Abecma 260 - 500 x 1 000 000 cellules, dispersion pour perfusion

pill

Informations générales

Source : ANSM

indication

Indications et autres usages documentés

side-effect

Posologie

Abecma doit être administré dans un établissement de santé qualifié.

Le traitement par Abecma doit être initié sous la responsabilité et la supervision d'un professionnel de la santé expérimenté dans le traitement des hémopathies malignes et formé à l'administration et la prise en charge des patients traités par Abecma.

Un minimum d'une dose de tocilizumab à utiliser en cas de syndrome de relargage des cytokines (SRC) et un équipement d'urgence doivent être disponibles avant la perfusion d'Abecma. L'établissement de santé doit avoir accès à une dose supplémentaire de tocilizumab dans les 8 heures suivant chaque administration précédente. Dans le cas exceptionnel où le tocilizumab n'est pas disponible en raison d'une pénurie figurant dans la liste des pénuries de l'Agence européenne des médicaments, des alternatives appropriées pour prendre en charge un SRC en remplacement du tocilizumab doivent être disponibles avant la perfusion.

Posologie

Abecma est destiné à un usage autologue (voir rubrique 4.4).

Le traitement consiste en une seule dose pour perfusion contenant une dispersion de lymphocytes T viables CAR-positifs dans une ou plusieurs poches de perfusion. La dose cible est de

420 × 10<sup>6 </sup>lymphocytes T viables CAR-positifs dans un intervalle compris entre 260 et

500 × 10<sup>6 </sup>lymphocytes T viables CAR-positifs. Se reporter au certificat de libération pour perfusion (RfIC) joint pour toute information supplémentaire concernant la dose.

<i>Pré-traitement (chimiothérapie lymphodéplétive) </i>

Une chimiothérapie lymphodéplétive consistant en 300 mg/m<sup>2 </sup>par jour de cyclophosphamide par voie intraveineuse (IV) et 30 mg/m<sup>2 </sup>par jour de fludarabine IV, doit être administrée pendant 3 jours. Se reporter aux informations concernant les modalités de prescription du cyclophosphamide et de la fludarabine pour toute information sur l'ajustement posologique en cas d'insuffisance rénale.

Abecma doit être administré de 2 jours à 9 jours au maximum après la fin de la chimiothérapie lymphodéplétive. La disponibilité d'Abecma doit être confirmée avant de commencer la chimiothérapie lymphodéplétive. En cas de report de plus de 9 jours de la perfusion d'Abecma, le patient doit alors recevoir à nouveau une chimiothérapie lymphodéplétive au moins 4 semaines après la dernière chimiothérapie lymphodéplétive avant l'administration d'Abecma.

<i>Prémédication </i>

Afin de réduire le risque de réactions à la perfusion, une prémédication par paracétamol (500 à

1 000 mg par voie orale) et diphénhydramine (12,5 mg par voie IV ou 25 à 50 mg par voie orale) ou par un autre antihistaminique H<sub>1 </sub>est recommandée environ 30 à 60 minutes avant la perfusion d'Abecma.

Il convient d'éviter l'utilisation prophylactique de corticoïdes systémiques, qui sont susceptibles d'interférer avec l'activité d'Abecma. L'utilisation de doses thérapeutiques de corticoïdes doit être évitée 72 heures avant le début de la chimiothérapie lymphodéplétive et après la perfusion d'Abecma,

excepté pour le traitement du SRC, des toxicités neurologiques et d'autres cas d'urgence engageant le pronostic vital (voir rubrique 4.4).

<i>Évaluation clinique avant la perfusion </i>

Le traitement par Abecma doit être retardé chez certains groupes de patients à risque (voir

rubrique 4.4).

<i>Surveillance après perfusion </i>

  • Les signes et symptômes d'un syndrome de relargage des cytokines (SRC), d'événements neurologiques et d'autres toxicités doivent être surveillés chez les patients dans l'établissement de santé qualifié au cours des 10 premiers jours suivant la perfusion.

  • Après les 10 premiers jours suivant la perfusion, le patient sera surveillé à la discrétion du médecin.

  • Il doit être demandé aux patients de rester à proximité (à moins de 2 heures de transport) de l'établissement de santé qualifié pendant au moins 4 semaines après la perfusion.

Populations particulières

<i>Patients présentant une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de </i><i>l'hépatite B (VHB) ou le virus de l'hépatite C (VHC) </i>

Il n'existe aucune expérience clinique chez les patients présentant une infection active par le VIH, le VHB ou le VHC. Avant le recueil des cellules destinées à fabriquer le médicament, un dépistage du VHB, du VIH actif et du VHC actif devra être effectué. Les prélèvements de leucaphérèse provenant de patients présentant une infection active par le VIH ou le VHC ne pourront être utilisés pour la fabrication d'Abecma (voir rubrique 4.4).

<i>Population âgée </i>

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés de plus de 65 ans (voir rubrique 5.1).

