Atenativ 50 ui/ml, poudre et solvant pour solution pour perfusion

pill

Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Poudre et solvant pour solution pour perfusion

  • Voie d'administration

    Voie intraveineuse

Source : ANSM

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Posologie

Le traitement par antithrombine doit être prescrit après avis d'un spécialiste des troubles de l'hémostase.

Posologie

En cas de déficit congénital, la dose doit être adaptée en fonction de chaque patient en tenant compte des antécédents familiaux relatifs aux événements thromboemboliques, du risque clinique réel et des examens de laboratoire.

La posologie et la durée du traitement substitutif en cas de déficit acquis dépendent du taux d'antithrombine plasmatique, de la présence de signes en faveur d'une clairance accélérée, de la pathologie sous-jacente et de la sévérité de l'état clinique. La quantité à administrer et la fréquence d'administration devraient toujours reposer sur l'efficacité clinique et les analyses biologiques de chaque patient.

Le nombre d'unités d'antithrombine administrées s'exprime en Unités Internationales (UI) selon le standard actuel de l'OMS pour l'antithrombine. L'activité de l'antithrombine dans le plasma s'exprime soit en pourcentage (par rapport au plasma humain normal), soit en Unités Internationales (par rapport au Standard International pour l'antithrombine dans le plasma).

Une Unité Internationale (UI) d'activité de l'antithrombine correspond à la quantité d'antithrombine dans 1 mL de plasma humain normal. Le calcul de la dose nécessaire d'antithrombine repose sur le résultat empirique qu'1 UI d'antithrombine par kilo de poids corporel augmente l'activité de l'antithrombine dans le plasma d'environ 1% (facteur de correction).

La dose initiale est déterminée à l'aide de la formule suivante :

Nombre d'unités à administrer = poids corporel (kg) x (taux cible - activité réelle de l'antithrombine [%]).

L'activité initiale à atteindre dépend de la situation clinique. Lorsque l'indication pour un traitement de substitution est établie, la dose doit être suffisante pour atteindre l'activité cible de l'antithrombine et maintenir un niveau efficace. La dose doit être déterminée et surveillée en fonction des analyses de laboratoire de l'activité de l'antithrombine. Celles-ci doivent être réalisées au moins deux fois par jour jusqu'à stabilisation du patient, puis une fois par jour, de préférence immédiatement avant la perfusion suivante. Les corrections du dosage doivent prendre en compte à la fois les signes en faveur d'une clairance accélérée de l'antithrombine selon les contrôles biologiques, et également l'évolution clinique. L'activité de l'antithrombine doit être maintenue au-dessus de 80 % pendant la durée du traitement, sauf dans le cas où des données cliniques indiquent un niveau d'efficacité différent.

La dose initiale habituelle en cas de déficit congénital est de 30 à 50 UI/kg.

Par la suite, la dose et la fréquence, ainsi que la durée du traitement doivent être adaptées aux données biologiques et à la situation clinique.

Populations particulières

Insuffisance rénale et hépatique

La sécurité et l'efficacité d'ATENATIV chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique n'ont pas été établies.

Aucune donnée n'est disponible.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité chez les enfants n'ont pas encore été établies.

Aucune donnée n'est disponible.

Mode d'administration

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

Le produit doit être administré par voie intraveineuse.

Pour les adultes, la vitesse de perfusion ne doit pas excéder 300 UI/min.

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Allaitement

  • Grossesse

interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

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Fertilité, grossesse et allaitement

L'expérience concernant l'innocuité des produits à base d'antithrombine humaine au cours de la grossesse est limitée. ATENATIV ne doit être administré à la femme enceinte et allaitante ayant un déficit en antithrombine que si cela est clairement indiqué. Il convient de tenir compte du fait que, chez ces patientes, la grossesse comporte un risque plus élevé d'événements thromboemboliques.

Grossesse

Des données cliniques limitées sont disponibles sur l'utilisation de l'antithrombine chez la femme enceinte. Les données disponibles ne suggèrent pas d'effets nocifs pour la mère ou l'enfant. Les études animales réalisées chez le rat n'ont pas indiqué d'effets nocifs sur la parturition, le développement embryonnaire / fœtal et postnatal.

Allaitement

On ne sait pas si l'antithrombine ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour l'enfant allaité ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement, soit d'interrompre / de s'abstenir du traitement par ATENATIV, en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

Aucune information n'est disponible sur les effets possibles de l'antithrombine sur la fertilité masculine et féminine.

Source : BDPM

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Agents antithrombotiques, groupe héparine, code ATC : B01AB02.

L'antithrombine, une glycoprotéine composée de 432 acides aminés dont le poids moléculaire est de 58 kD, appartient à la famille des SERPIN (inhibiteurs de la protéase sérine). Elle est l'un des inhibiteurs naturels les plus importants de la coagulation sanguine. Les facteurs les plus fortement inhibés sont la thrombine et le facteur Xa, mais également les facteurs d'activation de contact, le système intrinsèque et le complexe facteur VIIa/facteur tissulaire. L'activité de l'antithrombine est fortement augmentée par l'héparine et les effets anticoagulants de l'héparine dépendent de la présence de l'antithrombine. L'antithrombine contient deux domaines fonctionnels importants. Le premier contient le centre réactif qui offre un site de clivage pour les protéases telles que la thrombine qui est nécessaire pour former un complexe inhibiteur-protéase stable. Le second est un domaine de liaison aux glycosaminoglycanes responsables de l'interaction avec l'héparine et les substances apparentées, qui accélèrent l'inhibition de la thrombine.

