Énalapril maléate 20 mg + lercanidipine chlorhydrate 20 mg comprimé
Informations générales
Substances
Forme galénique
Comprimé pelliculé
Voie d'administration
Voie orale
Source : ANSM
Posologie
Posologie
La posologie usuelle recommandée est d'un comprimé par jour à prendre au moins 15 minutes avant le repas.
Sujets âgés :
La posologie doit être adaptée à la fonction rénale du patient (voir « Utilisation en cas d'insuffisance rénale »).Utilisation en cas d'insuffisance rénale :
Utilisation en cas d'insuffisance rénale :
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE ZENTIVA est contre-indiqué chez les patients atteints d'une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) ou chez les patients sous hémodialyse (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le traitement doit être initié avec une prudence particulière chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée.
Utilisation en cas d'insuffisance hépatique :
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE ZENTIVA est contre-indiqué en cas d'insuffisance hépatique sévère. Le traitement doit être initié avec une prudence chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée.
Population pédiatrique :
Dans cette indication, l'utilisation d'ENALAPRIL/LERCANIDIPINE ZENTIVA dans la population pédiatrique n'est pas recommandée.
Mode d'administration
Précautions à prendre avant l'administration de ce médicament :
-
Le traitement doit être administré de préférence le matin au moins 15 min avant le petit déjeuner.
-
Ce médicament ne doit pas être administré avec du jus de pamplemousse (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Source : BDPM
Contre-indications
Allaitement
Angiœdème
Angiœdème, antécédent
Angor instable
Grossesse
Grossesse
Infarctus du myocarde
datant de moins d'un moisInsuffisance cardiaque congestive non traitée
Insuffisance hépatique sévère
Insuffisance rénale
y compris les patients dialysésObstruction à l'éjection du ventricule gauche
Transplantation rénale
Source : ANSM
Interactions
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> sacubitrilContre-indication
dihydropyridines <> dantrolèneAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés) (sauf spironolactone, éplérénone)Association DECONSEILLEE
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> estramustineAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> lithiumAssociation DECONSEILLEE
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> potassiumAssociation DECONSEILLEE
lercanidipine <> inhibiteurs puissants du CYP3A4Association DECONSEILLEE
lercanidipine <> kétoconazoleAssociation DECONSEILLEE
médicaments, bradykinine et angio-œdème <> autres medicaments à risque d'angio-œdèmeAssociation DECONSEILLEE
antagonistes des canaux calciques (sauf nimodipine) <> anticonvulsivants inducteurs enzymatiquesPrécaution d'Emploi
antagonistes des canaux calciques (sauf nimodipine) <> rifampicinePrécaution d'Emploi
antagonistes des canaux calciques <> idélalisibPrécaution d'Emploi
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> acide acétylsalicyliquePrécaution d'Emploi
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> anti-inflammatoires non stéroïdiensPrécaution d'Emploi
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> diurétiques hypokaliémiantsPrécaution d'Emploi
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> insulinePrécaution d'Emploi
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> spironolactonePrécaution d'Emploi
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> sulfamides hypoglycémiantsPrécaution d'Emploi
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> éplérénonePrécaution d'Emploi
lercanidipine <> ciclosporinePrécaution d'Emploi
résines chélatrices <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants <> médicaments administrés par voie oralePrécaution d'Emploi
antihypertenseurs sauf alpha-bloquants <> alphabloquants à visée urologiqueA prendre en compte
antihypertenseurs sauf alpha-bloquants <> antihypertenseurs alpha-bloquantsA prendre en compte
dihydropyridines <> bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)A prendre en compte
dihydropyridines <> bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaqueA prendre en compte
hyperkaliémiants <> autres hyperkaliémiantsA prendre en compte
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> antagonistes des récepteurs de l'angiotensine IIA prendre en compte
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> orA prendre en compte
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> sirolimusA prendre en compte
inhibiteurs de l'enzyme de conversion <> temsirolimusA prendre en compte
laxatifs (type macrogol) <> médicaments administrés par voie oraleA prendre en compte
lercanidipine <> pamplemousse (jus et fruit)A prendre en compte
médicaments abaissant la pression artérielle <> médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatiqueA prendre en compte
Source : Thesaurus
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Pour l'énalapril
L'utilisation des IEC (énalapril) est déconseillée pendant le 1 trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC (énalapril) est contre-indiquée aux 2 et 3 trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être immédiatement arrêté et si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2 et 3 trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). Un oligohydramnios, signe probable d'une fonction rénale foetale diminuée, a été signalé et peut entraîner des contractures des membres, des déformations crânio-faciales et une hypoplasie pulmonaire. En cas d'exposition à un IEC à partir du 2 trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés pour déceler une éventuelle hypotension (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Pour la lercanidipine
Il n'y a pas de donnée sur l'utilisation de la lercanidipine pendant la grossesse. Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets tératogènes (voir rubrique 5.3), mais ceux-ci ont été observés avec d'autres dihydropyridines.