<i>Population pédiatrique </i>

La sécurité et l'efficacité d'Abecma chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

Mode d'administration

Abecma est destiné à l'administration intraveineuse uniquement.

<i>Administration </i>

• Ne PAS utiliser de filtre anti-leucocytaire.

• Vérifier que du tocilizumab ou des alternatives appropriées, dans le cas exceptionnel où le tocilizumab ne serait pas disponible en raison d'une pénurie figurant dans la liste des pénuries de l'Agence européenne des médicaments, et un équipement d'urgence sont disponibles avant la perfusion et pendant la période de récupération.

• Un abord veineux central peut être utilisé pour la perfusion d'Abecma et est encouragé chez les patients dont l'abord périphérique est difficile.

• Avant l'administration, il convient de confirmer que l'identité du patient correspond aux identifiants uniques du patient figurant sur la poche de perfusion d'Abecma et les documents qui l'accompagnent. Le nombre total de poches à administrer doit également être confirmé au regard des informations spécifiques au patient sur le certificat de libération pour perfusion (RfIC) (voir rubrique 4.4).

Pour des consignes détaillées sur la préparation, l'administration, les mesures à prendre en cas d'exposition accidentelle et l'élimination d'Abecma, voir la rubrique 6.6.

Source : EMA

side-effect

Contre-indications

  • Infection

  • Transplantation de cellules souches hématopoïétiques

    la leucaphérèse pour la fabrication d'Abecma doit être réalisée au moins 12 semaines après une greffe de cellules souches
interactions

Interactions

Aucune donnée disponible pour l'instant.

side-effect

Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes
Chez les femmes en âge de procréer, un test de grossesse doit être réalisé avant de commencer le traitement par Abecma.
Se reporter aux informations concernant les modalités de prescription du cyclophosphamide et de la fludarabine pour toute information sur la nécessité d'une contraception efficace chez les patients recevant une chimiothérapie lymphodéplétive.
Les données d'exposition sont insuffisantes pour fournir une recommandation sur la durée de contraception après un traitement par Abecma.
Grossesse
Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation de l'idecabtagene vicleucel chez la femme enceinte. Aucune étude de toxicité sur la reproduction et le développement n'a été effectuée chez l'animal permettant d'évaluer si l'idecabtagene vicleucel peut avoir des effets délétères chez le fœtus lorsqu'il est administré à une femme enceinte (voir rubrique 5.3).
Le risque de transmission de l'idecabtagene vicleucel au fœtus n'est pas connu. En se basant sur le mécanisme d'action, si les cellules transduites traversent le placenta, elles peuvent causer une toxicité fœtale, notamment une aplasie à plasmocytes ou une hypogammaglobulinémie. Par conséquent, Abecma n'est pas recommandé pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. Les femmes enceintes doivent être informées des risques potentiels pour le fœtus. Toute grossesse après traitement par Abecma doit être discutée avec le médecin traitant.
Une évaluation des taux d'immunoglobulines chez les nouveau-nés dont la mère a été traitée par Abecma doit être envisagée.
Allaitement
L'excrétion des cellules d'idecabtagene vicleucel dans le lait maternel ou leur transmission à l'enfant allaité n'est pas connue. Un risque pour le nourrisson allaité ne peut être exclu. Les femmes qui allaitent doivent être averties du risque potentiel pour l'enfant allaité.
Fertilité
Aucune donnée n'est disponible sur l'effet de l'idecabtagene vicleucel sur la fertilité. Les effets de l'idecabtagene vicleucel sur la fertilité mâle et femelle n'ont pas été évalués lors des études réalisées chez l'animal.

