Érythromycine 4 % (40 mg/ml) lotion
Informations générales
Substance
Forme galénique
Emulsion cutanée
Voie d'administration
Voie cutanée
Source : ANSM
Posologie
Posologie
-
Une à deux applications quotidiennes, après nettoyage de la peau.
-
Le traitement sera poursuivi jusqu'à amélioration clinique, en moyenne 1 à 3 mois.
-
En cas d'irritation excessive, le traitement peut être adapté en diminuant le nombre d'applications quotidiennes (voir rubrique 4.8).
Population pédiatrique
Aucune donnée n'est disponible chez les enfants de moins de 12 ans.
Mode d'administration
Usage externe uniquement.
Appliquer ERYFLUID, lotion à l'aide d'un coton sur une peau préalablement nettoyée et séchée.
Se laver les mains après application.
Source : BDPM
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données issues d'un grand nombre de patientes ayant été traitées au cours de leur grossesse par de l'érythromycine par voie systémique, indiquent à ce jour une absence d'effets secondaires sur la grossesse ou sur la santé du fœtus et du nouveau-né.
L'érythromycine peut être utilisée pendant la grossesse si nécessaire.
Allaitement
L'érythromycine est excrétée dans le lait maternel en très petites quantités car l'exposition systémique de la femme allaitant après administration cutanée à l'érythromycine est négligeable. A ce jour, aucun effet sur l'enfant allaité n'a été rapporté.
L'érythromycine peut être utilisée pendant l'allaitement.
Ne pas appliquer sur les seins durant l'allaitement.
Fertilité
Les effets possibles de l'érythromycine sur la fertilité masculine ou féminine n'ont pas été étudiés.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Anti-infectieux pour le traitement de l'acné, code ATC : D10AF02
Dans l'état actuel de nos connaissances, la pathogénie de l'acné associe plusieurs facteurs :
-
hypersécrétion séborrhéique (sous la dépendance des androgènes) ;
-
rétention du sébum, par anomalie de la kératinisation de l'infra-infundibulum du follicule pilo-sébacé, aboutissant à la formation de microkystes et comédons (éléments sémiologiques essentiels) ;
-
réaction inflammatoire induite par des germes saprophytes (Propionibacterium acnes, Staphylococcus epidermidis ...) et par certains composants irritants du sébum, se traduisant par l'apparition de papules, pustules et nodules.
Eryfluid agit sur la réaction inflammatoire.
L'érythromycine base s'oppose à la colonisation bactérienne du follicule pilo-sébacé.
Bien que son mécanisme d'action n'ait pas encore été totalement élucidé, de nombreux travaux démontrent que son utilisation par voie topique entraîne une chute de la teneur en acides gras libres irritants au sein des lipides cutanés superficiels.
L'érythromycine base est un antibiotique de la famille des macrolides dont l'intérêt dans le traitement local de l'acné est d'exercer :
-
une action anti-inflammatoire en diminuant proportionnellement à la réduction du nombre des bactéries, le taux des protéases et des acides gras irritants à l'origine de l'inflammation,
-
un effet antibiotique par son action directe sur Propionibacterium acnes, dont elle réduit le nombre au sein du follicule pilo-sébacé.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
<table> <tbody><tr> <td> Catégories </td> <td> Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes) </td> </tr> <tr> <td> ESPECES SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobie à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacillus cereus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Corynebacterium diphtheriae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérocoques </td> <td> 50 - 70 % </td> </tr> <tr> <td> Rhodococcus equi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-S </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus méti-R \* </td> <td> 70 - 80 % </td> </tr> <tr> <td> Staphylococcus B </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus non groupable </td> <td> 30 - 40 % </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pneumoniae </td> <td> 35 - 70 % </td> </tr> <tr> <td> Streptococcus pyogenes </td> <td> 16 - 31 % </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bordetella pertuissis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Branhamella catarrhalis </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Campylobacter </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Legionella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Moraxella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Actinomyces </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Bacteroides </td> <td> 30 - 60 % </td> </tr> <tr> <td> Eubacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mobiluncus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Peptostreptococcus </td> <td> 30 - 40 % </td> </tr> <tr> <td> Porphyromonas </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Prevotella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Propionibacterium acnes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Borrelia burgdorferi </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Chlamydia </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Coxiella </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Leptospires </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma pneumoniae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Treponema pallidum </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> (in vitro de sensibilité intermédiaire) </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Haemophilus </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Neisseria gonorrhoeae </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Clostridium perfringens </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Ureaplasma urealyticum </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> ESPÈCES RÉSISTANTES </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram positif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Corynebacterium jeikeium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Nocardia asteroïdes </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Aérobies à Gram négatif </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Acinetobacter </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Entérobactéries </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Pseudomonas </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Anaérobies </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Fusobacterium </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Autres </td> <td> </td> </tr> <tr> <td> Mycoplasma hominis </td> <td> </td> </tr> </tbody></table>* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de l'érythromycine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Source : BDPM
Effets indésirables
hypersensibilité au site d'application
irritation
prurit
pustulose exanthématique aiguë généralisée
sécheresse
érythème
Source : ANSM
Testez Posos gratuitement
Voir les risques d'une prescription
Trouver des alternatives thérapeutiques
Identifiez l'origine d'un effet indésirable