L'utilisation de la lercanidipine n'est pas recommandée au cours de la grossesse et chez les femmes en âge de procréer, en l'absence de contraception efficace (voir rubrique 4.4).
Pour l'association de l'énalapril et de la lercanidipine
Il n'y a pas ou peu de données sur l'utilisation du maléate d'énalapril/ chlorhydrate de lercanidipine chez la femme enceinte. Les études de toxicité effectuées chez l'animal sur la reproduction sont insuffisantes (voir rubrique 5.3.).
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE ZENTIVA est contre-indiquée durant les 2ème et 3ème trimestres de la grossesse. Elle est déconseillée au cours du 1er trimestre de la grossesse et chez les femmes en âge de procréer, en l'absence d'une méthode contraceptive efficace.
Allaitement
Pour l'énalapril
Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait (voir rubrique 5.2). Bien que ces concentrations ne semblent pas avoir de réelles conséquences cliniques, l'administration d'énalapril est déconseillée chez les femmes qui allaitent des enfants prématurés et au cours des premières semaines qui suivent l'accouchement, en raison du risque hypothétique d'effets secondaires au niveau cardiovasculaire et rénal et de l'expérience clinique insuffisante.
Dans le cas d'un enfant plus âgé, l'administration d'énalapril peut être envisagée chez une mère qui allaite, si ce traitement est nécessaire pour la mère et que l'enfant est surveillé dans le but de détecter d'éventuels effets secondaires.
Pour la lercanidipine
L'excrétion de la lercanidipine ou de ses métabolites dans le lait maternel est inconnue. Un risque chez le nouveau-né ou le nourrisson ne peut être exclu. La lercanidipine ne doit pas être utilisée pendant l'allaitement.
Pour l'association de l'énalapril et de la lercanidipine
En conséquence, l'utilisation de ENALAPRIL/LERCANIDIPINE ZENTIVA est déconseillée pendant l'allaitement.
Fertilité
Les inhibiteurs calciques ont été associés à des modifications biochimiques réversibles dans la région céphalique des spermatozoïdes, ce qui peut nuire à la fertilité. En cas d'échecs répétés de fécondations in vitro, et en l'absence d'une autre explication, la possibilité que les inhibiteurs calciques soient à l'origine de ces échecs doit être envisagée.
Source : BDPM
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et inhibiteur calcique : énalapril et lercanidipine, code ATC : C09BB02.
ENALAPRIL/LERCANIDIPINE ZENTIVA 20 mg/20 mg est une association fixe d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (énalapril 20 mg) et d'un inhibiteur calcique (lercanidipine 20 mg), deux composés antihypertenseurs avec un mécanisme d'action complémentaire permettant le contrôle de la pression artérielle chez les patients atteints d'une hypertension essentielle.
Enalapril
Le maléate d'énalapril est le sel maléate de l'énalapril, un dérivé de deux acides aminés, la L-alanine et la L-proline. L'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) est une peptidyl-dipeptidase qui catalyse la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasopressive.
Après absorption, l'énalapril est hydrolysé en énalaprilate qui inhibe l'ECA. L'inhibition de l'ECA entraîne une diminution de l'angiotensine II plasmatique, ce qui entraîne une augmentation de l'activité de la rénine plasmatique (par suppression du rétrocontrôle négatif de la sécrétion de rénine) et une diminution de la sécrétion d'aldostérone.
Puisque l'ECA est identique à la kininase II, l'énalapril peut également inhiber la dégradation de la bradykinine, un puissant peptide vasodépresseur. Cependant, le rôle de ce mécanisme dans les effets thérapeutiques de l'énalapril n'est pas encore compris.
Bien que le mécanisme par lequel l'énalapril réduit la pression artérielle soit principalement attribué à l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, l'énalapril a un effet antihypertenseur même chez les patients ayant des concentrations de rénine basses.