Source : EMA

side-effect

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : autres agents antinéoplasiques, Code ATC : L01XL07
Mécanisme d'action
Abecma est constitué de lymphocytes T positifs pour le récepteur antigénique chimérique (CAR) ciblant l'antigène de maturation des cellules B (BCMA), qui est exprimé à la surface des plasmocytes normaux et malins. La construction CAR de l'anticorps comprend un domaine scFv (fragment variable à chaîne unique) ciblant le BCMA pour la spécificité antigénique, un domaine transmembranaire, un domaine d'activation des lymphocytes T CD3-zêta et un domaine de costimulation 4-1BB. L'activation d'Abecma, spécifique de l'antigène, conduit à la prolifération des lymphocytes T CAR-positifs, à la sécrétion de cytokines et à la mort par cytolyse des cellules exprimant BCMA.
Efficacité et sécurité cliniques
KarMMa-3
KarMMA-3 était une étude multicentrique contrôlée, randomisée en ouvert, visant à évaluer l'efficacité et la sécurité d'Abecma par rapport à celles de traitements standards chez des patients adultes présentant un myélome multiple en rechute et réfractaire ayant reçu deux à quatre traitements antérieurs du myélome, incluant un agent immunodulateur, un inhibiteur du protéasome et le daratumumab, et qui étaient réfractaires au traitement le plus récent. Un traitement standard était attribué à chaque patient avant la randomisation, en fonction du traitement du myélome le plus récent reçu par le patient. Les traitements standards consistaient en daratumumab, pomalidomide et dexaméthasone (DPd), daratumumab, bortézomib et dexaméthasone (DVd), ixazomib, lénalidomide et dexaméthasone (IRd), carfilzomib et dexaméthasone (Kd) ou élotuzumab, pomalidomide et dexaméthasone (EPd). Chez les patients randomisés dans le bras Abecma, le traitement standard attribué devait être utilisé comme traitement d'attente si le tableau clinique le justifiait.
L'étude incluait des patients ayant obtenu une réponse (réponse minimale ou meilleure) à au moins un traitement antérieur et dont l'indice de performance ECOG était de 0 ou 1. Les patients présentant un myélome avec atteinte du SNC, ayant des antécédents de troubles du SNC (tels que crises convulsives), de GCS allogénique ou ayant reçu un traitement anticancéreux antérieur par thérapie génique, thérapie cellulaire expérimentale ou thérapie ciblant le BCMA, ayant une clairance de la créatinine < 45 ml/min, un taux sérique d'aspartate aminotransférase (ASAT) ou d'alanine aminotransférase (ALAT) > 2,5 fois la limite supérieure de la normale et une fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 45 % étaient exclus de l'étude. Les patients étaient également exclus en cas de taux de polynucléaires neutrophiles < 1 000/µl et de taux de plaquettes < 75 000/μl si les plasmocytes constituaient moins de 50 % des cellules nucléées de la moelle osseuse, et de taux de plaquettes < 50 000/μl si les plasmocytes constituaient 50 % ou plus des cellules nucléées de la moelle osseuse.
Les patients ont été randomisés selon un rapport 2:1 pour recevoir Abecma (N = 254) ou un traitement standard (N = 132) du myélome multiple en rechute et réfractaire. La randomisation était stratifiée en fonction de l'âge, du nombre de traitements antérieurs du myélome et des anomalies cytogénétiques à haut risque. Les patients recevant un traitement standard pouvaient recevoir Abecma après confirmation de la progression de la maladie.
Les patients randomisés dans le bras Abecma devaient recevoir une chimiothérapie lymphodéplétive consistant en cyclophosphamide (300 mg/m2 en perfusion IV quotidiennement pendant 3 jours) et fludarabine (30 mg/m2 en perfusion IV quotidiennement pendant 3 jours) débutant 5 jours avant la date cible de perfusion d'Abecma. Un cycle au maximum de traitement anticancéreux DPd, DVd, IRd, Kd ou EPd pour le contrôle de la maladie (traitement de transition) était autorisé après la leucaphérèse et jusqu'à 14 jours avant le début de la chimiothérapie lymphodéplétive.
Sur les 254 patients randomisés dans le bras Abecma, la leucaphérèse a été effectuée chez 249 patients (98 %) et 225 patients (88,6 %) ont reçu Abecma. Sur les 225 patients, 192 (85,3 %) ont reçu le traitement d'attente. Vingt-neuf patients n'ont pas reçu Abecma pour les raisons suivantes : décès
(n = 4), événement indésirable (n = 5), retrait du patient (n = 2), décision du médecin (n = 7), critères pour l'administration de la chimiothérapie lymphodéplétive non remplis (n = 8) ou échec de production (n = 3).
La dose autorisée était de 150 à 540 × 106 lymphocytes T CAR-positifs. La dose réelle administrée
médiane était de 445,3 × 106 lymphocytes T CAR-positifs (intervalle : 174,9
à529,0 × 106 lymphocytes T CAR-positifs). Le délai médian entre la leucaphérèse et la disponibilité du produit était de 35 jours (intervalle : 24 à 102 jours) et le délai médian entre la leucaphérèse et la perfusion était de 49 jours (intervalle : 34 à 117 jours).
Sur les 132 patients randomisés dans le bras de traitements standards, 126 patients (95,5 %) ont reçu le traitement. Six patients ont arrêté l'étude sans recevoir le traitement en raison d'une progression de la maladie (n = 1), du retrait du patient (n = 3) ou de la décision du médecin (n = 2). Les patients recevant un traitement standard pouvaient recevoir Abecma sur demande de l'investigateur, après confirmation de la progression de la maladie par le Comité d'évaluation indépendant selon les critères de l'IMWG (International Myeloma Working Group) et confirmation de l'éligibilité. Sur les patients éligibles, la leucaphérèse a été effectuée chez 69 patients (54,8 %) et 60 patients (47,6 %) ont reçu Abecma.
Les caractéristiques démographiques et cliniques à l'inclusion dans l'étude KarMMa-3 sont présentées dans le tableau 4.
Tableau 4. Caractéristiques démographiques et cliniques à l'inclusion chez les patients inclus dans l'étude KarMMA-3
Caractéristique Abecma
(N = 254)
Traitements standards
(N = 132)
Âge (ans)
Médiane (min ; max) 63 (30 ; 81) 63 (42 ; 83)
≥ 65 ans, n (%) 104 (40,9) 54 (40,9)
≥ 75 ans, n (%) 12 (4,7) 9 (6,8)
Sexe masculin, n (%) 156 (61,4) 79 (59,8)
Origine ethnique, n (%)
Asiatiques 7 (2,8) 5 (3,8)
Noirs 18 (7,1) 18 (13,6)
Caucasiens 172 (67,7) 78 (59,1)
Indice de performance ECOG, n
(%)a
0 120 (47,2) 66 (50,0)
1 133 (52,4) 62 (47,0)
2 0 3 (2,3)
3 1 (0,4) 1 (0,8)
Patients présentant un
plasmocytome extramédullaire, n
(%)
61 (24,0) 32 (24,2)
Caractéristique Abecma
(N = 254)
Traitements standards
(N = 132)
Délai depuis le diagnostic initial
(ans)
n
Médiane (min ; max)
251
4,1 (0,6 ; 21,8)
131
4,0 (0,7 ; 17,7)
Antécédent de greffe de cellules
souches, n (%)
214 (84,3) 114 (86,4)
Anomalie cytogénétique à
l'inclusion, n (%)b
À haut risquec 107 (42,1) 61 (46,2)
Non à haut risque 114 (44,9) 55 (41,7)
Non évaluable/données
manquantes
33 (13,0) 16 (12,1)
Stade ISS révisé à l'inclusion
(dérivé)d, n (%)
Stade I 50 (19,7) 26 (19,7)
Stade II 150 (59,1) 82 (62,1)
Stade III 31 (12,2) 14 (10,6)
Inconnu 23 (9,1) 10 (7,6)
Nombre de traitements antérieurs
du myélome, n (%)
2 78 (30,7) 39 (29,5)
3 95 (37,4) 49 (37,1)
4 81 (31,9) 44 (33,3)
Classe du traitement antérieur
auquel le patient était réfractaire,
n (%)
IMiD 224 (88,2) 124 (93,9)
Inhibiteur du protéasome (IP) 189 (74,4) 95 (72,0)
Anticorps anti-CD38 242 (95,3) 124 (93,9)
Triple réfractairese, n (%) 164 (64,6) 89 (67,4)

