Épirubicine chlorhydrate 2 mg/ml solution pour perfusion

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Informations générales

Source : ANSM

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Posologie

Posologie

  • Posologie moyenne de 40 à 100 mg/m² de chlorhydrate d'épirubicine par cycle, chaque cycle étant séparé du précédent par une période de 3 à 4 semaines, les cycles pouvant être répétés jusqu'à une dose cumulative maximale de 900 mg/m² de chlorhydrate d'épirubicine.

  • Les cycles de traitement peuvent être espacés en cas de manifestations toxiques et notamment de toxicité hématologique.

  • En cas d'atteinte hépatique (bilirubinémie > 35 micromoles/l), la dose administrée sera réduite selon le schéma suivant :

<table> <tbody><tr> <td> Bilirubine (micromoles/l) </td> <td> Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique) </td> </tr> <tr> <td> &gt; 50 </td> <td> 0 (ne pas administrer) </td> </tr> <tr> <td> 35 - 50 </td> <td> 50 </td> </tr> <tr> <td> &lt; 35 </td> <td> 100 </td> </tr> </tbody></table>
  • En cas d'insuffisance rénale, la dose administrée sera réduite, compte tenu de la possibilité d'accumulation.

  • Carcinomes mammaires : des posologies jusqu'à 120 mg/m² de chlorhydrate d'épirubicine par cycle en association toutes les 3 à 4 semaines ont été évaluées notamment dans le traitement de 1 ligne du carcinome mammaire métastatique et suggèrent un rapport bénéfice/risque favorable.

Mode d'administration

Administration intraveineuse stricte.

Injection lente dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de glucose isotonique.

La perfusion de solution de glucose isotonique doit être poursuivie pendant quelques minutes après l'injection de ce médicament afin de rincer la veine.

<table> <tbody><tr> <td> Attention : Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose de tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement. </td> </tr> </tbody></table>

Modalités de manipulation

<table> <tbody><tr> <td> La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment de blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation de cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet. </td> </tr> </tbody></table>

Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

Source : BDPM

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Contre-indications

  • Allaitement

  • Angor instable

  • Arythmie cardiaque

  • Cardiomyopathie

  • Cardiopathie

  • Grossesse

  • Infarctus du myocarde récent

  • Infection générale

  • Insuffisance hépatique sévère

  • Myélosuppression

interactions

Interactions

cytotoxiques <> vaccins vivants atténués
Contre-indication
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenir
- Et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. - Et, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez le patient drépanocytaire.
cytotoxiques <> olaparib
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de l’effet myélosuppresseur du cytotoxique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Association DECONSEILLEE
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> antivitamines K
Précaution d'Emploi
Nature du risque et mécanisme d'action
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Conduite à tenir
Contrôle plus fréquent de l'INR.
cytotoxiques <> flucytosine
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Risque de majoration de la toxicité hématologique
Conduite à tenir
-
cytotoxiques <> immunosuppresseurs
A prendre en compte
Nature du risque et mécanisme d'action
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lympho-prolifératif.
Conduite à tenir
-
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Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/contraception chez l'homme et la femme

En raison du potentiel génotoxique de l'épirubicine (voir rubrique 5.3), il est recommandé aux femmes en âge de procréer d'éviter de débuter une grossesse et d'utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le traitement par EPIRUBICINE MEDAC et au moins 7 mois après la fin du traitement.

Il est recommandé aux hommes de ne pas concevoir d'enfant et d'utiliser une méthode contraceptive efficace pendant le traitement par EPIRUBICINE MEDAC et au moins 4 mois après la fin du traitement.

Grossesse

Il existe des données limitées sur l'utilisation de l'épirubicine chez la femme enceinte.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

On ne sait pas si l'épirubicine traverse le placenta, mais compte tenu du poids moléculaire de l'épirubicine, un passage transplacentaire de la mère au fœtus ne peut être exclu.

L'épirubicine est potentiellement tératogène et la prise d'EPIRUBICINE MEDAC durant la grossesse peut entraîner des fausses couches, une toxicité embryonnaire et une mort fœtale. Durant la grossesse, en particulier durant le 1 trimestre, les médicaments cytotoxiques devraient être utilisés dans des indications strictes et lorsque les bénéfices potentiels pour la mère ont été pesés au regard des risques possibles d'effets indésirables sur la reproduction.

En cas de traitement par EPIRUBICINE MEDAC au cours de la grossesse et compte tenu du profil de toxicité cardiaque des anthracyclines telles que l'épirubicine, il est nécessaire de surveiller le fœtus et/ou nouveau-né afin de détecter une éventuelle cardiotoxicité.

Allaitement

Chez l'être humain, l'excrétion de l'épirubicine dans le lait n'est pas connue. L'épirubicine est excrétée dans le lait chez la rate. De nombreux médicaments, y compris d'autres anthracyclines, étant excrétés dans le lait maternel et en raison du potentiel d'effets indésirables graves de l'épirubicine chez les nourrissons allaités, EPIRUBICINE MEDAC est contre-indiqué au cours de l'allaitement (voir rubrique 4.3). De plus, il est conseillé aux femmes allaitantes de ne pas allaiter pendant au moins 7 jours après la fin du traitement par EPIRUBICINE MEDAC.

Fertilité

Il n'existe pas d'informations concluantes permettant de déterminer si l'épirubicine a un impact négatif sur la fertilité humaine. Néanmoins, l'épirubicine pourrait induire des lésions chromosomiques dans les spermatozoïdes humains. D'autre part, l'épirubicine peut provoquer une aménorrhée ou une ménopause prématurée chez les femmes en préménopause. En raison d'une possible infertilité causée par l'épirubicine, il est recommandé aux hommes et aux femmes avant le début du traitement par EPIRUBICINE MEDAC de se faire conseiller sur la préservation de la fertilité.

Source : BDPM

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Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : anthracyclines et apparentés, code ATC : L01DB03

(L : antinéoplasiques et immunomodulateurs)

L'épirubicine appartient au groupe des antibiotiques anthracyclines. L'épirubicine se lie à l'ADN et inhibe l'action des polymérases des acides nucléiques.

Source : BDPM

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Effets indésirables

  • alopécie

  • aménorrhée

  • anémie

  • bouffée de chaleur

  • chromaturie

  • conjonctivite

  • cystite chimique

  • diarrhée

  • granulocytopénie

  • infection

  • inflammation muqueuse

  • insuffisance de la moelle osseuse

  • kératite

  • leucopénie

  • malaise

  • nausée

  • neutropénie

  • neutropénie fébrile

  • phlébite

  • stomatite

  • thrombopénie

  • toxicité cutanée

  • transaminases anormales

  • vomissement

  • état fébrile

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