Les complexes inhibiteurs enzymatiques de la coagulation sont éliminés par le système réticulo-endothélial. L'activité de l'antithrombine chez l'adulte est de 80 à 120 % et, chez le nouveau-né, les taux sont d'environ 40 à 60 %. Cette activité est d'environ 50 % en cas de déficit congénital en antithrombine. Le taux à partir duquel le déficit acquis en antithrombine devient cliniquement important peut varier en fonction de l'étiologie. En cas de sepsis, des taux < 50-60 % sont associés à un pronostic défavorable.

Il existe d'autres études sur le syndrome de consommation (CID), le sepsis, la pré-éclampsie, le traitement par L-asparaginase de la leucémie lymphoblastique aiguë, la maladie veino-occlusive, les interventions chirurgicales avec cœur-poumon artificiel, où l'utilisation d'antithrombine a montré un effet positif sur les paramètres de la coagulation. Aucune preuve sur la morbidité et la mortalité n'a été documentée dans ces études.

L'essai KyberSept, une étude prospective randomisée de phase III contrôlée contre placebo, en double aveugle, a défini les populations de patients atteints de sepsis qui ont obtenu un bénéfice en matière de survie du fait d'un traitement par une forte dose de concentré d'antithrombine. Ces populations incluent les patients avec un sepsis à haut risque de décès et ceux qui ne reçoivent pas d'héparine concomitante. Les patients atteints de CIVD ou avec un pronostic vital engagé et n'ayant en outre pas reçu d'héparine concomitante ont obtenu un bénéfice encore plus marqué.

Dans l'étude Kybersept, 2314 patients atteints de sepsis ont été randomisés pour recevoir soit 30 000 UI d'antithrombine sur 4 jours (n = 1 157) soit un placebo (n = 1 157). Une analyse en sous-groupe de 698 patients (698/2 314 ; placebo = 346 ; antithrombine = 352) n'ayant pas reçu d'héparine concomitante pendant la phase de traitement (jours 1‑4), a montré que la mortalité à 28 jours était plus faible avec l'antithrombine qu'avec le placebo (37,8 % contre 43,6 % ; réduction absolue : 5,8 % ; risque relatif : 0,860 [IC à 95 % : 0,725-1,019]). La mortalité a augmenté jusqu'au jour 90 (44,9 % contre 52,5 % ; réduction absolue : 7,6 % ; risque relatif : 0,851 [0,735-0,987]). Dans ce sous-groupe, 563 patients disposant de suffisamment de données pour le diagnostic de CIVD ont été identifiés (placebo = 277 ; antithrombine = 286). A l'entrée dans l'étude, 40,7 % des patients (229/563) présentaient une CIVD. Comparé au placebo, une réduction absolue significative de la mortalité de 14,6 % (p = 0,024) à 28 jours et de 16,2 % (p = 0,015) à 90 jours est observée chez les patients atteints de CIVD traités par antithrombine. Une autre analyse en sous-groupe des patients à haut risque de décès (mortalité prédite de 30‑60 %) à l'entrée dans l'étude (1 008/2 314 ; antithrombine = 490 ; placebo = 518) a été réalisée.

Le taux de mortalité à 28, 56 et 90 jours dans le groupe traité par antithrombine par rapport au placebo était de 36,9 % vs 40,7 % (risque relatif [IC à 95 %] : 0,907 [0,776-1,059]), 42,0 % vs 48,8 % (0,859 [0,750-0,985]) et 45,5 % vs 51,6 % (0,883 [0,777-1,005]), respectivement. Chez les patients n'ayant pas reçu d'héparine concomitante (antithrombine = 140 ; placebo = 162), l'effet thérapeutique en faveur de l'antithrombine était plus prononcé que chez les patients ayant reçu de l'héparine concomitante. Sans héparine concomitante, la réduction absolue de la mortalité dans le groupe antithrombine par rapport au groupe placebo était de 8,7 % à 28 jours (35,7 % vs 44,4 % [risque relatif : 0,804 ; IC à 95 % : 0,607-1,064]) et 12,3 % à 90 jours (42,8 % vs 55,1 % [risque relatif : 0,776 ; IC à 95 % : 0,614‑0,986]).

Dans l'essai KyberSept, des événements hémorragiques majeurs ont été observés chez 5,7 % des patients du groupe placebo (total n = 1 155) contre 10,0 % des sujets traités par antithrombine (total n = 1 161), risque relatif (IC à 95 %) = 1,75 (1,31-2,33). Dans le sous-groupe ne recevant pas d'héparine concomitante, la différence n'est pas statistiquement significative (4,6 % pour le placebo [total n = 345] contre 7,9 % pour l'antithrombine [total n = 354], RR : 1,71 [0,95-3,07]). Dans d'autres études, la supplémentation en antithrombine n'a pas été associée à une augmentation du risque de saignement.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • agitation

  • angiœdème

  • brûlure au site de perfusion

  • céphalée

  • frisson

  • hypersensibilité

  • hypotension

  • léthargie

  • nausée

  • paresthésie

  • paresthésie au site de perfusion

  • sensation d'oppression thoracique

  • sibilance

  • tachycardie

  • urticaire

  • vomissement

  • érythème facial

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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