ECOG = Eastern Cooperative Oncology Group ; IMiD = agents immunomodulateurs ;
ISS = International Staging System ; max = maximum ; min = minimum.
a Tous les patients avaient un score ECOG de 0 ou 1 lors de la sélection, mais le score pouvait être > 1 lors de l'inclusion.
b Les anomalies cytogénétiques à l'inclusion étaient déterminées en fonction des résultats de l'analyse effectuée lors de l'inclusion par le laboratoire central s'ils étaient disponibles. Si les résultats de l'analyse par le laboratoire central n'étaient pas disponibles ou n'étaient pas connus, les données cytogénétiques obtenues avant la sélection étaient utilisées.
c Haut risque défini comme une délétion dans le chromosome 17p (del[17p]), une translocation impliquant les chromosomes 4 et 14 (t[4;14]) ou une translocation impliquant les chromosomes 14 et 16 (t[14;16]).
d Le stade ISS révisé a été dérivé en utilisant le stade ISS à l'inclusion, les anomalies cytogénétiques et le taux sérique de lactate déshydrogénase.
e Un patient triple réfractaire est défini comme étant réfractaire à un agent immunomodulateur, à un inhibiteur du protéasome et à un anticorps anti-CD38.
Le critère d'évaluation principal de l'efficacité était la survie sans progression (SSP) déterminée par un Comité d'évaluation indépendant selon les critères de réponse uniformisés de l'IMWG. Les autres critères d'évaluation de l'efficacité étaient le taux de réponse globale (TRG), la survie globale (SG) et les scores d'autoévaluation par les patients (PRO – patient reported outcomes). Lors d'une analyse
intermédiaire prédéfinie, effectuée lorsque 80 % des informations avaient été obtenues avec une durée de suivi médiane de 18,6 mois, une amélioration statistiquement significative de la SSP a été mise en évidence avec Abecma par rapport aux traitements standards ; hazard ratio [HR] = 0,493 (IC à 95 % : 0,38 ; 0,65, valeur p < 0,0001 pour un test bilatéral). Les résultats de l'analyse principale ultérieure (présentés dans le tableau 5 et la figure 1), avec une durée de suivi médiane de 30,9 mois, concordaient avec ceux de l'analyse intermédiaire.
Tableau 5. Synthèse des résultats d'efficacité de l'étude KarMMa-3 (population en intention de traiter)
Bras Abecma
(N = 254)
Bras de traitements
standards
(N = 132)
Survie sans progression
Nombre d'événements (%) 184 (72,4) 105 (79,5)
Médiane, mois [IC à 95 %]a 13,8 [11,8 ; 16,1] 4,4 [3,4 ; 5,8]
Hazard ratio [IC à 95 %]b 0,49 [0,38 ; 0,63]
Taux de réponse globale
n (%) 181 (71,3) 56 (42,4)
IC à 95 % (%)c (65,7 ; 76,8) (34,0 ; 50,9)
RC ou mieux (RCs + RC) 111 (43,7) 7 (5,3)
RCs 103 (40,6) 6 (4,5)
RC 8 (3,1) 1 (0,8)
TBRP 45 (17,7) 15 (11,4)
RP 25 (9,8) 34 (25,8)
Durée de la réponse en cas de RC comme meilleure réponse
N 111 7
Médiane, mois [IC à 95 %] 15,7 [12,1 ; 22,1] 24,1 [4,6 ; NA]
Durée de la réponse en cas de RP comme meilleure réponse
N 181 56
Médiane, mois [IC à 95 %] 16,5 [12,0 ; 19,4] 9,7 [5,4 ; 15,5]
Statut MRM négatif selon le séquençage à haut débit et RC ou mieux
Taux de statut MRM négatif, n
(%)d
57 (22,4) 1 (0,8)
IC à 95 % (%)c (17,3 ; 27,6) (0,0 ; 2,2)