L'administration d'énalapril à des patients hypertendus entraîne une diminution de leur pression artérielle en position débout et allongée, sans augmentation significative de leur fréquence cardiaque.
Une hypotension orthostatique symptomatique est rare. Chez certains patients, l'obtention d'une réduction optimale de la pression artérielle peut nécessiter plusieurs semaines de traitement. Une interruption brutale du traitement par énalapril n'est pas associée à une augmentation rapide de la pression artérielle.
Une inhibition efficace de l'activité de l'ECA se produit normalement entre 2 et 4 heures après l'administration orale d'une dose unique d'énalapril. Le début de l'effet antihypertenseur est généralement observé après une heure et la réduction maximale de la pression artérielle est observée entre 4 et 6 heures après l'administration. La durée de l'effet est dose-dépendante, cependant, aux doses recommandées, les effets antihypertenseurs et hémodynamiques persistent pendant au moins 24 heures.
Des études hémodynamiques chez des patients atteints d'hypertension artérielle essentielle ont démontré que la réduction de la pression artérielle était associée à une diminution de la résistance artérielle périphérique et une augmentation du débit cardiaque avec peu ou pas de modification de la fréquence cardiaque.
Suite à l'administration d'énalapril, le débit sanguin rénal a augmenté tandis que le taux de filtration glomérulaire est resté inchangé. Il n'y a pas eu de signe de rétention sodée ou hydrique. Cependant, chez les patients ayant des taux faibles de filtration glomérulaire avant traitement, ces taux ont généralement augmenté.
Des études cliniques à court terme chez des patients diabétiques et non diabétiques ayant une affection rénale, ont mis en évidence des diminutions de l'albuminurie et de l'excrétion urinaire des IgG et de la protéinurie totale après l'administration d'énalapril.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone
Deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combinaison with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)) ont étudié l'utilisation d'une association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II.
L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 accompagnée d'une preuve d'atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
Ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension a été observée, en comparaison à une monothérapie.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez les patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'évènements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les évènements indésirables et certains évènements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Lercanidipine
La lercanidipine est un antagoniste calcique du groupe des dihydropyridines qui inhibe le flux transmembranaire de calcium vers le muscle cardiaque et les muscles lisses. Le mécanisme de l'effet antihypertenseur est basé sur un effet relaxant direct sur les muscles lisses vasculaires, diminuant ainsi la résistance périphérique totale. Malgré une demie-vie plasmatique courte, la lercanidipine est dotée d'un effet antihypertenseur prolongé en raison de son coefficient de partage membranaire élevé, et est dépourvue d'effet inotrope négatif en raison de sa forte sélectivité vasculaire.
Puisque la vasodilatation est induite très progressivement par la lercanidipine, une hypotension aiguë avec tachycardie réflexe n'a été observée que dans de rares cas chez les patients hypertendus.
Comme avec d'autres 1,4-dihydropyridines asymétriques, l'effet antihypertenseur de la lercanidipine résulte principalement de son énantiomère S.
Enalapril / lercanidipine
L'association de ces deux substances a un effet anti-hypertensif additif, réduisant la pression artérielle de manière plus importante que si les molécules étaient seules.
- Enalapril/lercanidipine 10 mg/10 mg :
Dans une étude pivotale de phase III, en double aveugle, de traitement complémentaire, réalisée chez 342 patients non répondeurs à la lercanidipine 10 mg (définis par une pression artérielle diastolique comprise entre 95 et 114 mmHg et une pression artérielle systolique comprise entre 140 et 189 mmHg), la réduction de la pression artérielle systolique a été supérieure de 5,4 mmHg avec l'association énalapril 10 mg / lercanidipine 10 mg, par rapport au groupe sous lercanidipine 10 mg seule (- 7,7 mmHg versus - 2,3 mmHg, p<0,001) ; la réduction de la pression artérielle diastolique a été supérieure de 2,8 mmHg pour le groupe sous association fixe (- 7,1 mmHg versus - 4,3 mmHg, p<0,001) pour le groupe sous monothérapie.
Le taux de répondeurs a été significativement supérieur avec l'association fixe par rapport à la monothérapie : 41% contre 24% (p<0,001) pour la pression artérielle systolique et 35% contre 24%, (p=0,032) pour la pression artérielle diastolique. Un pourcentage supérieur significatif de patients sous association fixe a présenté une normalisation de la pression artérielle systolique (39% versus 22%, p<0,001) et de la pression artérielle diastolique (29% versus 19%, p=0,023) par rapport aux patients sous monothérapie.
