Acide pamidronique sel disodique 3 mg/ml solution à diluer pour perfusion

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Informations générales

  • Substance

  • Forme galénique

    Solution à diluer pour perfusion

  • Voie d'administration

    Voie intraveineuse

Source : ANSM

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Posologie

Posologie

Hypercalcémie d'origine maligne :

Les patients doivent être réhydratés de façon appropriée avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 % avant et pendant l'administration de pamidronate de sodium (voir rubrique 4.4).

La dose totale de pamidronate de sodium recommandée à utiliser pour une cure thérapeutique est fonction de la valeur initiale de la calcémie. Les indications suivantes ont été établies à partir de données cliniques utilisant la calcémie non corrigée. Cependant, les posologies proposées sont également applicables pour des valeurs de calcémie corrigées en fonction de la protidémie ou de l'albuminémie chez des patients réhydratés.

Tableau 1

<table> <tbody><tr> <td colspan="2"> Calcémie initiale </td> <td> Dose totale recommandée en pamidronate de sodium </td> <td> Concentration de la solution pour perfusion </td> <td> Débit maximum de perfusion </td> </tr> <tr> <td> (mmol/l) </td> <td> (mg %) (mg/100 ml) </td> <td> (mg) </td> <td> mg/ml </td> <td> mg/h </td> </tr> <tr> <td> &lt; 3,0 </td> <td> &lt; 12,0 </td> <td> 15 à 30 </td> <td> 30/125 </td> <td> 22,5 </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> 3,0 à 3,5 </td> <td rowspan="2"> 12,0 à 14,0 </td> <td rowspan="2"> 30 à 60 </td> <td> 30/125 </td> <td rowspan="2"> 22,5 </td> </tr> <tr> <td> 60/250 </td> </tr> <tr> <td rowspan="2"> 3,5 à 4,0 </td> <td rowspan="2"> 14,0 à 16,0 </td> <td rowspan="2"> 60 à 90 </td> <td> 60/250 </td> <td rowspan="2"> 22,5 </td> </tr> <tr> <td> 90/500 </td> </tr> <tr> <td> &gt; 4,0 </td> <td> &gt; 16,0 </td> <td> 90 </td> <td> 90/500 </td> <td> 22,5 </td> </tr> </tbody></table>

La dose totale de pamidronate de sodium peut être administrée en une perfusion unique ou en plusieurs perfusions réparties sur 2 à 4 jours consécutifs. La dose maximale par cure thérapeutique est de 90 mg, que ce soit lors d'une cure initiale ou des cures ultérieures.

Des doses plus fortes n'ont pas amélioré la réponse clinique.

Une diminution significative de la calcémie est généralement observée 24 à 48 heures après l'administration du pamidronate de sodium et la normalisation est habituellement atteinte en 3 à 7 jours. Si la calcémie n'est pas normalisée dans ce délai, une autre dose peut être administrée. La durée de réponse peut varier d'un patient à l'autre et le traitement peut être répété si l'hypercalcémie récidive. L'expérience clinique actuelle laisse supposer une diminution de l'efficacité thérapeutique du pamidronate de sodium en cas d'administration réitérée du produit.

Lésions ostéolytiques dans le myélome multiple :

La dose recommandée est de 90 mg toutes les 4 semaines.

Lésions ostéolytiques des métastases osseuses associées à un cancer du sein :

La dose recommandée est de 90 mg toutes les 4 semaines. Cette dose peut être administrée aussi à intervalles de 3 semaines, afin de coïncider avec la chimiothérapie, si nécessaire.

Le traitement doit être poursuivi jusqu'à ce qu'une diminution importante de l'état général du patient soit constatée.

<table> <tbody><tr> <td> Indication </td> <td> Schéma thérapeutique </td> <td> Solution pour perfusion (mg/ml) </td> <td> Débit de perfusion (mg/h) </td> </tr> <tr> <td> Métastases osseuses </td> <td> 90 mg/2 h toutes les 4 semaines </td> <td> 90/250 </td> <td> 45 </td> </tr> <tr> <td> Myélome multiple </td> <td> 90 mg/4 h toutes les 4 semaines </td> <td> 90/500 </td> <td> 22,5 </td> </tr> </tbody></table>

Insuffisance rénale :

PAMIDRONATE DE SODIUM MYLAN 3 mg/ml, solution à diluer pour perfusion ne doit pas être administré chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) sauf en cas d'hypercalcémie d'origine maligne mettant en jeu le pronostic vital lorsque le bénéfice l'emporte sur le risque potentiel (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Comme avec les autres bisphosphonates intraveineux, une surveillance de la fonction rénale est recommandée avec, par exemple, une mesure de la créatinine sérique avant chaque dose de pamidronate de sodium. Chez les patients recevant du pamidronate de sodium pour des métastases osseuses ou un myélome multiple et montrant des signes de détérioration de la fonction rénale, le traitement par le pamidronate de sodium devra être suspendu jusqu'à récupération de la fonction rénale à un niveau ne différant pas de plus de 10 % de son état initial.