IC = intervalle de confiance ; RC = réponse complète ; MRM = maladie résiduelle minimale ;
RP = réponse partielle ; RCs = réponse complète stricte ; TBRP = très bonne réponse partielle.
a Estimée selon la méthode de Kaplan-Meier.
b Selon un modèle à risques proportionnels de Cox univarié stratifié.
c Intervalle de confiance de Wald bilatéral.
d Le taux de statut MRM négatif était défini comme le pourcentage de l'ensemble des patients de la population ITT ayant obtenu une RC ou une RC stricte avec MRM négative à tout moment au cours des trois mois précédant l'obtention de la RC ou de la RC stricte et jusqu'au moment de la progression de la maladie ou du décès. Sur la base d'un seuil de 10-5 selon la méthode de séquençage à haut débit ClonoSEQ.
Figure 1. Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans progression déterminée par le Comité d'évaluation indépendant dans l'étude KarMMa-3 (population en intention de traiter)
Temps depuis la randomisation (mois)
Nombre de patients à risque
 Abecma
254 206 177 153 131 111 94 77 54 25 14 7 7 2
---- Traitements standards
132 76 43 34 31 21 18 12 9 6 5 3 2 1
Lors de l'analyse finale de la SSP, 74 % des événements de SG prévus avaient été observés. Les patients recevant un traitement standard pouvaient recevoir Abecma après confirmation de la progression de la maladie ; les données de SG sont donc confondues car 74 patients (56,1 %) du bras de traitements standards ont ensuite reçu Abecma. La SG médiane était de 41,4 mois (IC à 95 % : 30,9 ; NA) avec Abecma contre 37,9 mois (IC à 95 % : 23,4 ; NA) avec les traitements standards ; HR = 1,01 (IC à 95 % : 0,73 ; 1,40). La figure 2 présente la courbe de Kaplan-Meier de la SG dans la population en intention de traiter (sans correction pour le cross-over).
Le pourcentage de patients décédés dans les 6 mois suivant la randomisation a été plus élevé dans le bras Abecma (30 patients sur 254 ; 11,8 %) que dans le bras de traitement standards (9 patients sur 132 ; 6,8 %). Sur les 30 patients du bras Abecma décédés précocement, 17 patients n'avaient jamais reçu le traitement par Abecma et 13 de ces 17 patients sont décédés en raison de la progression de la maladie. Les facteurs de risques tels que les anomalies cytogénétiques à haut risque, le stade III R-ISS, la présence d'un plasmocytome extramédullaire ou une charge tumorale élevée (voir section 4.4 Maladie en progression rapide) sont associés à un risque élevé de décès précoces.
Figure 2. Courbe de Kaplan-Meier de la survie globale déterminée par le Comité d'évaluation indépendant dans l'étude KarMMa-3 (population en intention de traiter)
Temps depuis la randomisation (mois)
Nombre de patients à risque
 Abecma
254 240 223 208 190 175 169 161 143 103 75 48 44 30 13 4 0
---- Traitements standards
132 128 120 114 103 91 81 75 59 45 32 24 18 11 4 3 0
KarMMa
KarMMa était une étude multicentrique en ouvert en un seul bras, qui a évalué l'efficacité et la sécurité d'Abecma chez des patients adultes présentant un myélome multiple en rechute et réfractaire ayant reçu au moins 3 précédents traitements du myélome, incluant un agent immunomodulateur, un inhibiteur du protéasome et un anticorps anti-CD38 et qui étaient réfractaires au traitement le plus récent. Les patients présentant un myélome avec atteinte du SNC, ayant des antécédents d'autres thérapies ciblant le BCMA, de GCS allogénique ou ayant reçu un traitement antérieur par thérapie génique ou d'autre thérapie cellulaire à base de lymphocytes T génétiquement modifiés ont été exclus. Les patients présentant des antécédents de troubles du SNC (tels que crises convulsives), un dysfonctionnement hépatique, rénale, des troubles de la moelle osseuse, des troubles cardiaques, pulmonaire ou sous traitement en cours avec des immunosuppresseurs ont été exclus.
L'étude consistait en une période de prétraitement (sélection, leucaphérèse et traitement d'attente [si nécessaire]) ; une période de traitement (chimiothérapie lymphodéplétive et perfusion d'Abecma) et d'une période post-traitement (en cours) d'un minimum de 24 mois après la perfusion d'Abecma ou jusqu'à la progression documentée de la maladie, selon la période la plus longue. La période de chimiothérapie lymphodéplétive était un cycle de 3 jours de cyclophosphamide (300 mg/m2 en perfusion IV quotidiennement pendant 3 jours) et de fludarabine (30 mg/m2 en perfusion IV quotidiennement pendant 3 jours) en commençant 5 jours avant la date cible de perfusion d'Abecma.
Les patients étaient hospitalisés pendant 14 jours après la perfusion d'Abecma afin de surveiller et de gérer le SRC et la neurotoxicité éventuels.
Sur les 140 patients inclus (c'est-à-dire ayant eu une leucaphérèse), 128 patients ont reçu la perfusion d'Abecma. Sur les 140 patients, un seul n'a pas reçu le produit en raison d'un problème de production. Onze autres patients n'ont pas été traités par Abecma, en raison de la décision du médecin (n = 3), du retrait du patient (n = 4), d'événements indésirables (n = 1), d'une progression de la maladie (n = 1) ou d'un décès (n = 2) avant l'administration d'Abecma.
Un traitement anticancéreux pour contrôler la maladie (traitement d'attente) était autorisé entre l'aphérèse et la lymphodéplétion avant la dernière dose administrée au moins 14 jours avant le début de la chimiothérapie lymphodéplétive. Sur les 128 patients traités par Abecma, la plupart (87,5 %) ont reçu un traitement anticancéreux pour contrôler la maladie à la discrétion de l'investigateur.
Les doses ciblées dans l'étude clinique étaient de 150, 300 ou 450 × 106 lymphocytes T CAR-positifs par perfusion. La posologie autorisée était comprise entre 150 à 540 × 106 lymphocytes T CAR-positifs. Le Tableau 6 ci-dessous présente les niveaux de dose cible utilisés dans l'étude clinique selon le total de lymphocytes T CAR-positifs et la fourchette correspondante de la dose réelle administrée définie comme lymphocytes T viables CAR-positifs.
Tableau 6. Dose totale de lymphocytes T CAR-positifs et fourchette correspondante de lymphocytes T viables CAR-positifs (× 106) - étude KarMMa
Dose cible basée sur le total de lymphocytes T
CAR-positifs, incluant les cellules viables et
les cellules non viables (× 106)
150
300
Lymphocytes T viables CAR-positifs (× 106)
(min, max)
133 à 181
254 à 299
307 à 485