Pendant la phase de suivi à long terme de cette étude, réalisée en ouvert, une titration avec l'association fixe énalapril 20 mg / lercanidipine 10 mg était possible si la pression artérielle restait supérieure à 140/90 mmHg ; 133 patients sur 221 ont eu cette titration et la pression artérielle diastolique a été normalisée pour un tiers des cas.
- Enalapril/lercanidipine 20 mg/10 mg :
Dans une étude pivotale de phase III, en double aveugle, de traitement complémentaire, réalisée chez 327 patients non répondeurs à l'énalapril 20 mg (définis par une pression artérielle diastolique comprise entre 95 et 114 mmHg et une pression artérielle systolique comprise entre 140 et 189 mmHg), la réduction de la pression artérielle systolique a été de - 9,8 mmHg avec l'association énalapril 20 mg / lercanidipine 10 mg, par rapport au groupe sous monothérapie (- 6,7 mmHg, p=0,013) ; la réduction de la pression artérielle diastolique a été de - 9,2 mmHg pour le groupe sous association fixe contre - 7,5 mmHg (p=0,015) pour le groupe sous monothérapie.
Le taux de répondeurs n'a pas été significativement supérieur avec l'association fixe par rapport à la monothérapie : 53% contre 43% (p=0,076) pour la pression artérielle diastolique et 41% contre 33% (p=0,116) pour la pression artérielle systolique. Un pourcentage supérieur, mais non significatif de patients sous association fixe a présenté une normalisation de la pression artérielle diastolique (48% versus 37% (p=0,055) et de la pression artérielle systolique (33% versus 28%, p=0,325) par rapport aux patients sous monothérapie.
- Enalapril/lercanidipine 20 mg/20 mg :
Dans une étude contrôlée, randomisée, en double aveugle, versus placebo et comparateur actif, avec un plan factoriel, menée sur 1 039 patients atteints d'hypertension artérielle modérée (définie par une pression artérielle diastolique (PAD) entre 100 et 109 mmHg et confirmée par une PAD ≥ 85 mmHg au domicile, et une pression artérielle systolique (PAS) < 180 mmHg en consultation), les patients sous énalapril 20 mg/lercanidipine 20 mg ont eu une diminution significative des pressions artérielles diastolique et systolique comparée au placebo (p<0,001) en consultation et à domicile.
En consultation, des différences ont été observées dans la variation de la PAD par rapport à l'inclusion avec l'association 20 mg/ 20 mg (-15,2 mmHg, n=113) comparativement à l'énalapril 20 mg seul (-11,3 mmHg, p=0,004, n=113) ou à la lercanidipine 20 mg seule (-13,0 mmHg, p=0,092, n=113).
De même, en consultation, des différences ont été observées dans la variation de la PAS par rapport à l'inclusion entre l'association 20 mg/ 20 mg (-19,2 mmHg) et la lercanidipine 20 mg seule (-13,0 mmHg, p=0,002) ou l'énalapril 20 mg seul (-15,3 mmHg, p=0,055). Des différences ont aussi été observées pour les pressions artérielles diastoliques et systoliques à domicile.
Le taux de patients répondeurs a été significativement supérieur avec l'association fixe par rapport au placebo (p<0,001) et aux 2 monothérapies (p<0,01) pour la PAD (75%) et la PAS (71%).
La normalisation de la pression artérielle a été atteinte par un pourcentage plus élevé de patients traités par l'association 20 mg/ 20 mg (42%) que par le placebo (22%).
Source : BDPM
Liste des spécialités disponibles
- Commercialisé
ENALAPRIL / LERCANIDIPINE ARROW 20 mg / 20 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ENALAPRIL / LERCANIDIPINE BOUCHARA-RECORDATI 20 mg / 20 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ENALAPRIL / LERCANIDIPINE EG 20 mg / 20 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ENALAPRIL / LERCANIDIPINE TEVA 20 mg / 20 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ENALAPRIL / LERCANIDIPINE VIATRIS 20 mg / 20 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ENALAPRIL / LERCANIDIPINE ZENTIVA 20 mg / 20 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
LERCAPRESS 20 mg / 20 mg, comprimé pelliculé
- Commercialisé
ZANEXTRA 20 mg / 20 mg, comprimé pelliculé
Source : BDPM
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