 patients (21 %) recevant Onureg et 40 patients (17 %) recevant le placebo.
Sur les 469 patients inclus dans l'étude de phase III recevant le traitement, 61 % (285/469) étaient âgés de 65 ans et plus et 11 % (51/469) étaient âgés de 75 ans et plus. En général, il n'a pas été observé de différences en termes de sécurité ou d'efficacité d'Onureg entre ces patients et les patients plus jeunes.
Tableau 3 : Caractéristiques démographiques et cliniques initiales dans
l'étude CC-486-AML-001
Paramètre | Onureg (N = 238) |
Placebo (N = 234) |
Âge (ans) | ||
Médiane (min, max) | 68,0 (55, 86) | 68,0 (55, 82) |
Tranche d'âge, n (%) | ||
< 65 ans | 66 (27,7) | 68 (29,1) |
≥ 65 ans à < 75 ans | 144 (60,5) | 142 (60,7) |
≥ 75 ans | 28 (11,8) | 24 (10,3) |
Sexe, n (%) | ||
Hommes | 118 (49,6) | 127 (54,3) |
Femmes | 120 (50,4) | 107 (45,7) |
Groupe ethnique, n (%) | ||
Blancs | 216 (90,8) | 197 (84,2) |
Noirs ou Afro-américains | 2 (0,8) | 6 (2,6) |
Asiatiques | 6 (2,5) | 20 (8,5) |
Autre | 12 (5,0) | 11 (4,7) |
Non enregistré ou rapporté | 2 (0,8) | 0 (0) |
Indice de performance ECOG, n (%) | ||
0 | 116 (48,7) | 111 (47,4) |
1 | 101 (42,4) | 106 (45,3) |
2 | 21 (8,8) | 15 (6,4) |
3 | 0 (0) | 2 (0,9) |
Statut de risque cytogénétique au moment du diagnostic, n (%) |
||
Risque intermédiaire1 | 203 (85,3) | 203 (86,6) |
Risque élevé2 | 35 (14,7) | 31 (13,2) |
Classification initiale de la LAM, n (%) | ||
LAM avec anomalies cytogénétiques récurrentes |
39 (16,4) | 46 (19,7) |
LAM avec anomalies associées aux myélodysplasies |
49 (20,6) | 42 (17,9) |
Néoplasies myéloïdes post-traitement | 2 (0,8) | 0 (0) |
LAM sans spécification particulière | 148 (62,2) | 145 (62,0) |
Données manquantes | 0 (0) | 1 (0,4) |
Type de LAM, n (%) | ||
Primitive (de novo) | 213 (89,5) | 216 (92,3) |
Secondaire | 25 (10,5) | 18 (7,7) |
Paramètre | Onureg (N = 238) |
Placebo (N = 234) |
Statut de MRM au moment de la randomisation3, n (%) |
||
Négatif | 133 (55,9) | 111 (47,4) |
Positif | 103 (43,3) | 116 (49,6) |
Données manquantes | 2 (0,8) | 7 (3,0) |
LAM = leucémie aiguë myéloïde ; SMD = syndrome myélodysplasique ; LMMC = leucémie myélomonocytaire chronique ; ECOG = Eastern Cooperative Oncology Group ; RC = rémission morphologique complète ;
RCi = rémission morphologique complète avec récupération incomplète de la numération formule sanguine.
1 Le risque intermédiaire était défini par : cytogénétique normale, trisomie 8, translocation t(9;11) ou autre anomalie non définie.
2 Le risque élevé était défini par une cytogénétique complexe (≥ 3 anomalies) : -5, 5q-, -7, 7q-, 11q23 - non t(9;11), inv(3), t(3;3), t(6;9) ou t(9;22). Source pour la définition des risques intermédiaire et élevé : National comprehensive cancer network clinical practice guidelines in oncology for AML.
3 La MRM dans la moelle osseuse était mesurée pendant la période de sélection par cytométrie en flux à un niveau de sensibilité de 0,1 %.
La majorité des patients avaient reçu un traitement de consolidation après le traitement d'induction, tant dans le bras Onureg (78 %) que dans le bras placebo (82 %) ; dans chaque bras de traitement, plus de 90 % de ces patients avaient reçu un ou deux cycles de traitement de consolidation après la chimiothérapie d'induction (tableau 4).
Tableau 4 : Traitement de consolidation dans l'étude CC-486-AML-001
Paramètre | Onureg (N = 238) |
Placebo (N = 234) |
Ayant reçu un traitement de consolidation après l'induction |
||
Oui, n (%) | 186 (78,2) | 192 (82,1) |
1 cycle, n (%) | 110 (46,2) | 102 (43,6) |
2 cycles, n (%) | 70 (29,4) | 77 (32,9) |
3 cycles, n (%) | 6 (2,5) | 13 (5,6) |
Non, n (%) | 52 (21,8) | 42 (17,9) |
Statut de RC/RCi au moment de la randomisation |
||
RC, % (n) | 183 (76,9) | 177 (75,6) |
RCi, % (n) | 50 (21,0) | 44 (18,8) |
Non en RC/RCi a, n (%) | 5 (2,1) | 11 (4,7) |
Données manquantes, n (%) | 0 (0) | 2 (0,9) |
RC = rémission complète ; RCi = rémission morphologique complète avec récupérationincomplète de la numération formule sanguine.
a Ces patients avaient à l'inclusion un taux de blastes médullaires < 5 %, un taux de PNN <1 x 109 et un taux de plaquettes < 100 x 109.