450
Le Tableau 7 résume les caractéristiques démographiques et cliniques à l'inclusion dans l'étude, pour la population incluse et traitée.
Tableau 7. Caractéristiques démographiques/de la maladie à l'inclusion pour la population de l'étude - étude KarMMa
Caractéristiques Total recrutés
(N = 140)
Total traités
(N = 128)
Âge (ans)
Médiane (mini, max.) 60,5 (33 ; 78) 60,5 (33 ; 78)
≥ 65 ans, n (%) 48 (34,3) 45 (35,2)
≥ 75 ans, n (%) 5 (3,6) 4 (3,1)
Sexe masculin, n (%) 82 (58,6) 76 (59,4)
Origine ethnique, n (%)
Asiatiques 3 (2,1) 3 (2,3)
Noirs 8 (5,7) 6 (4,7)
Caucasiens 113 (80,7) 103 (80,5)
Indice de performance ECOG, n (%)
0 60 (42,9) 57 (44,5)
1 77 (55,0) 68 (53,1)
2a 3 (2,1) 3 (2,3)
Caractéristiques Total recrutés
(N = 140)
Total traités
(N = 128)
Patients présentant un plasmocytome
extramédullaire, n (%)
52 (37,1) 50 (39,1)
Temps écoulé depuis le diagnostic
initial (ans), médiane (mini ; max)
6 (1,0 ; 17,9) 6 (1,0 ; 17,9)
Antécédent de greffe de cellules
souches, n (%)
131 (93,6) 120 (93,8)
Haut risque cytogénétique à
l'inclusionb,c
46 (32,9) 45 (35,2)
Stade ISS révisé à l'inclusion
(dérivé)d, n (%)
Stade I 14 (10,0) 14 (10,9)
Stade II 97 (69,3) 90 (70,3)
Stade III 26 (18,6) 21 (16,4)
Inconnu 3 (2,1) 3 (2,3)
Nombre de traitements anti-myélome
antérieurse, médiane (min, max)
6 (3, 17) 6 (3, 16)
Triple réfractairesf, n (%) 117 (83,6) 108 (84,4)
Clairance de la créatinine (ml/min), n
(%)
< 30 3 (2,1) 1 (0,8)
30 à < 45 9 (6,4) 8 (6,3)
45 à < 60 13 (9,3) 10 (7,8)
60 à < 80 38 (27,1) 36 (28,1)
≥ 80 77 (55,0) 73 (57,0)