Cette recommandation est basée sur une étude clinique, dans laquelle la détérioration de la fonction rénale est définie comme ci-dessous :

  • Pour les patients avec un taux initial de créatinine normal, une augmentation de 0,5 mg/dl.

  • Pour les patients avec un taux initial de créatinine anormal, une augmentation de 1,0 mg/dl.

Une étude pharmacocinétique effectuée chez des patients atteints de cancer ayant une fonction rénale normale ou altérée indique que l'ajustement des doses n'est pas nécessaire en cas d'insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine entre 61 et 90 ml/min) ou modérée (clairance de la créatinine entre 30 et 60 ml/min). Chez ces patients, le débit de perfusion ne devra pas excéder 90 mg/4 h (approximativement 20 à 22 mg/h).

Insuffisance hépatique :

Une étude pharmacocinétique indique qu'aucun ajustement des doses n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à légère. Il n'existe aucune donnée publiée sur l'utilisation de pamidronate de sodium chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Par conséquent, aucune recommandation spécifique ne peut être donnée chez ces patients pour le pamidronate de sodium (voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité du pamidronate de sodium n'ont pas été établies chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans (voir rubrique 4.4).

Mode d'administration

PAMIDRONATE DE SODIUM MYLAN 3 mg/ml est une solution à diluer pour perfusion doit donc toujours être dilué avant utilisation dans une solution pour perfusion exempte de calcium (chlorure de sodium à 0,9 % ou glucose à 5 %). La solution obtenue doit être perfusée lentement (voir aussi rubrique 4.4).

Pour l'information concernant la compatibilité avec les solutions pour perfusion, voir rubrique 6.6.

Le débit de la perfusion ne doit pas dépasser 60 mg/heure (1 mg/min) et la concentration de pamidronate de sodium dans la solution à perfuser ne doit pas excéder 90 mg/250 ml. Une dose de 90 mg doit être habituellement administrée dans 250 ml de solution perfusée en 2 heures. Chez les patients présentant un myélome multiple et ceux présentant une hypercalcémie d'origine maligne, il est recommandé de ne pas administrer plus de 90 mg en 4 heures et dans 500 ml. La perfusion doit être posée dans une veine de taille suffisante afin de minimiser les réactions locales au site d'administration.

Le pamidronate de sodium doit être administré sous la surveillance d'un médecin et en présence d'installations permettant le contrôle des effets cliniques et biochimiques. Les patients traités par PAMIDRONATE DE SODIUM MYLAN 3 mg/ml doivent recevoir la notice et la carte patient.

N'utiliser que des solutions diluées fraîchement préparées et limpides!

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Grossesse

  • Insuffisance rénale

interactions

Interactions

bisphosphonates <> calcium
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption digestive des bisphosphonates.
Conduite à tenir
Prendre les sels de calcium et antiacides à distance des bisphosphonates (de 30 minutes au minimum à plus de 2 heures, si possible, selon le bisphosphonate).
bisphosphonates <> fer
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Diminution de l'absorption digestive des bisphosphonates.
Conduite à tenir
Prendre les sels de fer à distance des bisphosphonates (de 30 minutes au minimum à plus de 2 heures, si possible, selon le bisphosphonate).
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Fertilité, grossesse et allaitement

Les femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception très efficace pendant le traitement.

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation du pamidronate chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ne mettent pas en évidence de façon catégorique de tératogénicité. Le pamidronate peut induire un risque pour le fœtus et le nouveau-né en raison de son action pharmacologique sur l'homéostasie calcique. Lorsqu'il est administré pendant toute la durée de la gestation chez l'animal, le pamidronate est à l'origine de troubles de la minéralisation osseuse touchant principalement les os longs et se traduisant par des déformations angulaires.

Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. En conséquence, le pamidronate ne doit pas être administré pendant la grossesse sauf en cas de traitement d'urgence des hypercalcémies lorsque le pronostic vital est engagé.

Allaitement

Un très petit nombre de données indique que le pamidronate est présent dans le lait maternel à des concentrations inférieures à la limite de détection. De plus, la biodisponibilité orale est faible, de sorte que l'absorption totale du pamidronate par le nourrisson allaité est peu probable. Cependant, compte tenu de l'expérience extrêmement limitée et du risque que le pamidronate ait un impact important sur la minéralisation osseuse, l'allaitement au cours du traitement est déconseillé.

Fertilité

Aucune donnée disponible.

Source : BDPM

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : médicaments agissant sur la structure osseuse et la minéralisation bisphosphonates, code ATC : M05BA03.

Mécanisme d'action

Le pamidronate de sodium, substance active de PAMIDRONATE DE SODIUM MYLAN 3 mg/ml est un puissant inhibiteur de la résorption osseuse ostéoclastique. Il se lie fortement aux cristaux d'hydroxyapatite et inhibe in vitro la formation et la dissolution de ces cristaux. In vivo, l'inhibition de la résorption osseuse ostéoclastique peut être due au moins en partie à la liaison du médicament au minéral de l'os.

Le pamidronate empêche l'accession des précurseurs de l'ostéoclaste à l'os, et donc leur transformation en ostéoclastes matures, capables de résorber l'os. L'effet antirésorptif local et direct du biphosphonate lié à l'os semble cependant être le mode d'action prédominant in vitro et in vivo.

Les études expérimentales ont démontré que le pamidronate inhibe l'ostéolyse induite par la tumeur quand il est administré avant ou au moment de l'inoculation ou de la transplantation de cellules tumorales. Les modifications des paramètres biochimiques, reflétant l'effet inhibiteur du pamidronate de sodium sur l'hypercalcémie d'origine maligne, sont caractérisées par une diminution de la calcémie, de la phosphatémie et secondairement par une diminution de la calciurie, de la phosphaturie et de l'hydroxyprolinurie. Une dose de 90 mg normalise la calcémie chez plus de 90 % des patients.

La normalisation du taux de calcium plasmatique peut aussi normaliser le taux d'hormone para-thyroïdienne plasmatique chez les patients convenablement réhydratés.

Les taux sériques de protéine apparentée à l'hormone para-thyroïdienne (PTHrP) sont inversement proportionnels à la réponse au traitement par le pamidronate. Les médicaments qui inhibent la réabsorption tubulaire du calcium ou la sécrétion de PTHrP peuvent être utiles chez les patients qui ne répondent pas au pamidronate.

L'hypercalcémie peut entraîner une diminution du volume extracellulaire et une réduction du débit de filtration glomérulaire (DFG). En contrôlant l'hypercalcémie, le pamidronate de sodium améliore le DFG et réduit les niveaux élevés de créatinine sérique chez la plupart des patients.

Utilisé parallèlement à un traitement anticancéreux systémique, le pamidronate réduit les complications osseuses et leurs conséquences (fractures non vertébrales, recours à la chirurgie et à la radiothérapie) et retarde la survenue du premier incident.

Le pamidronate peut aussi réduire la douleur osseuse chez environ 50 % des femmes atteintes de cancer du sein avancé et présentant des métastases osseuses objectivées sur le plan clinique. Chez les femmes présentant des scintigraphies osseuses anormales mais des radiographies ordinaires normales, la douleur doit être le premier critère à prendre en compte pour ajuster le traitement.

Le pamidronate a permis de réduire la douleur, le nombre de fractures pathologiques et la nécessité de radiothérapie, de normaliser la calcémie et d'améliorer la qualité de vie des patients atteints de myélome multiple avancé.

Une méta-analyse sur les bisphosphonates chez plus de 1100 patients atteints de myélome multiple a montré que le nombre de patients qu'il est nécessaire de traiter pour prévenir une fracture vertébrale était de 10 et le nombre de patients à traiter pour prévenir une douleur chez un patient était de 11, les meilleurs résultats étant observés avec le pamidronate et le clodronate.

Source : BDPM

side-effect

Effets indésirables

  • bouffée vasomotrice

  • fatigue

  • hypocalcémie

  • hypophosphatémie

  • malaise

  • rigidité

  • état fébrile

  • état pseudogrippal

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Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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