L'efficacité d'Onureg chez les patients adultes atteints de LAM a été établie sur la base de la survie globale (SG) et de la survie sans rechute (SSR).
Une synthèse des résultats d'efficacité est présentée dans le tableau 5.
Tableau 5 : Résultats d'efficacité dans l'étude CC-486-AML-001 (population ITT)
Critère d'évaluation | Onureg (N = 238) |
Placebo (N = 234) |
Survie globale | ||
Événements de SG, n (%) | 158 (66,4) | 171 (73,1) |
SG médiane, mois (IC à 95 %) | 24,7 (18,7 ; 30,5) | 14,8 (11,7 ; 17,6) |
Risque relatif (IC à 95 %) Valeur p |
0,69 (0,55 ; 0,86) 0,0009 |
|
Critère d'évaluation | Onureg (N = 238) |
Placebo (N = 234) |
Survie sans rechute | ||
Événements, n (%) | 164 (68,9) | 181 (77,4) |
SSR médiane, mois (IC à 95 %) | 10,2 (7,9 ; 12,9) | 4,8 (4,6 ; 6,4) |
Risque relatif (IC à 95 %) Valeur p |
0,65 (0,52 ; 0,81) 0,0001 |
|
Délai jusqu'à la rechute | ||
Ayant rechuté, n (%) | 154 (64,7) | 179 (76,5) |
Délai médian jusqu'à la rechute, mois (IC à 95 %) |
10,2 (8,3 ; 13,4) | 4,9 (4,6 ; 6,4) |
Délai jusqu'à l'arrêt du traitement | ||
Ayant arrêté le traitement, n (%) | 193 (81,1) | 208 (88,9) |
Délai médian jusqu'à l'arrêt du traitement, mois (IC à 95 %) |
11,4 (9,8 ; 13,6) | 6,1 (5,1 ; 7,4) |
Ayant arrêté le traitement – rechute de la maladie, n (%) |
143 (60,1) | 180 (76,9) |
IC = intervalle de confiance.
Les analyses en sous-groupes prédéfinies de la SG et de la SSR ont montré un effet du traitement uniforme pour Onureg dans tous les sous-groupes stratifiés en fonction des caractéristiques démographiques et cliniques, incluant le risque cytogénétique lors de l'inclusion, le nombre de cycles de consolidation antérieurs reçus et le statut de RC/RCi.
Les courbes de Kaplan-Meier présentent les résultats de SG (voir figure 1) et de SSR (voir figure 2).
Figure 1 : Courbe de Kaplan-Meier de la survie globale : Onureg versus placebo (population
ITT)
Placebo
RR stratifié : 0,69 (IC à 95 % : 0,55 ; 0,86) Valeur p (test du log-rank stratifié) : 0,0009
Placebo
Temps (mois) depuis la randomisation
Nombre à risque
Pro
bab
ilité
de s
urv
ie
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
SG médiane : 14,8
SG médiane : 24,7
Figure 2 : Courbes de Kaplan-Meier de la survie sans rechute : Onureg versus placebo (population ITT)
Chez les patients pour lesquels le schéma posologique avait été étendu à 300 mg pendant 21 jours en raison d'une rechute de la maladie, les résultats en termes de SG médiane (22,8 mois avec Onureg et 14,6 mois avec le placebo) et de SSR médiane (7,4 mois avec Onureg et 4,6 mois avec le placebo) étaient comparables aux résultats globaux de l'étude.
Par rapport au placebo, il a été observé avec Onureg un effet du traitement favorable sur la SG, chez les patients ayant un statut de maladie résiduelle minimale (MRM) positif comme chez les patients ayant un statut négatif. L'effet du traitement sur la SG était plus notable chez les patients avec MRM positive (RR = 0,69 ; IC à 95 % : 0,51 ; 0,93) que chez les patients avec MRM négative (RR = 0,81 ; IC à 95 % : 0,59 ; 1,12).
Qualité de vie liée à la santé (QdVLS)
La qualité de vie liée à la santé (QdVLS) a été évaluée à l'aide de l'échelle de fatigue du questionnaire d'évaluation fonctionnelle du traitement des maladies chroniques (FACIT- échelle de fatigue), de l'indice de l'état de santé du questionnaire à cinq dimensions et trois niveaux EQ-5D-3L et d'une échelle visuelle analogique (EVA). À l'inclusion, les patients présentaient un niveau faible de fatigue et un niveau satisfaisant de QdVLS, généralement comparable à ceux de la population générale du même âge. Ce niveau de QdVLS a été maintenu au cours du temps avec Onureg par rapport à l'inclusion, ainsi que par rapport au placebo. Le délai jusqu'à la détérioration définitive de l'état de santé et le pourcentage de patients présentant une détérioration cliniquement significative étaient comparables chez les patients recevant Onureg ou le placebo. Globalement, les résultats démontrent que la QdVLS était comparable dans les bras Onureg et placebo, sans détérioration cliniquement significative au cours du temps.
Source : EMA
Effets indésirables
affection des voies respiratoires supérieures
affection respiratoire
arthralgie
aspergillose
asthénie
constipation
diarrhée
diminution de l'appétit
douleur abdominale
douleur abdominale haute
douleur aux extrémités
douleur gastrointestinale
fatigue
gêne abdominale
infection de l'appareil respiratoire
infection pulmonaire
leucopénie
nausée
neutropénie
neutropénie fébrile
pneumonie
pneumonie atypique
pneumonie bacterienne
pneumonie fongique
pneumonie à Pneumocystis jirovecii
thrombopénie
vomissement
Source : ANSM
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