max = maximum ; min = minimum.
a Ces patients présentaient des scores ECOG < 2 lors de la sélection, mais leurs scores s'étaient par la suite détériorés à ≥ 2 à l'inclusion avant le début de la chimiothérapie LD.
b Les anomalies cytogénétiques à l'inclusion étaient déterminées en fonction des résultats de l'analyse effectuée lors de l'inclusion par le laboratoire central s'ils étaient disponibles. Si les résultats du laboratoire central n'étaient pas disponibles ou n'étaient pas connus, les données cytogénétiques obtenues avant la sélection étaient utilisées.
c Haut risque défini comme une délétion dans le chromosome 17p (del[17p]), une translocation impliquant les chromosomes 4 et 14 (t[4;14]) ou une translocation impliquant les chromosomes 14 et 16 (t[14;16]).
d Le stade ISS révisé a été dérivé en utilisant le stade ISS à l'inclusion, les anomalies cytogénétique et le taux sérique de lactate déshydrogénase.
e L'induction avec ou sans greffe de cellules souches hématopoïétiques et avec ou sans traitement d'entretien était considérée comme un traitement unique.
f Un patient « triple réfractaire » est défini comme étant réfractaire à un agent immunomodulateur, à un inhibiteur du protéasome et à un anticorps anti-CD38.
Le délai médian entre la leucaphérèse et la disponibilité du produit était de 32 jours (intervalle : 24 à 55 jours) et le délai médian entre la leucaphérèse et la perfusion était de 40 jours (intervalle : 33 à
79 jours). La dose réelle médiane reçue toutes doses confondues dans l'étude clinique était de
315,3 × 106 lymphocytes T CAR-positifs (intervalle : 150,5 à 518,4).
L'efficacité a été évaluée sur la base du taux de réponse globale (TRG), du taux de réponse complète (RC) et de la durée de réponse (DR), déterminés par un Comité d'évaluation indépendant. L'autre critère d'évaluation de l'efficacité était la maladie résiduelle minimale (MRM), déterminée selon une méthode de séquençage à haut débit.
Les résultats d'efficacité pour les doses ciblées dans l'étude clinique (150 à 450 × 106 lymphocytes T CAR-positifs) sont présentés au Tableau 8. Le suivi médian était de 19,9 mois pour tous les patients traités par Abecma.
Tableau 8. Résumé de l'efficacité basée sur l'étude KarMMa
Patients
inclusa
(N = 140)
Population traitée
Dose cible d'Abecma (lymphocytes T CAR-positifs)
150 × 106b
(N = 4)
300 × 106
(N = 70)
450 × 106
(N = 54)
Total
150 à 450 × 106
(N = 128)
Taux de réponse globale
(RCs+RC+TBRP+RP),
n (%)
94 (67,1) 2 (50,0) 48 (68,6) 44 (81,5) 94 (73,4)
IC à 95 %c 59,4 ; 74,9 6,8 ; 93,2 56,4 ; 79,1 68,6 ; 90,7 65,8 ; 81,1
RC ou mieux, n (%) 42 (30,0) 1 (25,0) 20 (28,6) 21 (38,9) 42 (32,8)
IC à 95 %c 22,4 ; 37,6 0,6 ; 80,6 18,4 ; 40,6 25,9 ; 53,1 24,7 ; 40,9
TBRP ou mieux, n (%) 68 (48,6) 2 (50,0) 31 (44,3) 35 (64,8) 68 (53,1)
IC à 95 %c 40,3 ; 56,9 6,8 ; 93,2 32,4 ; 56,7 50,6 ; 77,3 44,5 ; 61,8
Statut MRM négatifd et
RC ou mieux
Sur la base des patients
traités
4 70 54 128
n (%) 1 (25,0) 17 (24,3) 14 (25,9) 32 (25,0)
IC à 95 % 06 ; 80,6 14,8 ; 36,0 15,0 ; 39,7 17,8 ; 33,4
Délai de réponse, n 94 2 48 44 94
Médiane (mois) 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
Mini ; max 0,5 ; 8,8 1,0 ; 1,0 0,5 ; 8,8 0,9 ; 2,0 0,5 ; 8,8
Durée de la réponse
(RP ou mieux)e, n
94 2 48 44 94
Médiane (mois) 10,6 15,8 8,5 11,3 10,6
IC à 95 % 8,0 ; 11,4 2,8 ; 28,8 5,4 ; 11,0 10,3 ; 17,0 8,0 ; 11,4

