Épirubicine chlorhydrate 10 mg poudre pour solution pour perfusion
Informations générales
Substance
Forme galénique
Poudre pour solution pour perfusion
Voie d'administration
Voie intraveineuse
Source : ANSM
Posologie
Posologie
La dose totale de chlorhydrate d'épirubicine par cycle peut varier en fonction du protocole thérapeutique (monothérapie ou association à d'autres cytotoxiques) et de l'indication thérapeutique.
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Posologie moyenne de 60 à 120 mg/m² par cycle, administrés en monothérapie en dose unique ou sur 2-3 jours successifs, chaque cycle étant séparé du précédent par une période de 3 à 4 semaines, les cycles pouvant être répétés jusqu'à une dose cumulative maximale de 900 mg/m².
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Carcinomes mammaires :
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La dose initiale recommandée de chlorhydrate d'épirubicine, utilisée comme composant d'un traitement adjuvant du cancer du sein avec atteinte ganglionnaire, est de 100 à 120 mg/m.
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Des posologies jusqu'à 120 mg/m² par cycle en association toutes les 3 à 4 semaines ont été évaluées notamment dans le traitement de 1ère ligne du carcinome mammaire métastatique et suggèrent un rapport bénéfice/risque favorable.
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Les cycles de traitement peuvent être espacés en cas de manifestations toxiques et notamment de toxicité hématologique.
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Si le chlorhydrate d'épirubicine est associé à d'autres cytotoxiques, pouvant présenter les mêmes effets toxiques, la dose recommandée par cycle doit être réduite en conséquence.
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Le taux de bilirubine doit être surveillé avant chaque traitement. En cas d'atteinte de la fonction hépatique (voir rubrique 4.4), des réductions de dose sont recommandées selon :
50
</td> </tr> <tr> <td> Bilirubine > 51 μmol/l Ou ASAT > 4 fois la limite supérieure de la normale </td> <td>25
</td> </tr> </tbody></table>- En cas d'insuffisance rénale sévère, une réduction de dose doit être envisagée sans qu'aucune recommandation spécifique en ce qui concerne la posologie ne puisse être formulée sur la base des données limitées disponibles chez des patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.4).
Mode d'administration
Administration intraveineuse stricte.
Reconstituer la solution à l'aide de 5 ml d'eau pour préparations injectables ou de solution isotonique de chlorure de sodium. La reconstitution du produit, quel que soit le solvant précité utilisé, est généralement très rapide (moins de 15 secondes) et ne nécessite pas d'agitation.
Injection lente dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de glucose isotonique.
Le délai d'injection est généralement compris entre 3 et 20 minutes (selon la dose et le volume de la perfusion) pour minimiser les risques de thrombose ou d'extravasation. Une injection directe en bolus n'est pas recommandée en raison du risque d'extravasation, qui peut survenir même en présence d'un retour sanguin adéquat à l'aspiration.
Attention :
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose des tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment de blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation de cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Angor instable
Arythmie cardiaque
Cardiomyopathie
Cardiopathie
Infarctus du myocarde récent
Infection générale
Insuffisance hépatique sévère
Myélosuppression
Traitement répété
Source : ANSM
Interactions
cytotoxiques <> vaccins vivants atténuésContre-indication
cytotoxiques <> olaparibAssociation DECONSEILLEE
cytotoxiques <> phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)Association DECONSEILLEE
cytotoxiques <> antivitamines KPrécaution d'Emploi
cytotoxiques <> flucytosineA prendre en compte
cytotoxiques <> immunosuppresseursA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer / Contraception chez l'homme et la femme
En raison du potentiel génotoxique de l'épirubicine (voir rubrique 5.3), il est recommandé aux femmes en âge de procréer d'éviter de débuter une grossesse et d'utiliser des méthodes contraceptives efficaces pendant le traitement par FARMORUBICINE et au moins 6,5 mois après la fin du traitement.
Il est recommandé aux hommes de ne pas concevoir d'enfant et d'utiliser des méthodes contraceptives efficaces pendant le traitement par FARMORUBICINE et au moins 3,5 mois après la fin du traitement.
Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation de l'épirubicine chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
On ne sait pas si l'épirubicine traverse le placenta, mais compte tenu du poids moléculaire de l'épirubicine, un passage transplacentaire de la mère au fœtus ne peut être exclu.
L'épirubicine est potentiellement tératogène et la prise d'épirubicine durant la grossesse peut entraîner des fausses couches, une toxicité embryonnaire et une mort fœtale. Durant la grossesse, en particulier durant le 1er trimestre, les médicaments cytotoxiques devraient être utilisés dans des indications strictes et lorsque les bénéfices potentiels pour la mère ont été pesés au regard des risques possibles d'effets indésirables sur la reproduction.
Les femmes en âge de procréer doivent être parfaitement informées du danger potentiel pour le fœtus si elles sont enceintes durant le traitement par épirubicine.
Allaitement
Chez l'être humain, l'excrétion de l'épirubicine dans le lait n'est pas connue. Comme de nombreux médicaments, y compris d'autres anthracyclines, sont excrétés dans le lait maternel et en raison de la possibilité d'effets indésirables graves dus à l'épirubicine chez le nourrisson allaité, FARMORUBICINE est contre-indiqué au cours de l'allaitement (voir rubrique 4.3). De plus, il est conseillé aux femmes allaitantes de ne pas allaiter pendant au moins 10 jours après la fin du traitement par FARMORUBICINE.
Fertilité
Les études chez l'animal ont mis en évidence une altération de la fertilité masculine et féminine (voir rubrique 5.3). Chez l'Homme, en raison d'une possible infertilité causée par l'épirubicine, il est recommandé d'informer les hommes et les femmes avant le début du traitement par FARMORUBICINE de la possibilité de préservation de la fertilité.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : antinéoplasiques / antibiotiques cytotoxiques et apparentés / anthracyclines et apparentés, code ATC : L01DB03.
(L : antinéoplasiques et immunomodulateurs)
L'épirubicine appartient au groupe des antibiotiques anthracyclines. L'épirubicine se lie à l'ADN et inhibe l'action des polymérases des acides nucléiques.
Source : BDPM
Effets indésirables
alopécie
aménorrhée
anémie
bouffée de chaleur
chromaturie
conjonctivite
cystite chimique
cystite chimique hémorragique
diarrhée
granulocytopénie
infection
inflammation muqueuse
insuffisance médullaire
kératite
leucopénie
malaise
nausée
neutropénie
neutropénie fébrile
phlébite
stomatite
thrombopénie
toxicité cutanée
transaminase anormale
vomissement
état fébrile
Source : ANSM
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Source : BDPM
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