CAR = récepteur antigénique chimérique ; IC = intervalle de confiance ; RC = réponse complète ; MRM = maladie résiduelle minimale ; NE = non estimable ; RP = réponse partielle ; RCs = réponse complète stricte ; TBRP = très bonne réponse partielle.
a Tous les patients ont fait l'objet d'une leucaphérèse.
b La dose de 150 × 106 lymphocytes T CAR-positifs ne fait pas partie de l'intervalle de dose autorisé. c Pour « Total (« population traitée » et « patients inclus ») » : IC de Wald ; pour niveaux de dose cible individuels : IC exact de Clopper-Pearson.
d Sur la base d'un seuil de 10-5 selon une méthode de séquençage à haut débit. IC à 95 % pour le taux de statut de MRM négatif : IC exact de Clopper-Pearson pour les niveaux de dose cible individuels ainsi que pour la population traitée.
e La médiane et l'IC à 95 % reposent sur l'approche de Kaplan-Meier.
Remarque : la dose cible est 450 × 106 lymphocytes T CAR-positifs, dans un intervalle de 150 à
540 × 106 lymphocytes T CAR-positifs. La dose de 150 × 106 lymphocytes T CAR-positifs ne fait pas partie de l'intervalle de dose autorisée.
La courbe de Kaplan-Meier de la durée de réponse en fonction de la meilleure réponse globale est présentée sur la Figure 3.
Figure 3. Courbe de Kaplan-Meier de la durée de la réponse d'après la revue du comité indépendant d'évaluation de la réponse selon les critères de l'IMWG – en fonction de la meilleure réponse globale (population traitée par Abecma - étude KarMMa)
Temps (mois)
RC ou 42 42 40 39 36 35 28 26 25 24 20 17 10 6 3 0
mieux
TBRP 26 25 22 18 16 15 8 7 5 2 1 1 0 0 0
RP 26 23 15 9 4 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0
RC ou mieux : patients : 42 ; événements : 23 ; médiane : 21,45 (IC à 95 % :
12,52 ; NE)
TBRP : patients : 26 ; événements : 25 ; médiane : 10,38 (IC à 95 % : 5,09 ; 12,22)
RP : patients : 26 ; événements : 26 ; médiane : 4,50 (IC à 95 % : 2,86 ; 6,54)
IC = intervalle de confiance ; IMWG = International Myeloma Working Group (groupe de travail international sur le myélome) ; NE = non estimable. Deux patients ayant reçu une dose de
150 × 106 lymphocytes T CAR-positifs, qui ne fait pas partie de l'intervalle de dose autorisée, sont inclus dans la Figure 3.
Populations particulières
Personnes âgées
Dans les études cliniques d'Abecma, 163 patients (39,9 %) patients avaient au moins 65 ans et
17 patients (4,2 %) avaient au moins 75 ans. Aucune différence cliniquement importante en termes de sécurité ou d'efficacité d'Abecma n'a été observée entre ces patients et ceux âgés de moins de 65 ans.
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats des études réalisées avec Abecma dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de néoplasmes à cellules B matures (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

Source : EMA

side-effect

Effets indésirables

  • alanine aminotransférase augmentée

  • amnésie

  • anémie

  • arthralgie

  • asthénie

  • augmentation de l'aspartate aminotransférase (ASAT)

  • augmentation de la phosphatase alcaline sanguine

  • bradyphrénie

  • changement de l'état mental

  • constipation

  • céphalée

  • diarrhée

  • dyscalculie

  • dysgraphie

  • dyspnée

  • encéphalopathie

  • encéphalopathie métabolique

  • fatigue

  • gonflement périphérique

  • hypertension

  • hypoalbuminémie

  • hypocalcémie

  • hypogammaglobulinémie

  • hypokaliémie

  • hypomagnésémie

  • hyponatrémie

  • hypophosphatémie

  • hypotension

  • hypotension orthostatique

  • infection

  • infection bactérienne

  • infection virale

  • lymphopénie

  • léthargie

  • malaise

  • nausée

  • neutropénie

  • neutropénie fébrile

  • perte d'appétit

  • prodrome de syncope

  • sensation vertigineuse

  • somnolence

  • syncope

  • syndrome de libération de cytokine

  • tachycardie

  • thrombopénie

  • toux

  • trouble cognitif

  • trouble de l'attention

  • trouble de la mémoire

  • vertige

  • vomissement

  • état confusionnel

  • état fébrile

  • œdème

  • œdème facial

  • œdème généralisé

  • œdème périphérique

pill

Liste des spécialités disponibles

Source : BDPM

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